D’autant que cette unique barrique de vin est aux trois quarts vide. Les deux soldats chargés de sa garde en ont, à notre insu, sifflé une bonne partie.
Retrouvés ivres morts, ils ont été balancés à l’eau sans autre forme de procès.
Il avait été décidé que quiconque tenterait de s’emparer de nos provisions serait puni du châtiment suprême. L’affaire n’a pas traîné.
À la pointe de leurs propres baïonnettes, les deux buveurs brutalement dégrisés par la peur ont été poussés à la mer.