L’accepter était difficile.
Nous venons d’un pays et d’une culture qui valorisent la vie et l’individu.
Se retrouver dans une situation où votre vie semble n’avoir que peu de valeur vous plonge dans une suprême solitude. C’est une expérience qui rend humble.
La plupart des vétérans avaient déjà fait face à cette réalité à Guadalcanal ou à Gloucerter, mais c’est ici, dans ce marécage qu’elle m’est tombée dessus.
(p. 199)