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Citation de lianne


lianne
31 décembre 2014
Je me retournai et enfilai ma veste en cuir, avant de me harnacher avec suffisamment d’armes pour déclarer une guerre à moi toute seule. J’abandonnai la maison sans un mot de plus. Je rivai mon casque sur ma tête et m’élançai dans la nuit, par la grille de derrière. Comme d’habitude, les odeurs qui envahissaient le quartier étaient saisissantes. Le mélange de parfums était un délice pour ma partie bestiale: de la nourriture, des gens, des vamps’,du sexe, encore de la nourriture, des gaz d’échappement et de l’alcool à foison sous des formes diverses. Mais Bête se concentrait surtout sur la nourriture. Ces arômes, à présent familiers, m’aidèrent à la calmer, ce qui me permit de mieux me concentrer.
Je secouai la tête pour me défaire des restes de la rage qui s’était emparée de mon être. Seul resta un tourbillon de questionnements. Si Gros Bras ignorait que Gi appartenait peut-être à une race d’êtres vénérés par le passé comme des divinités mineures, Léo le savait-il ? Le maître de la ville n’était pas bavard en ce qui concernait son passé.
J’avais été menée en bateau par les informations partielles que Gi m’avait données sur ses parents, sur son père espagnol et cette femme française qui lui avait donné son nom... Mais Léo, lui, était français. Était-il possible qu’un Anzû ait juré fidélité à la famille Pellissier dans un passé lointain ? Ou aux vampires dans leur ensemble, en les considérant tous comme membres à part entière d’une grande famille ? J’avais cru tout ce que Gi m’avait raconté.
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