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3.72/5 (sur 38 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Erik Emptaz est un journaliste.

Ancien du journal Combat, il entre au Canard enchaîné en 1978. Il est responsable du trimestriel Les Dossiers du Canard, puis remplace Gabriel Macé à la tête de la rédaction en chef avec Claude Angeli en 1990. Il rédige l'éditorial chaque semaine

Source : Wikipedia
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Le Canard enchaîné, c'est 100 ans d'articles et de dessins, le "Roman du Canard" sort au Seuil. Le rédacteur en chef du journal satirique est l'invité d'Alexandra Bensaid sur France Inter (31 oct. 2016).


Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Erik Emptaz
Si #balancetonporc met mal à l'aise, ce n'est pas par ce qu'il dénonce, c'est par la façon dont il le fait. Traiter les hommes de 'porcs' quels qu'ils soient et quoi qu'ils aient fait, c'est régler des comptes en usant d'une violence contre une autre. Et, inviter à 'balancer', avec tous les risques de dérives et de dérapages que l'on sait, ce n'est pas dénoncer à la justice, c'est, dans une logique de vengeance justicière, livrer des hommes à la vindicte populacière. Les femmes victimes de ces actes insupportables, et pas seulement celles des milieux où s'exerce le pouvoir, méritent mieux que d'être des 'balances'. Et même si les réseaux sociaux ont un rôle à jouer dans la prise de parole et de conscience, ces femmes ont droit à une autre justice que celle, expéditive et arbitraire, des vengeurs de Twitter ou des Zorro anonymes de la Toile, qui ne s'embarrassent pas de preuves.
La culpabilité d'un harceleur, d'un agresseur sexuel, d'un violeur ne se décrète pas sur Twitter. Elle relève d'une démarche judiciaire. Les lois en ce sens existent et ne manquent pas. Elles peuvent sans doute être améliorées, et la difficulté pour les victimes d'apporter des preuves, comme celle d'en parler, ne facilite pas, bien sûr, leur application. Mais, dans une démocratie, ce n'est en rien une raison de vouloir se venger des 'porcs' par une 'justice' de cochon.

• Le Canard enchaîné, 20/10/2017
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Le "seul maître à bord après Dieu" n'entend pas le matelot qui ajoute dans son dos : Un marin qui fait confiance à la mer, c'est comme un pendu qui ferait confiance à la corde pour le tirer d'affaire.
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J'ai bu du vin, du rhum et du tafia comme un vrai marin triste et je me suis soûlé comme un saligaud. J'ai offert force pichets à tous les soiffards de l'endroit pour les remercier d'écouter mes lamentations. Solidarité de comptoir, compassion du litron.
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Pour planter un bateau ainsi : Faut vraiment être une bourique ou borgne des deux yeux.
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A propos, n'allez pas croire que Bombay Hotel, BH comme abrègent les gens qui s'y entassent, est un hôtel de Bombay ! C'est un slum, un long bidonville, un agrégat de cartons, de vieilles plaques de tôle et de bouts de bois de récupération, que seuls viennent égayer les couleurs plus vives du linge qui sèche, ou les sacs en plastique qui volent. Ce nom de Bombay Hotel n'est qu'une plaisanterie des résidents pour baptiser l'endroit où vit Iqbal à Ahmedabad, la capitale du Gujarat. "Bombay" à cause de la surpopulation, et des plus pauvres qui dorment par terre, comme une bonne partie des habitants de la mégapole du même nom. "Hôtel" parce que les grands hôtels de la ville, ceux où une seule nuit coûte six mois de salaire d'un habitant du slum, sont à un crachat de paan (bétel). C'est aussi que, même pour avoir juste de quoi s'allonger dans ce bidonville délétère, il faut payer cher.
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Alors que le car s'ébranle dans un vrombissement qui donne tout son sens à l'invention du moteur à explosion, le ciel est déjà rose sur les collines. Louis regarde les sièges d'un rouge éclatant, l'intérieur du bus peint en bleu électrique, les saris aux tons vifs des voyageuses et les yeux brillants qui illuminent les visages aux peaux foncées. Si la photo de ce qu'il voit paraissait dans le National Geographic, il la trouverait étincelante. Pourquoi cet air accablé alors qu'il y figure ? A cet instant précis, c'est justement d'être dans cette image qui le contrarie. D'être la touche de blanc dans le décor chamarré de cette boîte à moteur, dont il perçoit dans sa colonne vertébrale et ses tympans chaque claquement de soupape ou de culbuteur. Parce que, en laissant s'entrechoquer ses pensées au gré de la caillasse chaotique et poussiéreuse des routes en réfection du Rajasthan, il pense à cette expression qu'il trouve exécrable : "Il va falloir te reconstruire !
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Chaumareys donnerait ses galons pour un fond de flacon.
Pourtant, il a dû sacrément batailler avant de les gagner.

Pour en arriver là, il en a fallu des interventions, des suppliques, des flagorneries, des pressions plus ou moins amicales entrecoupées d’évocations appuyées de son oncle, l’amiral d’Orvilliers, et de son amitié avec le comte d’Artois, frère du roi.

Chaumareys a su vaincre en les contournant tous les obstacles. Rien ne l’a arrêté. Il est même allé jusqu’à se rajeunir pour ne pas tomber sous le coup de la limite d’âge qui empêchait les officiers royalistes revenus d’émigration de reprendre du service après 50 ans.

Cinq années de moins, un combat de plus, à la guerre la stratégie compte autant que la bataille elle-même !
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Il est intarissable sur ces señoritas aux cheveux de jais et au tempérament brûlant qui, sur le seuil de leurs maisons blanchies à la chaux, guettent l’officier, « tremblantes de désir et de volupté ». Corréard a beau avoir le lyrisme un rien conventionnel, sa description nous laisse comme un regret.
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Angèle s’agenouille à même le sol, levant très haut son cul somptueux et rieur. Et Charbonnier s’enfonce en elle en se délectant de ces prières qu’il lui a apprises.

Dans le tintement des perles, il s’active à grandes embardées, passant de l’infinie douceur à la brutalité : « C’est ta faute, c’est ta faute, c’est ta très grande faute…»

L’abbé ahane. Son teint de cire a viré au cramoisi.

Il agrippe maintenant les seins d’Angèle et en pince les bouts, « Foutredieu, moricaude, tu vas l’avoir, ta pénitence…» et il ne tarde pas à gicler presque douloureusement. « Ite missa est… ! »
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Et si les quinze revenants de ce cauchemar la lui posent, il leur fera la même réponse : la « nécessité » et le souci « d’éviter une perte générale ». Deux arguments qu’ils devraient être à même de comprendre. Et trouver recevables, puisque ce sont aussi ceux qui les ont conduits à manger la chair de leurs semblables.
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