Quinze minutes plus tard, un sac sur l’épaule et deux valises derrière moi, je débouchai dans le hall d’arrivée de l’aéroport. Adrien m’attendait, souriant largement, un panneau à la main.
— Tu as cru que je ne te reconnaîtrais pas ? demandai -je en arrivant à sa hauteur.
— J’ai toujours rêvé de faire ce genre d’accueil dans un aéroport : un panneau, le soleil et ma voiture qui attend en double file.
— Il pleut, lui fis-je remarquer. J’ai loué une voiture, et ton panneau dit « Luke, je ne suis pas ton père ».