Eric Shanower

Pâris, un homme qui enlève la femme d’un roi est sûrement brave, mais pas très malin.

Il y a trois jours, les Achéens ont assiégé la cité de Sarabana et l'ont pillée. La fumée de la cité couvre l'horizon. Aucun de ses habitants ne reverra plus le soleil se lever.

- Mon amour, me seras-tu fidèle ?
- Je le serai. C'est tout ce qui me reste.

Comment puis-je espérer que quiconque me reconnaisse après vingt ans, quand après quatre ans à peine, j'ai l'impression que je ne me reconnais pas moi-même ?
(Ulysse)

- Mais Bouton-Brillant semble ne rien savoir ! Pas vrai, Bouton-Brillant ?
- Ch'ais pas.

— Quand les dieux apportent la guerre, il est juste que les jeunes hommes se jettent avidement dans la bataille. Ils ne seront jamais aussi proches de la condition divine. Et il appartient aux anciens, qui connaissent la prudence, de conduire la bataille avec sagesse.
— Pendant que les femmes n’ont qu’à attendre seules dans la cité. Tout ce que nous pouvons faire, c’est craindre pour nos hommes et prier les dieux de ne pas nous abandonner.
— C’est le lot de toutes les femmes.

- Where is Kansas ?
- I don't know. But it's my home and I'm sure it's somewhere

Toto, j'ai comme l'impression que nous ne sommes plus au Kansas !

Je ne suis plus le même homme qu’il y a quatre ans à Ithaque. Là-bas, j’ai usé de malice pour éviter cette guerre. […] Mais là… maintenant, je veux être là, au milieu de tout, je veux élaborer des stratégies, diriger le mouvement des hommes, leur dire quoi faire, comment agir, comment penser. Jouer mes tours. Je suis fait pour ça. J’aime ça.

Mon amour s’en va. Mais l’amour reste en moi. Par des mouvements et des coups de pied, il m’a poussée vers ce rivage. Je nourrirai cet amour qui me reste… et un jour il rappellera mon amour perdu.

Les trois grandes époques de l'humanité sont l'âge de la pierre, l'âge du bronze et l'âge de la retraite.

Mon cher fils, des deux chemins qui s’offraient à toi, je pensais savoir lequel était le meilleur. Maintenant, je sais que le choix ne me revenait pas. Mon choix est différent… soit t’avoir à la maison, soit te savoir heureux. Il n’y a pas de place pour les deux.
Je te perdrai bientôt, mais j’ai découvert que je préférais te savoir heureux. Même si une grande douleur nous touchera tous les deux avant et après notre départ.
La mémoire déteste l’oubli !... Aussi donne-t-elle naissance au chant !
Un chant puissant qui loue les hommes et leurs actions ! Un chant qui rend les hommes heureux sur l’étroite rive de la vie. Après ça, le chant brille comme un phare au-dessus du sombre océan de la mort, porté par la mémoire à travers d’innombrables années.
Le chant sera ton plus grand honneur, Achille… et ma seule consolation.

Votre créateur aurait dû faire quelques bonnes tartes au lieu de vous confectionner.

Et notre fils. Il va grandir si vite et je ne serai pas là pour le regarder. Avant que tu ne t'en aperçoives, ces joues se couvriront de barbe et alors... alors, écoute Pénélope... Si cela arrive... si notre fils devient adulte et que je ne suis pas rentré... tu seras libre. Libre de te défaire des charges de cette maison. Libre d'épouser un autre homme.
_ Non ! Jamais...
_ Chh... Au revoir... femme bien-aimée !
_ Au revoir, Ulysse...

- Ulysse, attends ! Notre enfant... il n'a pas encore de nom.
- Son nom... Une bataille lointaine... Une ultime bataille... Décidera si je ne peux jamais revoir le visage de mon fils. Alors, appelle-le ainsi... Télémaque. Ultime combat lointain.

On ne saurait attendre d'une princesse qu'elle se rappelle aujourd'hui ce qu'elle a fait la veille.

L'ile de Skyros...
Sa demeure royale...

À présent, l’Épouvantail gouvernait la Cité d’Émeraude, et bien qu'il ne soit pas magicien, les gens étaient fiers de lui.

- Parce que, disaient-ils, aucune autre cité au monde n'est gouvernée par un bonhomme de paille.

Et, de leur point de vue, ils avaient entièrement raison.

Je n'ai pas grand chose à raconter, car je n'ai été fabriqué qu'avant-hier.

Pleurez, fils d'Atree. Pleurez devant la tombe de Catree, roi de Crète, le père de votre mère, tué par erreur par Althaemenes. Pleurez... pleurez bien... Mais ne pleurez pas trop longtemps.
Ces pleurs en annoncent beaucoup d'autres.