D’origine zurichoise et de famille juive, Evi Guggenheim-Shbeta milite pour la paix depuis son alyah, son émigration en Israël, en 1975. Elle fut l’une des premières en 1977 à s’installer avec son mari Eyas – un Israélien arabe musulman – dans cette «oasis de paix» (traduction de l’hébreu Neve Shalom et de l’arabe Wahat al-Salam, d’après Isaïe 32,18 : mon peuple habitera une oasis de paix) imaginée par le Père dominicain Bruno Hussar, un religieux catholique d’origine juive.