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Citation de AnneBoulangerPecout


Ce que nous devrions véritablement considérer comme l’urgence des urgences est que l’homme soit conscient que l’on passe de la mort à la vie en aimant ses frères (1ère épître de Jean 3, 14), mais cette vérité doit être connue, accueillie, crue. (p 11-12)
Les non-croyants peuvent être une occasion de repenser notre foi. Toujours, en effet, il convient de se laisser interroger par l’autre, parce qu’il m’ « altère », c’est-à-dire que, selon la double signification du terme français, il me rend à la fois « autre » et « assoiffé ». (p 37)
Il faudrait chercher une complicité entre croyants en Dieu et non-croyants en Dieu, pour résister à la déshumanisation, à la barbarie qui avancent. […] Nous pouvons affirmer que, pour tous, il faut croire à l’amour, croire qu’il est possible d’être aimés et de donner de l’amour aux autres. […] Il est possible de croire dans les autres en vue d’une construction commune de la cité ; il est possible, en croyant en l’autre et en soi-même, de réaliser une histoire d’amour. (p 38)
Nous constatons aujourd’hui une crise de la foi. […] Une crise qui, avant de concerner la foi en Dieu, est une crise de l’acte humain de la confiance. […] Il est urgent de remonter la pente : il faut que chacun réapprenne à croire, à faire confiance à l’autre, et il faut que l’autre se rende fiable, pour que puissent se renouveler le lien social, le rapport fraternel, l’alliance entre les amants. (p 40)
Nous sommes habitués à parler de Dieu, mais il faudrait en vérité faire davantage silence sur lui et spécifier ce que l’on entend quand on en parle. (p 58)
La crédibilité de Jésus naissait principalement des convictions qu’il avait et de la cohérence qu’il établissait entre ce qu’il pensait et disait et ce qu’il vivait et faisait. […] En rencontrant Jésus, tous percevaient qu’il n’y avait pas de fracture entre ses paroles et ses gestes, ses sentiments, son comportement. (p 68)
Jésus ne nourrissait pas de préventions, il savait créer un espace de confiance et de liberté où l’autre puisse entrer sans éprouver de peur et sans se sentir jugé. […] Il se mettait toujours avant tout à l’écoute, cherchant à percevoir ce qui tenait à cœur à l’autre, quel qu’ait été son besoin. (p 72)
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