Citation de Lugh
... j'ai ici à cœur de discuter de l'autre principe, celui que j'ai appelé le principe d'objectivation.
Par cela j'entends ce qui est aussi fréquemment désigné comme «l'hypothèse du monde réel» qui nous entoure. Je soutiens que ce principe équivaut à une certaine simplification que nous adoptons afin de maîtriser le problème infiniment complexe de la nature. Sans le savoir, et sans être rigoureusement systématique à ce propos, nous excluons le Sujet de Connaissance du champ naturel que nous tentons de comprendre. Nous reculons avec notre propre personne le rôle d'un spectateur qui n'appartient pas au monde, ce dernier devenant, par cette procédure même, un monde objectif. Ce dispositif est voilé par les deux circonstances suivantes. Premièrement, mon propre corps (auquel mon activité mentale est si directement et intimement liée) est une partie de l'objet (le monde réel qui m'entoure) que je construis à partir de mes sensations, perceptions et souvenirs. Deuxièmement, les corps d'autres personnes font partie de ce monde objectif.
Par cela j'entends ce qui est aussi fréquemment désigné comme «l'hypothèse du monde réel» qui nous entoure. Je soutiens que ce principe équivaut à une certaine simplification que nous adoptons afin de maîtriser le problème infiniment complexe de la nature. Sans le savoir, et sans être rigoureusement systématique à ce propos, nous excluons le Sujet de Connaissance du champ naturel que nous tentons de comprendre. Nous reculons avec notre propre personne le rôle d'un spectateur qui n'appartient pas au monde, ce dernier devenant, par cette procédure même, un monde objectif. Ce dispositif est voilé par les deux circonstances suivantes. Premièrement, mon propre corps (auquel mon activité mentale est si directement et intimement liée) est une partie de l'objet (le monde réel qui m'entoure) que je construis à partir de mes sensations, perceptions et souvenirs. Deuxièmement, les corps d'autres personnes font partie de ce monde objectif.