En 1606, Henri IV était parvenu à maîtriser les factions religieuses et féodales qui avaient mis la France en péril depuis trente ans. Il nourrissait de grands desseins que sa politique habile, son âme patriotique, ses talents militaires, les précieuses alliances qu'il savait nouer, devaient faire réussir. Mais Henri IV ne livrait rien au hasard et ne s'embarquait dans une entreprise, depuis que la couronne lui était échue, qu'après avoir tout préparé pour la mener à bonne fin.
Page 257