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Citation de Charybde2


Tous ces gens n’étaient clairement pas des partisans du vivre-ensemble. Des pans entiers de la nébuleuse d’extrême-droite se radicalisaient, quelque chose se détraquait en profondeur dans le corps social. Le pays s’embarquait sur une voie imprévisible et dangereuse, qui n’était pas celle de la joie. Oui, quelque chose s’était perdu en route, le monde basculait dans la folie pure, dans un délire généralisé de la pire espèce, un délire renforcé par la puissance des réseaux sociaux. Messages viraux, fake news, intox, trolling, emballements collectifs, boucke de renforcement des préjugés, l’époque était un cauchemar. Le spectacle de la violence ne cessait d’alimenter la violence du Spectacle. C’était épuisant. Et le boulot à la PJ était de plus en plus pesant, avec des tonnes de paperasse à remplir. Ravard pensait parfois à tout plaquer, à quitter Paris pour la Corrèze ou le plateau des Millevaches – certes il ne pousserait tout de même pas le vice jusqu’à fréquenter Coupat et ses lieutenants. Mais il y avait sa fille et il fallait rester à Paris, où vivait Carole, son ex-femme, qui en partageait la garde avec lui. Et il fallait faire le boulot.
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