L'affect doit être considéré comme une ivresse qu'on dirige en dormant, la passion comme un délire qui, en couvrant une représentation, fait que celle-ci s'incruste toujours plus profondément. Celui qui aime peut du moins, sans doute, rester clairvoyant ; mais celui qui est passionnément amoureux devient inévitablement aveugle aux défauts de l'objet aimé, bien qu'en général il recouvre la vue huit jours après le mariage.