Notre époque n'est pas univoque et l'heureuse libération de la femme coexiste avec le retour de son enfermement. Pour reprendre notre idée d'une proximité du défaut et de l'excès, je dirai qu'il est peu de présence dans le monde plus obscène que celle des femmes habillées en burqa : n'est-ce pas une sorte d'impudique obsession sexuelle que révèlent les hommes qui leur imposent ce vêtement, alors qu'ils prétendent servir la pudeur ?
Eric Fiat, p. 164