Mais pour devenir un Auteur digne de son titre, il faut avoir des relations, connaître du beau linge. Au diable les éminents éditeurs ou les professeurs au Collège de France. Si le fait de côtoyer un académicien faisait vendre des livres, ça se saurait. (p.11)
En plus, les blogueurs refusent les invitations à déjeuner ou les pots-de-vin de toutes sortes, au nom d’une prétendue indépendance déontologique. Si on ne peut même plus corrompre la critique, où va l’édition, je vous le demande ?
En loup solitaire, l'Auteur est souvent déconnecté du monde qui l'entoure, ce qui ne serait pas un mal s'il ne caressait l'espoir de le peindre en vérité.
La morale de cette histoire, c’est que rien ne sert de courir après les prix, tous les auteurs en ont un. Il suffit de retourner leur livre, de regarder la quatrième de couverture, en bas à droite, au-dessus du code-barres : c’est écrit en euros, maintenant.