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Citation de Woland


Woland
11 décembre 2014
[...] ... Allan resta jusqu'à la fin de l'émission. Quand ce fut terminé, [Margarethe] alla éteindre la radio. Elle sentit qu'il avait quelque chose à lui demander.

- "Tu savais pour papa et Sanne ?"

Il fit un geste du menton vers le canapé et elle comprit de quoi il voulait parler. Elle dut attendre d'avoir retrouvé son souffle [= elle vient de faire sa gymnastique quotidienne] pour lui répondre.

- "Je savais et je ne savais pas. Oui, je me doutais bien de quelque chose, Allan. Mais, à vrai dire, je ne pouvais plus supporter ton père. J'en avais déjà assez de ses nerfs psychiques à l'époque. Et puis il fallait bien que je dorme."

Il la regarda d'un air bizarre, sa bouche se tordit en un rictus affreux et elle remarqua à cet instant qu'il avait déjà des rides profondes sur le front. Est-ce qu'elle avait encore dit quelque chose qu'elle n'aurait pas dû dire ? Elle s'était contentée de dire la vérité ! Et puis c'était de l'histoire ancienne maintenant. Heureusement elle entendit des pas dans l'escalier, elle espéra que cela ferait diversion. Charlotte et Frida [= respectivement épouse et fille d'Allan] passèrent la tête dans l'embrasure de la porte et dirent bonjour, puis elles disparurent ensemble dans les toilettes.

- "Est-ce qu'on va bientôt pouvoir prendre le petit-déjeuner, tu crois ?

- Mais comment as-tu pu dormir et laisser faire ? Tu ne te rends pas compte que ça a rendu Sanne malade, que ça a détruit son existence ...

- Oh ! tu sais, son existence était déjà fichue avant. Elle était dérangée dès sa naissance.

- Mais justement, il aurait fallu faire encore plus attention à elle !

- Je n'en avais pas la force, Allan." ... [...]
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