C’était ma meilleure technique. En toute occasion, dès qu’une tuile m’arrivait ou si une situation potentiellement dangereuse se présentait, je faisais l’autruche. J’évitais. Je faisais comme si tout allait bien. J’étais le genre de fille qui, jouant à cache-cache plus jeune, se planquait derrière sa main, persuadée que personne ne la voyait. J’avais conscience que c’était puéril, mais cela m’évitait de gamberger et de sombrer dans la déprime.