Nationalité : France
Biographie :
Lecteur depuis toujours, Eric a attendu ses 35 ans avant d’oser se lancer dans l’aventure de
la création littéraire. Se tournant d’abord vers les grands classiques du roman policier
(Agatha Christie, A. Conan Doyle), jetant ensuite son dévolu sur des œuvres de fantastique
et d’horreur (Poe, King, Lovecraft).
N’ignorant pas les classiques de la pop culture que tout le monde connaît (Rowling, Tolkien),
faisant quelques détours par le polar irrévérencieux, il a également été happé par le
naturalisme de Zola et le romantisme de Hugo. Céline et Houellebecq, aux styles pourtant
diamétralement opposés, ont eu une influence déterminante sur le style d’Eric, alternant
passages au phrasé concis et envolées contemplatives sur l’Homme et sa condition.
La psychologie des personnages, que l’on aimera, ou que l’on adorera détester, constitue un
aspect majeur de son travail rédactionnel, tout en attachant la plus grande importance à la
crédibilité de l’intrigue proposée.
Site internet : ericsibaud.fr
Instagram : eric.sibaud
+ Voir plusLecteur depuis toujours, Eric a attendu ses 35 ans avant d’oser se lancer dans l’aventure de
la création littéraire. Se tournant d’abord vers les grands classiques du roman policier
(Agatha Christie, A. Conan Doyle), jetant ensuite son dévolu sur des œuvres de fantastique
et d’horreur (Poe, King, Lovecraft).
N’ignorant pas les classiques de la pop culture que tout le monde connaît (Rowling, Tolkien),
faisant quelques détours par le polar irrévérencieux, il a également été happé par le
naturalisme de Zola et le romantisme de Hugo. Céline et Houellebecq, aux styles pourtant
diamétralement opposés, ont eu une influence déterminante sur le style d’Eric, alternant
passages au phrasé concis et envolées contemplatives sur l’Homme et sa condition.
La psychologie des personnages, que l’on aimera, ou que l’on adorera détester, constitue un
aspect majeur de son travail rédactionnel, tout en attachant la plus grande importance à la
crédibilité de l’intrigue proposée.
Site internet : ericsibaud.fr
Instagram : eric.sibaud
Source : ericsibaud.fr
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Alessandro Ribelo contemplait d’un air absent les pâturages et les forêts qui s’étendaient à perte de vue derrière la vitre de la Renault de service. Ses doigts pianotaient nerveusement sur le jean délavé entourant ses cuisses. Cela faisait plus de quatre heures qu’ils roulaient, et Laura ne lui avait qu’accordé qu’une seule pause cigarette. Ils venaient de quitter l’autoroute et se trouvaient à présent au cœur de la campagne profonde, quelque part dans la diagonale du vide. Il s’ennuyait ferme.
— Rappelle-moi, pourquoi c’est nous qui devons y aller ?
Laura Verde soupira. Elle savait bien qu’Alex connaissait déjà la réponse, donnée lors de leur briefing de ce matin, au Fort Neuf de Vincennes, le siège de la DGSE. Son binôme voulait simplement faire la conversation.
— Une femme est décédée hier, en début de soirée, alors qu’elle faisait ses courses dans la supérette du village, au beau milieu du rayon des conserves. Les gendarmes sont dépassés. Ils ont appelé la SRPJ locale, qui nous a refilé le bébé.
— Rappelle-moi, pourquoi c’est nous qui devons y aller ?
Laura Verde soupira. Elle savait bien qu’Alex connaissait déjà la réponse, donnée lors de leur briefing de ce matin, au Fort Neuf de Vincennes, le siège de la DGSE. Son binôme voulait simplement faire la conversation.
— Une femme est décédée hier, en début de soirée, alors qu’elle faisait ses courses dans la supérette du village, au beau milieu du rayon des conserves. Les gendarmes sont dépassés. Ils ont appelé la SRPJ locale, qui nous a refilé le bébé.
Mes pas me portent machinalement aux alentours du lieu du drame de la veille. Devant l’entrée, j’y aperçois un fourgon de police, et au loin, malgré le brouillard, je devine des silhouettes s’affairer autour d’une masse sombre gisant au sol. Continuant à marcher dans un simulacre d’indifférence, je remarque quelques badauds solliciter l’agent empêchant l’accès à la scène de crime. D’un air las, l’homme en uniforme écarte avec un ménagement forcé ceux faisant preuve d’une curiosité trop insistante. Un marginal battu à mort en pleine nuit, loin des regards indiscrets, fastidieuse routine pour le fonctionnaire qui, bien que paraissant bien jeune pour endosser un tel uniforme, a dû en voir bien d’autres.
Ca va à l'encontre de notre instinct animal, qui, face à un agresseur qui attaque par surprise, nous gueule, épouvanté, de fuir. Alors, on ravale sa fierté, on assume sa peur et on se barre.
Il est vrai que si les textes interdisaient explicitement l'ivresse, ils restaient silencieux sur les autres substances.
On en apprend bien plus sur les gens en rompant le pain avec eux qu'avec des échanges policés autour d'un bureau.
Il avait coutume de dire à ses subordonnés qu'un "non" n'était rien de plus qu'un "oui" ayant un peu de retard.
Je démarre en trombe, les pneus crissent sur l’asphalte. Cette fois-ci, il
ne s’agit plus de légitime défense, ou d’un geste malheureux motivé par
l’instinct de survie. C’est ma seule imprudence qui a mené cet homme
vers une fin prématurée.
ne s’agit plus de légitime défense, ou d’un geste malheureux motivé par
l’instinct de survie. C’est ma seule imprudence qui a mené cet homme
vers une fin prématurée.
Et, qui sait, peut-être qu'il trouverait que l'uniforme lui siérait bien, et qu'il déciderait de signer un contrat avec l'armée. Marianne aura toujours besoin de jeunes gens vigoureux prêts à revenir d'un lointain pays entre quatre planches.
Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans "jusqu'à ce que la mort vous sépare ?" A la limite se débarrasser du conjoint, pourquoi pas. C'est dans les clous. Mais le divorce, c'est non.
Nous arrivons à bon port : le restaurant d'entreprise. Pompeuse appellation, octroyée à ce qui n'est rien de plus qu'un Flunch du pauvre (pléonasme), en mauvais (re-pléonasme).
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