Ah les Beatles.... Groupe mythique autour duquel tant de légendes, histoires ont été faites... Les éditions Félès ont décidé de publier l'une d'entre elles afin d'attirer notre attention sur ce groupe que j'adore et de démontrer l'ineptie de cette légende.
Ce roman graphique haut en couleurs nous dévoile une légende urbaine nommée PID (Paul is dead) créée par ses auteurs. Tout n'est pas fruit de leur imagination, certains évènements mentionnés ont réellement existé.
Ce roman peut paraitre violent par moment tant les dessins et leurs couleurs sont vives avec un certain côté rétro pourrait on dire. Les pages consacrées au choix du sosie sont en noir et blanc afin de bien pouvoir dérouler le fil conducteur de cette histoire improbable. Un vrai talent d'artiste a été fait par ses 2 auteurs: #ernestocarbonetti et @paolobaron. Les bulles sont courtes, hyper dynamiques et documentées.
J'ai apprécié aussi le sketchbook se trouvant à la fin de l'ouvrage qui reprend les crayonnages de certaines illustrations. Il est à mettre dans toutes les mains et pas qu'aux fans des Beatles..
L'univers des années 60, haut en couleurs, est bien représenté dans cette BD. C'est très artistique, peut être même des fois un peu trop ! Mais l'immersion est réussi, que ce soit dans l'univers musical du groupe ou dans les années sixties.
Finalement, une jolie BD qui vaut le détour, pour les fans mais pas que !
Agréable à découvrir pour les novices, indispensable pour les puristes.
Que l’on aime ou non les Beatles, l’immersion dans le monde de la musique et dans les années 60 ainsi que l’ambiance visuel de l’œuvre vaut le détour.
Quiz des sommets
"– Non, pour te le dire franchement, je ne trouve pas que ce soit si formidable, dit Hans Castorp. Où sont donc les glaciers et les cimes blanches et les géants de la montagne ? Ces machins ne sont tout de même pas bien haut, il me semble. – Si, ils sont haut, répondit Joachim. Tu vois presque partout la limite des arbres. Elle est même marquée avec une netteté particulièrement frappante, les pins s’arrêtent, et puis tout s’arrête, il n’y a plus rien, rien que des rochers, comme tu peux t’en rendre compte. De l’autre côté, là-bas, à droite de la Dent Noire, de cette corne là-haut, tu as même un glacier. Vois-tu encore le bleu ? Il n’est pas grand, mais c’est un glacier authentique, le glacier de la Scaletta. Piz Michel et le Tinzenhorn, dans le creux, tu ne peux pas les voir d’ici, restent également toute l’année sous la neige. – Sous la neige éternelle, dit Hans Castorp. – Oui, éternelle, si tu veux. Oui, tout ça est déjà assez haut, mais nous-mêmes, nous sommes affreusement haut. Songes-y. Seize cents mètres au-dessus du niveau de la mer. De sorte que les altitudes n’apparaissent plus beaucoup."
9 lecteurs ont répondu