Finalement, peu importe la manière dont les choses commencent : il faut attendre le moment où le livre va démarrer pour de bon, selon un calendrier qui regimbe contre la logique habituelle. Les morceaux qui s’assemblent en moi – coupes, images, extrêmes imaginaires, observations, bribes de récits, voix, mélodies, visages, faits et gestes, regards furtifs, douleurs -, tout ce que j’ai accumulé, mis de côté, les détails que je n’ai pas vécus et dont je ne pourrai dire l’origine, tout cela tourne, de manière récurrente, autour d’un centre que je ne saurais situer.