Dans "Sept Mages", le royaume de Cocaigne dirigé par le roi Féric doit affronter les ambitions de son frère cadet Jean le Sorcier, renommé Jean le Nécromant… Pour s'opposer à la menace, Herne le fondateur fait mander sept mages pour défendre les intérêts et les habitants du royaume :
- Gargan, croisement génial de Swamp Thing, Tom Bombadil et The Hulk !
- les soeurs de l'épouvante, Vive de l'Eau, Brise de l'Air et Ponce de la Terre, qui puisent dans l'archétype du trio de sorcières…
- le Disciple, détournement de l'archétype du magicien noir, qui ici emprunte autant à Sherlock Holmes qu'à Monsieur Spock en héritier du cartésianisme des savants de l'Antiquité…
- Lumen, le foudroyeur romain croisement génial de Zeus, Gandalf et Superman !
- Anna l'Enchanteresse, fille du roi et héritière à la fois de la Reine de Saba, de Guenièvre et de Viviane/Morgane… (qui ressemble comme deux gouttes à la Reine d'Alba du cycle Fantasy de Miles Cameron ^^)
Rien qu'au casting de luxe, vous devez ressentir un peu les vybes du projet… ^^
Alors que les sept mages enquêtent sur la nature des créatures de l'adversaire honni, le roi est assassiné et son épée magique volée… le Capitaine Ravenne assure l'intérim en attendant le résultat de l'épreuve : celui qui retrouvera l'assassin et le voleur deviendra le nouveau souverain du royaume !
Le Disciple qui n'est que logique et qui agit comme un enquêteur de polar classique suit sa propre voie par rapport à ses collègues qui ne sont que magie et qui agissent comme des supers-héros de comics. Mais pourquoi je n'arrive pas à m'enlever le film d'animation "Le Vol des dragons" / "Flight of Dragons de la tête" ? ^^
https://www.youtube.com/watch?v=Uw9bny88OuY
Mais dans la lutte contre les forces obscures de la crevardise, chacun à son rôle à jouer : le naturel s'allie au surnaturel et le rationnel s'allie à l'irrationnel… le récit qui commençait comme une fable, et qui se poursuit en en quête high fantasy, se finit ainsi en conte philosophique. Plus que jamais, nous sommes donc dans une chouette relecture du mythe fondateur du Héros aux mille et un visages, mais les pisse-froid habituels vont encore parler d'insupportables clichés… Passez votre chemin, ou foutez-nous la paix à la fin ! ^^
Serge Lehman dispose d'un imaginaire riche et élégant, qui croise à foison tous les titres des cultures populaires. du coup, il ne laisse pas facilement saisir lui ou ses projets…
Ici, l'univers à la fois féerique et uchronique puisent dans les grandes sagas médiévales arthurienne et carolingiennes, et les ombres de Mélusine, Huon de Bordeaux et des quatre fils Aymon n'est jamais bien loin… Je ne vous cache pas ma hâte de le voir partir à la conquête du genre Fantasy !
Ici, son récit est servi par les dessins très plaisants d'Emmanuel Roudier, quoique les couleurs Simon Champelovier restent un peu le parent pauvre de l'ensemble en étant davantage perfectible que le dessin et le scénario.
PS: il y a un parallèle et une forte ressemblance visuelle entre Serge Lehman qui ne croit pas à la culture populaire, mais qui la défend parce qu’il l’aime, et le Magicien Noir qui ne croit pas en la magie, mais qui la défend parce qu’il l’aime… Sûrement un hasard ! ^^
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Sans trop savoir pourquoi, j’avoue que la couverture de ce « sept mages » ne m’emballait pas plus que ça. Peut-être l’aspect un peu tristoune de cette couverture, les couleurs déprimantes, un côté statique chez les personnages… Bref, je n’en attendais pas grand-chose. Mais c’était oublier que c’est Serge Lehman qui officie ici au scénario. Finalement, ce 17ème volet de la série « sept » s’est avéré une très bonne surprise.
Sur un thème très classique, Lehman propose une histoire très bien menée et très prenante. En plus, il y a, derrière le divertissement efficace, un propos intelligemment abordé. L’auteur se permet même de le traiter avec une originalité très surprenante. En général, lorsque le thème de la magie opposée au rationnel est abordé, c’est pour évoquer la fin d’un monde, celui de la magie, au profit d’un autre, celui de la raison. Et bien ici ce n’est pas le cas, le rationnel choisit de s’effacer volontairement devant la magie. Et j’aime ça !
Le dessin de Roudier s’avère très agréable. La B.D en elle-même est bien plus réussie que la couverture. Mention spéciale à Gargan le géant feuillu que j’ai trouvé magnifique, une bien belle incarnation de la forêt.
« Sept mages » est une belle réussite. Lehman est décidément un scénariste que j’apprécie de plus en plus au fur et à mesure que je découvre son travail.
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J’ai emprunté cette BD totalement par hasard, simplement attirée par le contexte préhistorique. Ce 1er tome de « Neandertal », sans être renversant, est une bonne surprise.
Globalement, la série fait vraiment dans le classique, que ce soit au niveau du scénario ou au niveau du dessin. Mais quand le classique est bien fait, pourquoi bouder son plaisir ? L’intrigue n’est pas révolutionnaire mais est bien menée et s’avère prenante. On a clairement envie de savoir ce qu’il va advenir du héros. Les personnages sont d’ailleurs plutôt bien campés. Le dessin n’est pas novateur mais c’est propre et bien fait. De plus, l’ensemble est bien documenté, les paysages et les animaux collent sans doute bien à la réalité historique. Certains pourront reprocher à l’auteur son parti pris de faire parler ses personnages dans un français parfait. Moi, ça ne m’a pas gênée. Au contraire, je préfère ce choix plutôt que de limiter les dialogues à des « ouga bouga ».
J’ai passé un bon moment avec ce 1er volet. Si cette série ne brille pas par son originalité, elle s’avère très plaisante et vraiment bien fichue. En tout cas, j’ai hâte de découvrir la suite.
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Voici un tome de la série Sept qui m'a beaucoup plu. L'intrigue est intéressante : sept mages doivent s'unir pour sauver un royaume. Tous les éléments y sont représentés et personnifiés par des personnages aux caractères bien distincts. Un happy end avec en prime une petite leçon de vie. Y'a des planches vraiment belles. Bref, un bel album à lire pour se changer les idées entre deux lectures plus substantielles.
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AVANT QUE VIENNE RENAISSANCE.
Nous sommes en Royaume de Cocaigne, autrement dit dans le le légendaire Pays de Cocagne, une terre qui regorge des bienfaits de la nature : des champs bien fertiles et prolifiques, des bêtes d'élevage bien grasses et qui se gardent toutes seules, des campagnes verdoyantes, un peuple heureux gouverné par un homme bon, généreux, aimant et aimé, le roi Féric, digne héritier du fondateur de la dynastie, son aïeul Herne (qui, selon une tradition britannique était un immense chasseur, émanation indirecte du Dieu-Cerf des celtes, Cernunnos). Mais le frère cadet du Roi, Jean le Nécromant, ne le voit pas de cet oeil là et, tout dévoué au mal, à la destruction qu'il est, sa haine pour la vie n'a d'égale que son désir de prendre la place de son aîné sur le trône...
En quelques mots, vous l'aurez compris, cet album nage en pleine fantasy, avec tous ses codes, ses références obligées (un royaume, la magie, les antiquailleries celtisantes, l'affrontement bien/mal, les traditions séculaires, etc), ses poncifs, même. On y retrouve, parmi ces sept mages appelés à la rescousse afin de savoir ce que sont ces étranges bêtes (un corps de gorille, des têtes de babouins de Mandrill, des avant-bras aux mains crochues et recouvert d'écailles) stupides mais surpuissantes faite prisonnières par le capitaine des gardes :
- Un certain Gargan (avatar de Gargantua), parfait homme vert (être totalement dédié à la nature et que l'on retrouve dans un nombre considérable de traditions parfois sans rapport les unes avec les autres), colosse débonnaire mais irascible et d'une force proprement herculéenne (un genre de "Hulk" avant l'heure...)
- Trois sœurs, vieilles, immémoriales même, surgissant lorsqu'un Roi en demande l'aide, de leurs antres. trois fées élémentaires surgissant de l'eau des rivières pour Vive, du vent et de l'air pour Brise, de l'humus d'un sous-bois pour Ponce. Manque le feu. Mystère...
- Une enchanteresse, Anna, la propre fille du Roi... Dont on peut dores et déjà dire qu'on ne la verra pas trop à l'oeuvre, sinon comme attrape-cœur pour futur époux. Qu'elle est forcément belle, et douce, et bonne. Que les âmes et les sentiments des autres n'ont nul secret pour elle. C'est sympathique, c'est certainement très "girly", mais pour sauver un royaume de la proie des flammes et du sang, ça embarque un peu léger.
Jusque-là, rien que du très (trop ?) classique. C'est pour les deux derniers mages que cela se "complique" un peu, qu'un brin d'originalité intervient dans ce sage parcours en fantasy.
- Notre sixième mage arrive en directe lignée des Dieux de l'antiquité grecque. Lumen est son nom, et s'il ressemble à une sorte de superman ayant avalé une représentation physique de Zeus, il en est aussi une émanation directe. D'ailleurs, son arme majeure est la lumière quand son mode de déplacement préféré est le vol sans voile. Le personnage est orgueilleux, un rien grandiloquent mais sans vice ni méchanceté. Et il respecte les lois antiques du mystère, du divin et de l'ésotérisme.
- L'ultime mage n'en est en réalité pas un. C'est en tout cas lui qui l'affirme. Il se fait appeler Le Disciple (ça claque, tout en donnant dans la plus soucieuse des modestie, n'est-ce pas ?). En vérité, c'est un pur cérébral, un raisonneur, qui ne croit ni en Dieu ni en diable (même lorsqu'il se retrouve en compagnie des autres), disciple du poète et philosophe latin Lucrèce, lui-même disciple du grand Épicure - c'est d'ailleurs par cet intercesseur qu'on en sait le plus sur le philosophe du jardin, fondateur d'un épicurisme bien éloigné de ce qu'en fit plus tard l'Eglise -. C'est donc un matérialiste, qui croit aux atomes, au doute raisonnable (anticipons un peu sur René Descartes), à la réflexion.
Des morts - y compris royales -, des vols d'objets symboliques, des drames, des massacres, des assauts, des prises de villages, de la magie... Rien ne manque à cet album de Serge Lehman et d'Emmanuel Roudier. Pas même l'espèce d'énigme/réflexion pseudo philosophique de l'ancêtre Herne, personnage fantomatique et visiblement immortel qui parcours de sa présence éthérée l'ensemble du titre.
Ce qui sauve - n'hésitons pas à l'affirmer - cet opus sans grande saveur à force d'imitation, c'est cette confrontation entre ce monde ancien, plus ou moins idyllique, plus ou moins génésique de Cocaigne et l'émergence, encore timide, de cet homme déjà très contemporain, qui est tout à la fois le fruit encore vert de la réflexion profonde insufflée par les grands penseurs grecs et un être ambivalent ne croyant pas , pour lui - aux mythes fondateurs de nos premières civilisations tout en reconnaissant l'importance de les laisser se poursuivre dans une espèce de réalité parallèle possiblement aussi vraie que la réalité tangible. En s'écartant de lui-même d'un destin directement lié à ce monde de la fantasmagorie, à la fois il lui permet de vivre encore ses derniers feux, il en admet l'existence (par l'absurde) tout en refusant de s'y mêler, d'en être un prolongement possible, mais il attend son heure car il sait qu'elle viendra tôt où tard.
Très franchement, sans cette petite réflexion induite par le scénariste, l'ennui aurait très vite pu gagner le lecteur, sauf à n'apprécier que les redites et le déjà-vu. Un album décevant dans lequel les personnages tout imaginaires fussent-ils ne parviennent - format oblige - qu'à être des caricatures d'eux-mêmes, sans grande consistance, sans subtilité, sans qu'on ait le temps de s'y attacher moindrement. Même le dessin, qui est pourtant bon, est tellement classique que cela en deviendrait pénible.
Seconde incursion de la série des Sept dans l'univers médiéval fantastique (Le génial Sept missionnaire est décidément trop éloigné des codes du genre pour l'y compter), ce Sept Mages avait très certainement beaucoup plus d'intentions que le précédent, le si plaisant et volubile Sept Voleurs De David Chauvel accompagné du dessin mirifique de Jérôme Lereculey, mais c'est malheureusement un coup d'épée dans l'eau, mais alors franchement entre deux eaux ! Dommage.
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J'ai emprunté cette BD sans conviction et je suis très positivement surprise.
Nous faisons ici la connaissance de Laghou, jeune Néandertalien du clan de l'Ours. Boiteux mais habile de ses mains, il est mal considéré de la plupart de ses frères. Ceux-ci se rendent coupable d'un tabou : un atroce fratricide . Afin de venger la mort de Kozamh, le seul frère qui l'aimait, et de Longue-barbe, le bison qui a tué son père, Loghou part en quête du cristal de chasse dont le savoir est aux mains du clan de la Lune.
Et bien, je ne suis vraiment pas déçue du voyage. La préhistoire n'est pas du tout mon époque de prédilection et je suis toujours prise d'une appréhension quand j'entame un récit qui s'y déroule. C'est souvent incohérent ou, au contraire, trop didactique.
Ici, c'est vraiment bien dosé. L'histoire est prenante, les personnages attachants et les données archéologiques sont bien dosées et fondues dans la narration.
Je suis maintenant impatiente de connaitre la suite de la quête du vaillant Néandertalien.
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Très belle BD que j'ai lu avec beaucoup d'intérêt. Une histoire très prenante, qui nous ramène à la source de l'Homme... Les dessins sont remarquablement réalisés ! Ça se lit et regarde vraiment tout seul !
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Final de cette trilogie très réussie mettant en scène Laghou, du clan de l'ours, de la tribu des torses rouges.
Avec ses alliés, tous aussi attachants les uns que les autres, il poursuit sa quête et sa vengeance.
Ce tome est dense et il y a tellement de choses qui se passent que je me suis vraiment demandé si toutes les histoires allaient bien se clôturer ici.
Et oui, c'est bien fini et j'ai trouvé ça même dommage. J'ai été triste de quitter Laghou, Mana et les autres.
Une belle aventure, riche, intéressante et humaine porteuse de messages de solidarité, d'acceptation et de collaboration.
Une belle série.
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Cet ouvrage répond très simplement à cette question avec de belles illustrations d’Emmanuel Roudier, auteur de bande dessinées, en particulier en double page à la fin de chaque petit chapitre, rédigés par Antoine Balzeau, paléoanthropologue.
Cette collaboration entre scientifique et dessinateur a donné un ouvrage plaisant.
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Laghou part à la recherche de la potion de vie, accompagné de Mana. Mais cette expédition se transforme alors en quête à étapes.
Laghou lie des amitiés et gagne la reconnaissance qu'il n'a jamais eue dans son clan.
Je suis vraiment convaincue par cette BD qui gère efficacement l'aventure, les relations humaines et les notions (pré)historico-archéologiques.
Le dessin est sympathique et sert bien le récit.
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Vo'Houna s'est fait enlevé par le sorcier Thuriaq. Pour avoir une chance de la retrouver Cheval-Cabré et Faudraug, vont aller demander l'aide du chaman Main-D'écume.
Dans cette préhistoire bercée par la magie des esprits et des divinités primitives, Nos amis ont bien des épreuves à surpasser pour espérer délivrer Vo'Houna.
Une histoire vraiment sympathique à lire et l'on sent que nos héros murissent, principalement Cheval Cabré.
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Cheval-Cabré reçoit, le soir où il marie sa jeune sœur, un avertissement des esprits. Il voit une femme aux yeux de miel et des épreuves terrifiantes. Depuis il est hanté par cette vision jusqu'à ce qu'il rencontre Vohouna du clan de l'Ours.
L'histoire se passe il y a 35 000 ans. À cette époque se côtoient hommes de cro-magnon et néandertaliens.
Cest la rencontre entre deux peuples. Entre un "homme long" et une "femme ours". Au-delà de la méfiance initiale, naît l'amitié et l'amour.
La magie et les esprits rythment l'histoire, et nous plonge dans cet univers préhistorique du début de l'humanité animiste.
Le dessin est sympathique.
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Pour espérer délivrer celle qu'il aime, Cheval-Cabré va devoir devenir un puissant chaman et pour cela de nouvelles épreuves l'attendent.
Notre personnage central est désormais plus sombre, mais aussi plus sage. Il est prêt à s'engager sur la voie des esprits et à rencontrer le grand dieu créateur des hommes-longs : le dieu Mammouth. Ce dernier va lui imposer des épreuves avant de lui donner sa confiance et de se lier à lui pour l'aider à devenir le chaman capable de battre Thuriaq et son dieu tigre à dent de sabre.
Si ce 3e tome peut apporter en soit une demi conclusion, cette série est malheureusement abandonnée. Nous n'aurons donc jamais la fin de l'histoire. Nous n'aurons jamais ce grand combat des esprits promis et maintes petites questions restent en suspend. dommage...
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Ce tome était fait pour me plaire et pourtant je suis mitigée en tournant la dernière page.
Si je ne peux nier une foule de bonnes idées tant visuelles que scénaristiques, je trouve que, dans l'ensemble, c'est peu approfondi avec un déroulement cousu de fil blanc et, j'oserai dire, même un peu monotone.
Bon, certains personnages sont plutôt chouettes mais je les ai trouvés relativement peu affirmés par rapport au niveau habituel des intervenant des cette série.
Le thème est plutôt sympa, classique et efficace.
Le dessin est bon, dynamique et agréable mais j'ai trouvé qu'il n'était pas mis en valeur par la mise en couleur que j'ai trouvée plutôt moyenne.
Bref, à mon avis, pas le meilleur tome de la série.
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Dans la série Sept je demande les mages.
Un royaume est menacé par un frère cadet insatisfait de sa place de second. Il prend les armes contre le roi en créant une armée de monstres. Vieux et malade, le roi de Cocaigne s'en remet à sept mages. Pour commencer dans la famille des mages je demande le géant vert, oh oh oh. Puis les trois sœurs de l'épouvante, moche ou belle c'est vraiment elles, Lumen mélange radieux entre Zeus et de Lug, la belle et charmante fille du roi et enfin le disciple. Lui c'est pas un mage mais on l'invite quand même parce ce que la force de déduction c'est un peu de la magie quand même.
Marvel n'a rien inventé avec ses super héros. C'est ce que nous prouvent ici les auteurs qui en mélangeant fantasy et les nombreuses légendes mythologiques font bien naitre des super héros. Leur super pouvoir sont magie ancestrale, et ils vont eux aussi tout tenter pour sauver un royaume au bord de l’anéantissement. Hulk, Superman et WonderWoman n'ont qu'à aller se recoucher!
L'histoire reprend la trame classique des histoires fantasy. Un royaume en danger, une quête, un mystère à résoudre, et un beau mariage à la clef. Les héros sont sympathiques, on se prend au jeu.
Je regrette des transitions un peu trop rapides, des résolutions qui manquent un peu de piquant et de suspense. Le format one-shot est bien ingrat...
Il y a quand même une jolie morale philosophique sur la fin!
Les dessins sont agréables mais loin d'être extraordinaires. Certaines cases sont sympa pourtant, mais dans les gros plans souvent ça pêche un peu.
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Laghou un jeune Neanderthal du clan des ours quitte les siens pour venger son père, mort tué par Longuebarbe, un bison noir.
Trahi par ses frères, il part seul et tente de trouver les hommes du clan de lune qui possède le cristal de chasse, une arme qui pourra l'aider à tuer Longuebarbe .
Si j'ai eu un peu de mal au début avec les personnages et leurs noms préhistorique , j'ai vite été embarqué dans cette aventure.
Les planches sont très belles parfois un peu sombre mais très expressives.
Les planches muettes sont encore plus parlantes, les graphismes excellents.
Je vais continuer à découvrir la série. Pas loin du coup de cœur.
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La série concept des Sept entame allègrement sa troisième saison forte de son succès. En ce qui me concerne, j’ai tout lu et je ne peux pas dire que l’ensemble casse des briques. Je n’ai donné les 4 étoiles qu’à deux volumes à savoir Sept Missionnaires et Sept Yakuzas.
On aurait pu penser qu’avec les échecs du passé, cette série se bonifierait en proposant des récits de qualité. Cela ne sera pas forcément le cas. Sept mages est tout à fait correct dans le graphisme et dans le scénario. Cependant, il n’y a pas cette étincelle qui fait la différence et qui propulserait cette série en avant.
Le suspense est d’ailleurs très faible dans ce monde médiéval envahit par des goules. On se demande également s’il n’y a pas plus de 7 mages. J’en ai comptabilisé 9 en tout. Comme dit, ce ne sera pas le meilleur album de la série mais il est tout de même intéressant.
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Une sympathique bande dessinée, une histoire de trahison et de recherche d'un cristal de roche, le tout plein d'aventure et d'action.
Ici les dessins sont assez sombre et l'histoire mature, on est plus proche de La guerre du feu que de Rahan.
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