-Possessif, Salinger?
-Tu m’appartiens, résonne sa voix virile. Je ne peux pas faire autrement.
Nos yeux se trouvent à cet instant. Tant d’intensité dans les siens.
-Je n’appartiens à personne, rétorqué-je en caressant sa joue. Je suis une insoumise.
-Et moi un insoumis. Et pourtant, quand on aime, on appartient forcément à quelqu’un...
-«Quand on aime « , répété-je en sentant mon cœur danser à l’intérieur.
Ses bras se referment sur moi, sa bouche retrouve le chemin de mon corps et je m’enivre de son odeur, de sa peau,de ce désir qui nous dépasse, nous transporte.