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4.2/5 (sur 583 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Vitoria-Gasteiz , le 20/08/1972
Biographie :

Eva García Sáenz de Urturi est une romancière espagnole.

En 1988, elle s'installe avec sa famille à Alicante, Communauté valencienne, où elle étudie plus tard l'optométrie à l'université d'Alicante.

En 2012, elle publie son premier roman via Amazon.com "La saga de los longevos".

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Bibliographie de Eva García Saenz de Urturi   (4)Voir plus

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Citations et extraits (61) Voir plus Ajouter une citation
L’un comme l’autre, étions sacrément doués pour résoudre des affaires, un peu moins pour suivre les règles. Après quelques avertissements pour indiscipline, nous avions appris à nous couvrir. Quant à suivre les règles, eh bien… on y travaillait.
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Héraclite disait qu’on ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve, car il s’écoule et change constamment. Il en va de même pour le temps. Le passé ne se répète jamais, du moins jamais exactement de la même façon, et si les évènements venaient à se reproduire, ils ne concerneraient pas la même personne, mais une autre, plus âgée, dans des circonstances différentes.
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Si on regarde le Moyen-âge, un tiers de la population mourrait des mains d’un tiers… Nous sommes tous les descendants de ceux qui ont survécu à la période de l’enfance et qui ont peu se reproduire avant de mourir. Dans notre ADN, nous portons à la fois les gênes des victimes et ceux des assassins.
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L’étrange symétrie des événements me fascinait. Des victimes par paires, dont l’âge finissait par zéro ou par cinq… Un assassin et un flic identiques en tous points… Le fait que les crimes se sont interrompus le jour où Tasio a été arrêté et qu’ils aient repris à la veille de sa sortie… 
Je sortis du lit à six heures du matin, incapable de retrouver le sommeil. En partie parce que les gens continuaient de faire la fête sous mon balcon de bois, sur la place de la Virgen Blanca, sans se soucier du lendemain. En partie aussi parce que la journée s’annonçait difficile : j’allais devoir me coltiner la presse et les ordres du commissaire Medina… Ç’allait être un long tunnel de boulot ; j’avais besoin de prendre l’air pour affronter la suite. 
Running aux pieds, je descendis l’escalier, trottinant jusqu’à la porte qui me séparait du cœur de Vitoria. Deux ans plus tôt, j’avais trouvé la location idéale en plein centre grâce à une amie qui travaillait chez Perales, l’agence immobilière locale de référence. Elle m’a proposé cette bonne affaire avant même de mettre l’annonce en vitrine. Un deux-pièces rénové. Des voisins âgés, charmants, mais complètement sourds. La plus belle vue possible pour un troisième étage. Autrement dit, la perfection. 
Je débouchai au galop sur le trottoir, croisant une marée de gens qui rentraient chez eux en procession. Les conversations s’étiolaient, les pas commençaient à peser, certains zigzaguaient à l’entrée de la rue de la Zapatería, leur clé à la main. 
Je quittai la foule pour rejoindre des rues moins passantes. Quand j’arrivai aux Arquillos, elle était là, la mystérieuse coureuse que j’avais croisée chaque matin de la semaine précédente. La seule personne assez dingue, ou assez motivée, pour courir à six heures du matin, comme moi. 
Elle ne prenait jamais par les ruelles étroites, fuyait les ombres, courait toujours au milieu du trottoir comme si elle reliait des points entre les réverbères, et portait un sifflet en évidence autour du cou. Une femme prévoyante. Mieux encore, une femme consciente des possibles dangers. Soit elle s’était déjà fait agresser, soit elle anticipait. Et pourtant, elle sortait courir avant l’aube pratiquement tous les jours de la semaine. 
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il avait une bibliothèque de 300000 volumes il les avait acquis un rythme de 100 livres par jour. 100 livres par jour. 100 livres pour un propriétaire qui n'aurait jamais le temps de les lire. 100 livres orphelin de leur lecteur. inutiles, sans dessein. dès qu'un collectionneur me dit avoir plus de 5000 exemplaires dans sa bibliothèque il perd mon respect. je sais que c'est une fraude en tant que lecteur, un imposteur, un simple accumulateur , un détenteur. Et pour être un détenteur de livres il faut juste de l'argent pour les acheter et de l'espace pour les accumuler.
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- Ne m'appelle pas Kraken, merde ! J'en ai marre de tout cela.
- Ah oui ? Alors arrête de te comporter comme un céphalopode sans cervelle.
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Ici s'achève ta traque, ici debute la mienne.
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J'imagine que nous formions un drôle de trio : mon grand-père et son béret, mon frère et son intelligence affûtée, et moi et mon... je ne sais pas quoi. Je ne sais pas quel est mon trait saillant, celui qui me caractérise. Bon, maintenant, si. Maintenant, je suis le policier qui a arrêté le tueur en série le plus célèbre de l'histoire de Vitoria et qui a fini avec une balle dans la troisième circonvolution frontale de l'hémisphère gauche.
Demain, on me débranchera.
Dix jours ont passé, et je suis toujours dans le coma. Je suis prévoyant, j'ai laissé des instructions. J'ai fait mon testament quand je suis entré dans la police.
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J'ai commencé à comprendre que la réalité et la fiction étaient des soeurs jumelles, que l'une se nourrissant de l'autre. Dans toutes les histoires, il y a un postulat, une intigue et un dénouement. Un protagoniste, une force antagonique, les alliés, les ennemis, les indices... et un mentor. De quoi sommes-nous en train de parler? Dites-moi Kraken. De la fiction ou de la réalité?
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Ça arrive , parfois. Tu tombes amoureux . Au mauvais moment, de la mauvaise personne. Ça n’a rien à voir avec la volonté, les intentions, l’adéquation de la personne en question. Ce sont peut-être les phéromones, un quelconque élément volatil , intangible et pourtant bien réel .
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