Citations de Emily Blaine (756)
A Hollywood, le sourire doit être permanent.
A Hollywood, les psychiatres sont plus riches que les avocats.
c’est le problème avec les amis. Parfois, ils font des choses inattendues uniquement pour vous faire plaisir. Terrible, non ?
- Aussi mauvaise danseuse que dans mon souvenir s'esclaffa-t-il. heureusement que tu sais cuisiner!
- Je me suis dit que c'était certainement plus utile en cas de guerre nucléaire !
- Entièrement d'accord. C'est ce que je me suis dit en devenant ton ami : que tu me serais forcément utile d'une manière ou d'une autre.
- C'est un piano, rayon de soleil. Il faut faire preuve de douceur et de délicatesse.
- C'est ton ex, ce mec ? l'interrogeai-je.
- Oui. C'est de l'histoire ancienne.
-Tu voulais le rendre jaloux ?
- Pas vraiment. J'étais juste ... agacée parce qu'il sort avec quelqu'un, alors que ma vie sentimentale ressemble à un sapin abandonné sur le trottoir deux jours après Noël.
- Elle ne peut pas être pire que la mienne. Ma vie sentimentale ressemble au sapin que personne ne choisit dans le magasin, genre modèle d'expo que tout le monde
touche sans y prêter vraiment attention.
- C'est quoi tes cheveux ?
- Brushing météorologique, souris-je en secouant ma lourde chevelure brune. C'est du néobreton !
La solitude n'est pas une question d'entourage, Adèle. D'ailleurs, généralement, cette foule autour de moi ne fait que me rappeler à quel point je suis seule.
Si elle était une plante ?
Du poil à gratter. Pénible et persistant.
Il y a quelques mois, j’avais couché avec une de ces filles branchées écologie, respect de la nature et bouddhisme. Elle m’avait fait un topo sur comment nos actions, bonnes ou mauvaises, s’insèrent dans un cycle prédestiné et impactent notre karma. Nos actes et notre environnement s’associent, engendrent une forme d’équilibre et nous, pauvres âmes errantes, nous nous y débattons.
Soit. Ça, c’était la théorie, un peu nébuleuse.
En pratique, voilà ce que cela donnait :
Mes bonnes actions : être ami avec Maddie. Tenir le pacte.
Mes mauvaises actions : avoir embrassé Maddie et le regretter. En sachant dorénavant qu’elle est la sœur d’Austin, ce qui est donc potentiellement plus grave que de lui avoir fait l’amour dans ma voiture.
Mon cycle de prédestination : mon amitié loyale envers Austin.
Mon environnement : un chalet désormais surchauffé.
Le résultat : ma pauvre âme errant au milieu du salon du chalet. Errant en compagnie de ma sœur, d’Austin… et de Maddie.
Le karma, ça craint.
Je ne sème pas la pagaille. J'éclaire. On s'enferme trop souvent dans une vie formatée. Parfois, il faut prendre des risques.
Arnaud, tu as été marié dix ans. Si je devais faire une comparaison, je dirais que ce mariage ressemble à un vieux chausson rapiécé mais confortable, qu'on n'ose pas jeter parce qu'il a le mérite de nous réchauffer les pieds. Tu n'as pas besoin d'une femme qui te réchauffe les pieds. Tu as besoin d'une femme qui te botte les fesses!
C’est sucré, avec du chocolat et une montagne de beurre. Il a dû apaiser une certaine frustration, il trompe l’ennui et apporte du réconfort. Donc, c’est un dessert.
J'avais la sensation d'être une enfant prise les mains dans le pot de confiture. Ma confiture, c'était les livres d'occasion.
On ne touche pas aux soeurs. De moins, on n'y touche plus. Plus jamais.
Maddie est une infirmière en devenir et adore chanter All by Myself sous la douche, la présentai-je
-Connor est un crétin pathologique qui note le nom des filles avec lesquels il couche dans le creux de sa main, répliqua-t-elle aussitôt.
Je braquai mon regard sur ses lèvres. J'étais à fleur de peau, complètement déboussolée par ce que je ressentais. Je me fichais de finir en cendres et le coeur disloqué. Parce que, au moins, je pourrais dire que j'avais vécu un truc fou, et avec lui.
C’était ma meilleure technique. En toute occasion, dès qu’une tuile m’arrivait ou si une situation potentiellement dangereuse se présentait, je faisais l’autruche. J’évitais. Je faisais comme si tout allait bien. J’étais le genre de fille qui, jouant à cache-cache plus jeune, se planquait derrière sa main, persuadée que personne ne la voyait. J’avais conscience que c’était puéril, mais cela m’évitait de gamberger et de sombrer dans la déprime.
Je te veux dans mon monde, Charlotte. Parce que dès que je te vois, tu le rends un peu moins triste et un peu plus lumineux.
Nous jouions aux équilibristes, attendant que l’autre fasse le premier pas et mette un terme à cette danse lente qui virait au supplice.
- Donc tu as tiré un trait sur la cuisine, c'est ça ?
- Oui, soupirai-je.
- Tu as lâché ta carrière flamboyante, ta place dans un palace de premier plan, les feux de la rampe, les émissions de télé et les livres de recette pour venir te terrer ici ?
- Oui. Ecoute...
- Tu as lâché tout ça, parce que tu n’en pouvais plus de la cuisine ? Parce que tu voulais quitter ce monde ?
- Joséphine...
- Et dans cet élan d’abandon, dans cette volonté d’oubli de la “cuisine” (elle mima férocement les guillemets), tu t’es dit que devenir serveuse dans un restaurant était une bonne idée ?
On ne lutte pas contre l'univers.