C'est dans la grotte d'Artaud que je me suis souvenu de ma vieille conviction - toujours valide après vérification - que celui qui se consacre à la littérature n'a pas renoncé au monde, c'est celui qui l'a tout simplement expulsé ou ne l'a jamais admis comme locataire. Rien de grave puisque, tout compte fait, le poète est celui pour qui le monde n'existe pas car n'existe pour lui que le hors-d'ici, l'éclat de l'éternel hors-d'ici. (page 237)