« C’était une véritable voie ouverte à l’originalité pour peu que les personnes qui s’y investissaient voulussent se montrer créatives, spontanées, et imprévisibles. Certaines qualifièrent notre profession de dixième Art. C’était exagéré. Mais une chose est sûre : nous avons tout mis en œuvre pour que nos rêves ne fussent pas des rebuts de conscience, des déchets nostalgiques, ni des scories d’ambitions mal contenues. Pour nous, il s’agissait avant tout de créer, d’allier la combinaison naturelle d’images issues de l’activité psychique pendant le sommeil à la perfectibilité de l’imagination. »