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3.75/5 (sur 10 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Buenos Aires , le 26/12/1937
Biographie :

Enrique Medina est un écrivain et journaliste argentin, auteur de roman policier.

Interné de six à seize ans dans une maison de redressement, il s'en évade et travaille dans un cirque de province. Il étudie la peinture à l'école des Beaux-Arts de Buenos Aires et commence à écrire.

Il part travailler comme ouvrier sur les champs pétrolifères, voyage dans le sud, puis revient dans la capitale où il gagne sa vie comme montreur de marionnettes, avant d'entreprendre une carrière dans le cinéma et la télévision (documentaire, film publicitaire, long-métrage). En perpétuel conflit avec sa ville natale, il part pour Montevideo où il ébauche ses premières œuvres romanesques.

En 1972, il publie son premier roman, Les Tombes (Las tumbas) qui est, selon Claude Mesplède, un « ouvrage terrifiant en majeure partie inspiré par sa douloureuse expérience d'enfants en maison de correction ». En 1976, il écrit El Duke (El Duke), « chronique de l'ignominie, l'ouvrage a été écrit en pleine dictature militaire, à qui il renvoie comme un miroir l'image de ses propres abjections ». Pour Claude Mesplède, « livre après livre, avec une écriture sobre mais percutante, Medina n'en finit pas de tisser la chronique des laissés pour compte de la société argentine ».

Il est également journaliste pour le quotidien Página/12.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Rien de plus triste en amour que de devoir se laver après. Se laver souille l'amour. Elle aurait aimé nettoyer Ferreyra. Son travail habituel l'obligeait à nettoyer l'homme après le combat. Il y a peut-être de l'amour dans cet acte. Quand la femme prend entre ses mains la flèche languissante et maculée et qu'avec une ineffable délicatesse, étirant la peau soigneusement et faisant effleurer la tête rougie, épuisée, elle glisse ses doigts humides et procède à la toilette. Oui, elle aurait aimé nettoyer le membre de Ferreyra, le regarder se reposer, heureux. Rien n'est plus triste qu'un homme et une femme se lavant chacun de son côté, comme regrettant leur étreinte. Rien n'est plus triste aussi que de vivre dans un cloaque quand le reste du monde respire la joie...
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L'homme meurt dépouillé, solitaire, dans la seule compagnie de ses ambitions frustrées.
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Ils ne se lassent pas, c'est chouette de cogner sur un homme sans défense, il faut reconnaître que ça fait plaisir, on en jouit, comme au lit avec une femme. Il y en a qui éprouvent plus de plaisir que d'autres, ceux qui ne font pas long feu au lit, ce sont les premiers à cogner, il faut les sortir pour qu'ils arrêtent. Ma foi, c'est jouissif, très jouissif de frapper un homme sans défense, c'est chouette, très chouette, l'assurance que l'autre ne va pas répliquer. Il existe peu de satisfactions supérieures à celle de tabasser le plus faible, il faut bien le dire. Par ailleurs, on ne doit pas renier la nature réprimer les pulsions humaines, ce sont bien des pulsions humaines, non ? Pas question de tomber dans la banalité en répétant comme un idiot « instinct animal » quand il s'agit de l'un d'entre nous. Parfaitement.
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Ils s'en vont en lançant des allumettes. Le feu entreprend sa purification. Toute la villa se purifie. Ils montent dans la voiture. Sorel admire les flammes.
" C'est dommage, c'avait l'air d'une gentille famille !"
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C'était un bras cassé, un bon à nib. Il était né comme ça, pauvre et feignant. Commode ! La mère avait toujours pris soin du garçon car elle le sentait bon à rien. Il n'avait rien à faire. Puisqu'il y a des femmes pour ça, il ne faisait pas la cuisine, ne lavait pas, ne repassait pas. Se gratter les couilles, c'est tout ce qu'il faisait, même pas son lit...
Mingo était feignant de naissance et voyou par vocation.
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