L'enseigne du Torys Bar a continué de clignoter en rouge orangé dans mon dos et la dernière mélodie qui s'échappait du lieu, antienne connue de tous ceux de ma génération, m'a raccompagné jusque chez moi. Je n'avais aucune envie de me coucher tout de suite. J'aurais pu tout aussi bien rôder près de la rivière, où sont quelques cabarets plus ou moins louches, mais je n'avais pas le coeur à ça. Le coeur était à rien, au point mort.