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Critiques de Faith Martin (514)
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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 1 : Le c..

Une enquête dans le Oxford des années 1960, avec un couple de détective improbable, une enquête à l’ancienne qui tient la route et un final surprenant. Une première aventure plutôt réussie.

Bien sûr, on n’est ni dans le roman noir, ni dans le thriller machiavélique. Pas de psychopathe qui fait frémir, pas réellement de suspense à couper au couteau. Juste un cosy mystery de qualité.

En 1960, la, société anglaise (comme la française à la même époque) est encore très misogyne et ne laisse aucune haute fonction à une femme qui, par nature, ferait forcément moins bien qu’un homme. La jeune Trudy Loveday en fait l’amère expérience tous les jours alors qu’elle essaye de prouver qu’elle pourrait être aussi bonne policière que ses homologues masculins. Seulement, à chaque fois qu’elle réussit son coup, un collègue récupère les honneurs.

Clement Ryder est un des coroners d’Oxford. Il a une personnalité en acier trempé et terrorise les hauts gradés de la police de la ville. Quand il demande quelque chose, on l’écoute. Cet homme, ancien chirurgien, cache une faiblesse qu’il juge déshonorante. Il contient tant bien que mal les premiers symptômes de la maladie de Parkinson.

Plutôt que l’intrigue, ce sont bien les deux personnages principaux et leur interaction qui font le sel de la première partie du roman.

Un riche industriel reçoit des lettres d’un corbeau qui menace la vie de son fils. Il ne s’inquiète pas vraiment, fait tout de même protéger un minimum son rejeton et pense l’affaire réglée.

Un meurtre est alors commis, pas celui de son fils, mais celui de … son fils. C’est à dire d’un fils illégitime qu’il avait eu dans sa jeunesse avec une autre femme. Trudy Loveday qui était sur l’enquête quand il ne s’agissait que d’une affaire de lettre anonyme, est vite écartée de celle qui est chargé d’élucider le crime.

Le coroner, quant à lui, souhaite revenir sur un cold case et réclame une assistance de la police qui se fait alors une joie de lui confier Loveday.

Les deux enquêtes se poursuivent donc en parallèle et Loveday essaye de se mêler des deux avec plus ou moins de réussite, tout en supportant le caractère bougon du coroner dont elle admire pourtant l’extraordinaire esprit de déduction.

Le style de Faith Martin n’est pas le point fort du livre, mais les 280 pages en format poche se lisent vite avec de courts chapitres et un certain rythme une fois les personnages bien présentés.

Le duo de détectives est bien travaillé et leur psychologie plus poussée que dans d’autres romans du même genre. L’intrigue, sans être révolutionnaire, est agréable à suivre et le final difficile à deviner.

Les difficultés de Loveday en butte avec le machisme de son époque est souvent très drôle et apporte une légèreté bienvenue au milieu des courses poursuites, interrogatoires et autres déductions sherlockholmesienne (je sais, l’adjectif n’existe pas et est très moche, mais un amateur de roman policier comprendra tout de suite) du coroner.

Des personnages que l’on a envie de retrouver dans une autre enquête.
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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 1 : Le c..

Oxford, 1955. Un homme se penche sur le cadavre d’une jeune fille, dans une chambre luxueuse, puis se retire en volant au passage quelque chose sur la table de chevet. Cinq ans plus tard, un industriel millionnaire, victime d’un “corbeau” qui menace la vie de son fils en représailles d’une mystérieuse faute passée, fait appel à la police. Mais un fils peut en cacher un autre et le meurtre aura quand même lieu, au grand dam des policiers.



Pour Trudy Loveday, agent de police stagiaire de 19 ans en butte à la misogynie de ses collègues comme de la société tout entière (une femme flic ? Et puis quoi, encore !), et pour Clement Ryder, ancien chirurgien et désormais coroner, inflexible, brillant et peu avenant qui combat en secret sa maladie de Parkinson, c’est l’occasion de mener l’enquête et de dénouer un par un les fils de cette étrange affaire où ne tardent pas à resurgir de bien vilains secrets jusqu’alors soigneusement dissimulés derrière les murs des belles propriétés des notables d’Oxford…



"Le corbeau d'Oxford" n’est peut-être pas un grand moment de la littérature policière, et il est probable que je l’oublierai assez vite. Mais j’en ai apprécié l’écriture alerte et l’intrigue complexe et rondement menée, de même que j’ai aimé le charme un peu désuet de ce roman policier à l’ancienne - dans la pure tradition de Agatha Christie (ce qui n’est pas rien !) -, la finesse de ses analyses psychologiques ainsi que ses personnages, attachants et bien campés, au premier rang desquels celui de Trudy, jeune femme intelligente et un brin rebelle, bien décidée - dans cette société des années soixante où une femme ne saurait être que mère au foyer ou secrétaire - à se construire un avenir professionnel parmi les hommes et à égalité avec eux.



Un petit polar sympathique et bien construit, aux inflexions gentiment féministes, qui m’a offert un bon moment de détente.



[Challenge Multi-Défis 2020]

[Challenge Plumes féminines 2020]

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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 2 : Un p..

Un Pique-nique presque parfait est le deuxième tome de la série Loveday et Rider. Le Corbeau d’Oxford avait permis de faire connaissance avec le couple d’enquêteurs, Trudy Loveday une jeune stagiaire dans la police et Clement Ryder, le coroner qui voudrait faire l’impasse sur les symptômes d’un Parkinson débutant. Nous sommes dans les années 60, et c’est Oxford qui sert de décor.



Lors qu’un pique-nique au bord de la rivière, organisé par un petit groupe d’étudiants aristocrate, dont le détestable Littlejohn, une banale collision entre trois barques tourne au drame : le corps d’un étudiant est retrouvé près de la berge. Il s’est noyé. Et le capitaine Jennings a bien envie de s’en tenir au verdict non concluant du jury, et de classer l’affaire, soucieux de ne pas mettre en cause les familles huppées de la ville universitaire.



C’est compter sans le Dr Clement Ryder, qui réclame l’aide de Trudy, pour approfondir les quelques détails troublants des témoignages.



Les personnages sont sympathiques, et particulièrement la jeune Trudy dont l’obstination à se faire une place dans ce monde misogyne de la police anglaise dans les années 60. Et on apprécie les efforts didactiques du coroner pour canaliser l’intelligence vive de la jeune stagiaire, dont il pressent la compétence.



L’enquête n’est pas particulièrement originale, mais met agréablement en scène la vie quotidienne routinière, ici bouleversée, d’une petite ville anglaise.



Alors, poursuivre la série? Pourquoi pas



Merci à Babelio et aux éditions Harper Collins pour leur confiance


Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 2 : Un p..

Ce fût un plaisir de retrouver pour ce tome 2, la "so lovely" Trudy Loveday, jeune policière de dix-neuf printemps dans le Oxford des années 60.

Après un pique-nique organisé par des étudiants de la célèbre université, un cadavre est retrouvé, aussitôt, l'ex-chirurgien le Dr Clement Ryder , fait appel à Trudy pour "infiltrer ( légèrement...) le milieu huppé de St Bede's college. Le coté "intouchable" de ses fils d'excellentes familles est évoqué, la juxtaposition entre cette jeunesse dorée et celle du village ( un peu esquissée), le côté féministe de Trudy qui essaie de percer dans un métier jusque là réservé aux hommes, est très bien montré. On est dans le roman policier soft, de ceux qui peuvent plaire aux adolescentes et leur donner le ticket d'entrée pour ce genre de littérature.

Agréable, léger, distrayant . A "caler" entre deux romans policiers un peu plus costauds ...

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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 2 : Un p..

Ce deuxième tome des aventures policières de la jeune Trudy Loveday et du coroner Clement Ryder tient toutes ses promesses.

Trudy Loveday est stagiaire dans la police, en 1960 en Angleterre, à une époque où les femmes sont encore très faiblement représentées dans cette profession. Elle est d'ailleurs souvent reléguée à de simples patrouilles.

Mais depuis que le coroner l'a prise sous son aile, elle participe de temps en temps à de vraies enquêtes à ses cotés.

Dans ce volume, un étudiant est retrouvé noyé dans une rivière, alors même qu'on grand pique-nique était organisé pour fêter la fin des examens.

Mais les étudiants en question étant tous des fils et des filles d'hommes riches et puissants, il ne sera pas simple de les faire parler, c'est pourquoi Trudy Loveday va jouer les étudiantes à son tour pour espérer glaner quelques informations.

J'ai bien aimé cette enquête qui montre bien la place que les femmes occupaient dans la société, reléguées le plus souvent à la maison avec les enfants. On découvre aussi l'univers des étudiants titrés qui se croient au dessus des lois.

Une enquête pas si simple qu'elle n'en a l'air, avec du suspense et des touches d'humour.

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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 4 : Le s..

Lorsque qu'on commence le quatrième tome d'une série, on sait exactement à quoi s'attendre et c'est très reposant...

Un peu trop d'ailleurs !

Il ne se passe pas grand-chose dans cet épisode, l'enquête n'est pas folichonne et passé la découverte de l'univers de l'auteur, (Oxford, la ville universitaire dans les années 60), la série s' essouffle un peu...

Au cour d'une chasse aux oeufs de Pacques, organisée dans le domaine de Briar's Hall, pour les enfants du village, un garçonnet est retrouvé mort dans un puits. Considéré comme un accident, cela ne satisfait pas le coroner Ryder, et cela tombe bien, puisque le propriétaire du manoir, demande un approfondissement d'enquête pour satisfaire le père qui travaille pour lui.

Clement Ryder se débat toujours avec les débuts de la maladie de Parkinson, la jeune policière Loveday se débat toujours contre les réticences de ses parents qui ne voient pas d'un très bon oeil le choix professionnel de leur fille...) . La famille achète leur tout premier poste de télévision et c'est un événement...

Mis à part cet achat, rien de nouveau sous le soleil (rare à Oxford !) de cette série, que du réchauffé ! Il va falloir que Faith Martin sorte un peu de son ronron, pour ne pas lasser ses lecteurs... Seule une rapide allusion au sort des homosexuels dans les années 60, rompt un peu la routine et revêt un aspect sociétal. Ce n'est pas si lointain et pourtant cela parait le moyen âge...

Mais l'auteur ne s'appesantit pas sur ce personnage, elle préfère suggérer , rester légère.

Dans ce quatrième épisode,le lecteur est en terrain connu, facile, agréable , le revers de la médaille, c'est que ce n'est pas une lecture qui reste dans les mémoires...
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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 1 : Le c..

Premier tome d'une série qui en compte deux , pour l'instant...



Oxford, 1960 : Trudy Loveday ( 19 ans) est une toute jeune policière affrétée aux taches subalternes et quand elle a un petit succès en tant qu'enquêtrice, un collègue masculin se charge d'en récolter les honneurs. Ses parents aimeraient qu'elle quitte ce métier (qui n'en est pas un pour une femme), et qu'elle trouve un gentil mari... Mais cette dernière ne l'entend pas de cette oreille, et entend bien "faire carrière". Aussi , c'est toute contente qu'elle se voit chargée d'escorter le peu sympathique Dr Clement Ryder (médecin légiste) sur une cold-case. Une gentille façon de la mettre au placard ou qu'elle fasse tapisserie .



Eux, ( comprendre les policiers expérimentés ET tous masculins) , étant chargé d'une enquête importante: un mystérieux corbeau a menacé un riche industriel .



Dans ce premier épisode, l'auteure pose ses marques et on devine que le féminisme aura une part importante dans les prochains tomes: une femme accédant aux mêmes fonctions qu'un homme n'est pas encore chose courante et bien vue par la société des années 60. Elle parle aussi (un peu ) des privations de l'après-guerre.



La ville d'Oxford et le fait que ça se passe dans les années 60, ne sont pas exploités à fond. Je me régalerais d'avoir davantage de descriptions dans les tomes à venir...



Le duo Lovely Loveday et le Dr Clement fonctionne à merveille, bercés par une estime réciproque. Lui, a toujours eu du pouvoir et fait preuve d'autorité , terrorise, un peu les policiers supérieurs de Trudy. Il a changé de métier (chirurgien au départ) car la maladie de Parkinson est en train de le ronger...



Elle est fraîche, pleine d'ambition, a du caractère, intelligente et très jolie. Oui, ce duo improbable fonctionne à merveille et j'aurai plaisir à les retrouver prochainement...
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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 6 : Cour..

Sixième tome d'une série qui se passe dans la ville universitaire d'Oxford dans les années 60.



1962. Rien de va plus à Middle Fenton, deux jeunes gens sont morts. La première devait être sacrée "Reine de mai" au cours d'un défilé, et a été assassinée, et le second ne serait autre que son petit ami (officiel) qui, pétri de remords, se serait suicidé. Seulement le garçon était le fils du commissaire et ce dernier charge la policière Trudy Loveday et son complice le coroner Ryder de prouver son innocence , et par là-même ,ce qu'il s'est vraiment passé.

Si l'auteure fait moins dans la complicité entre ces deux personnages récurrents, c'est qu'à force on a compris. Ce tome est davantage "intense" que les autres, je lui ai trouvé plus d'"action " que dans les précédents.

La création du personnage du jeune journaliste qui a un petit peu abusé de l'innocence de Trudy en la courtisant alors qu'il avait une fiançée et ce dans l'unique but de récolter des infos de première main, ajoute un plus, même si ses tribulations sont un chouïa caricaturales (elle lui plait, mais il ne peut pas succomber à cause de son ambition professionnelle , le père de sa fiançée étant son patron...)

Le côté social et sociétal est en train de disparaitre, or c'est ce qui faisait l'ADN de cette série, le fait qu'une femme rentre dans la police dans les années 60, alors qu'il y en avait peu, était intéressant et ce serait dommage de réduire cela, uniquement à ce qui arrive à Trudy en deux lignes. La série y gagnerait en profondeur et universalité.



Bref, un tome 6 plus tonique, qui me fait espérer le tome 7 avec impatience...
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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 2 : Un p..

Le corps d’un homme a été retrouvé, flottant dans la rivière à Port Meadows, lors d’un pique-nique bien arrosé. Il s’agit de Derek Chadworth. Parmi les témoins du drame, étrangement, personne n’a rien vu, c’est tout juste si on pense qu’il était là. Tous els témoignages se ressemblent étrangement, comme si les étudiants avaient tous répété leur leçon avant. Il faut dire, que le « chef » est un notable, dont le père est influent…



Le Dr Clement Ryder relève des failles lors des témoignages et obtient qu’une enquête soit ouverte pour déterminer s’il s’agit d’un accident ou d’un meurtre. Il demande au chef de la police de lui adjoindre Trudy Loveday, stagiaire, pour l’aider dans son enquête car il a déjà travaillé avec elle, avec succès, sur une précédente affaire, ce que le chef n’apprécie guère, mais comme il n’apprécie pas que des femmes entrent dans la police, il accepte…



Ce roman propose une enquête intéressante, sur fond de sexisme, nous sommes en 1960, alors les femmes qui travaillent ne sont pas vues d’un bon œil et cela donne des réflexions savoureuses sur le sexisme dans la police, mais aussi sur l’influence des nobles sur ladite police : un coup de fil suffit pour bloquer une enquête pour que le rejeton ne soit pas inquiété !



On se promène avec plaisir dans la campagne anglaise et le duo Loveday et Ryder est plutôt attachant, même si parfois on a l’impression de se retrouver dans un épisode de « Barnaby » ce polar léger, sans hectolitres d’hémoglobine, mais plutôt orienté psycho-sociologique, est intéressant et se consomme sans modération.



Dès que j’ai découvert le livre dans ma boite aux lettres, je me suis précipitée dessus pour le lire, il faut dire que la couverture était alléchante, et en plus, il me permettait de commencer le challenge du « Mois anglais »…



C’est le premier livre de l’auteure que je lis, et j’ai vraiment envie de découvrir le premier opus de ce duo: « Le corbeau d’Oxford »…



Un grand merci à Babelio et aux éditions Harper-Collins de m’avoir permis de faire la connaissance de ce duo fort sympathique et de l’auteure que je découvre.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 1 : Le c..

Une belle découverte. Un polar anglais sympathique avec juste ce qu'il faut de suspense. En 1960, un riche industriel, Marcus Deering, reçoit des lettres anonymes. Au début, il s'en moque, mais peu à peu, il commence à avoir peur, car les menaces deviennent de plus en plus précises. L'auteur des lettres anonymes, le corbeau d'Oxford, menace de tuer son fils le lendemain à midi. Toutes les forces de police sont là à l'heure dite, mais il ne se passe rien. Toute la famille est soulagée. Mais un autre jeune homme est tué d'une bêche enfoncée dans la tête. Marcus Deering est consterné car le jeune homme en question n'est autre que son fils caché. ..

Un joli duo d'enquêteurs : Trudy Loveday, jeune stagiaire de la police d'Oxford et Clement Ryder, le coroner, ancien médecin vieillissant et reconverti dans la justice. Comme tout duo improbable, une belle complicité se dégage entre eux.

Un joli polar bien agréable à lire.
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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 7 : Récept..

A partir d'un fait météorologique réél, un froid polaire qui s'est abattu sur l'Angleterre fin décembre 1962 et qui a duré quelques semaines, Faith Martin a imaginé un jour de l'an qui tourne au drame et deux enquêteurs fictifs (Loveday et Ryder ) qui entament, là, leur septième enquête ensemble...





Il fait froid, très, très froid, mais Mrs Vander, une jolie veuve assez riche qui s'est pris d'affection pour un homme bien plus jeune qu'elle, qui, elle en est sûre, va la demander en mariage devant tous ces invités en cette nuit du nouvel an du 31 Décembre 1962 se prépare pour sa soirée. Hélas, pour elle, d'autres ont d'autres projets ! A commencer par ses jumeaux, deux affreux jeunes gens, qui sont bien décidés à tout faire capoter. Au petit matin, le jeune homme est retrouvé mort dans sa voiture.

La jeune policière Trudy qui essaie toujours de faire ses preuves dans ce commissariat hostile et machiste (elle est la seule femme..) va bénéficier des conditions météo et du manque d'effectifs pour démarrer officiellement SA première enquête. ( Enfin ! )

Elle sera aidée (comme d'habitude ) par son fidéle ami, le coroner Ryder qui a reçu la visite de son fils et qui fait tout pour lui cacher sa maladie de Parkinson...





Pour qui suit les aventures de ces deux-là, ce septième tome est une victoire : Trudy monte en grade !

Pour qui suit les aventures de ces deux-là, l'ajout d'un nouveau personnage masculin ajoute du piment à deux situations qui s'embourbaient...

Et pour qui aime cette série, cette idée d'avoir choisi un nouvel an et une fête comme point de départ, d'y avoir incorporé une composante incontournable qui ralentit tout, refroidit tout le monde , rend tout compliqué , mais qui, au final, est bénéfique à l'avancée professionnelle de Trudy est un coup de génie !

J'ai adoré ce tome : l'histoire policière, la météo, les évolutions, l'ajout du fils. Tout ! Et surtout ,cette ambiance ouatée mais dangereuse qui tourne autour du froid...
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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 3 : Meur..

Troisième volume de la saga Loveday & Ryder, et je vais faire une petite pause car à enchaîner les tomes, je perds un peu de l’enthousiasme que j’avais au tout début. Comme j’ai bien l’intention de poursuivre, je préfère espacer mes lectures pour éviter l’overdose qui se profile. Ce fut une bonne lecture, mais je n’ai pas été aussi transportée que lors des précédentes.



Cette fois-ci le duo de choc Loveday & Ryder se voit propulser dans un concours de miss suite à la mort de l’une des candidates. Et en fouillant un petit peu plus, le coroner et la jeune policière se rendent compte que les choses sont probablement plus compliquées qu’il n’y parait. Trudy et Clement se retrouvent en mission d’infiltration, et peut-être à leur risques et périls.



Comme je le disais, je suis moins entrée dans l’histoire de ce troisième tome. Je ne sais pas si c’est dû au fait d’avoir enchaîné les histoires ou bien si l’enquête était moins palpitante ou le « sujet » moins stimulant, mais je n’ai pas retrouvé le même engouement. L’enquête en elle-même m’a semblé un peu fouillis. J’avais du mal à repérer le fil conducteur. Je pense que c’est en parti dû au fait que le lecteur n’est pas assez intégré dans la recherche du coupable. Au final, nous « subissons » l’enquête sans pouvoir y prendre part. Le coupable nous est donné comme cela sans nous laisser la possibilité d’étudier les indices (inexistants) ou les témoignages. Clement délivre sa conclusion et hop, c’est bouclé.



Je retrouve aussi un schéma récurrent dans la construction du récit. L’identité du coupable finit vite par être une évidence à cause de cela, mais sans qu’on comprenne ce qui le motive. Je ne sais pas si je suis très claire, et je ne peux pas trop développer sans spoiler, mais l’auteur utilise un procédé à chaque fois qui exclut le coupable et si on l’a repéré, on trouve rapidement qui est qui.



Autre point qui m’a chagriné : le manque d’évolution. Trudy, par exemple, reste encore trop naïve, trop gauche, trop excessive. Cela fait un an maintenant qu’elle travaille avec Ryder, et pourtant, la présence du coroner ne semble pas l’avoir changé dans sa façon de faire son métier. Je ne m’attends pas à ce qu’elle résolve les enquêtes toute seule, mais j’aimerai la voir être un peu plus mature et également que son expérience devienne une force. Peu de changement aussi au niveau de la hiérarchie de la jeune femme… Je sais que cela va être un très long processus vu l’époque et le milieu, mais quand même… Trudy a fait ses preuves, résolu avec Ryder trois homicides, mais rien ne change…



A côté de cela, par contre, la dynamique de Loveday & Ryder est toujours aussi intéressante à suivre. On voit un rapprochement certain avec une bascule plus nette vers une amitié sincère. Le fait que l’un comme l’autre fasse un pas dans la vie privée de son partenaire efface encore un peu plus certaines barrières. J’espère que cela renforcera leur complicité à l’avenir.



D’ailleurs un événement tout particulier à la fin de ce troisième tome pourrait bien être un énorme chamboulement qui irait dans ce sens. Du moins je l’espère grandement, car si l’auteur se décide à jouer cette carte, la saga pourrait devenir encore une intéressante. Jusqu’ici, le travail sur la psychologie et les relations humaines de l’auteur m’ont beaucoup plu, et j’aimerai en voir encore davantage. Je croise les doigts pour que mon souhait soit exhaussé, et que cela me redonne envie de me replonger dans les aventures de ce duo aussi improbable que fantastique.

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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 2 : Un p..

Deuxième aventure en compagnie de Loveday & Ryder, et je suis toujours aussi fan du duo que forment la jeune policière stagiaire et le coroner anglais. Nous sommes loin des thrillers glaçants, certes, mais Faith Martin n'épargne pas non plus nos héros et ses lecteurs en mettant en avant la part d'ombre de tout un chacun. Nouveau crime, nouvelle ambiance, et cette fois-ci, ce sont les étudiants de la prestigieuse université d'Oxford qui sont mis en avant.



Suite à un pique-nique bien arrosé, un étudiant est retrouvé noyé dans les eaux de Port Meadow, tout près d'Oxford. Si à première vue, la mort pourrait sembler accidentelle, les témoignages un peu nébuleux des témoins poussent Clement à se poser des questions. Y a-t-il anguille sous roche, ou les jeunes gens veulent-ils tout simplement ne pas entacher leurs réputations avec une petite beuverie qui aurait mal tourné ? Un mystère que le coroner décide d'élucider avec notre jeune Truddy, toujours partante pour sortir de sa monotonie au commissariat. Et cette fois-ci, notre héroïne va devoir donner de sa personne. Elle est mandatée pour s'infiltrer parmi les étudiants et glaner des informations. Un nouveau challenge électrisant mais qui pourrait aussi se révéler dangereux.



Comme pour le premier tome, Faith Martin nous entraîne dans une enquête où les apparences sont trompeuses. Navigant entre fausses pistes, coupable idéal et corruption, nous découvrons un petit peu plus la société londonienne à travers ses étudiants aisés et les passe-droits que certains s'accordent au vu de leur rang. Trudy va encore une fois apprendre que le monde n'est pas aussi idyllique qu'elle l'aimerait et comprendre combien les riches et les biens nés peuvent se sentir au-dessus des lois. La justice est une machine à deux vitesses et qui n'est pas toujours respectée par ceux d'en haut. Mais la jeune femme n'en perd pas sa ferveur et son envie de poursuivre sa carrière. Elle va devoir s'endurcir, perdre peu à peu sa naïveté et apprendre à esquiver pour atteindre son but. Et j'apprécie vraiment le contraste entre le monde "réel" et sa vision un peu utopique de ce qu'il devrait être. En plus de rendre le personnage plus attendrissant, il y a cet idéal pour lequel elle se bat qui redonne un peu foi en l'humanité. Le roman perd de sa noirceur grâce à elle. Trudy est le rayon de soleil dans une journée brumeuse, l'anti cynisme qui fait toute la différence.



Et pourtant, au fil de l'enquête, ce que nous apprenons n'a rien de très plaisant. Encore une fois, les apparences sont trompeuses et quand les langues se délient enfin et que nos deux enquêteurs mettent le doigt sur l'élément clé de toute cette affaire, il y a de quoi perdre son sang-froid. La différence des classes est encore plus mise en avant dans ce deuxième tome, et l'on voit combien les riches tout comme les personnes d'un certain rang, se croient au-dessus des lois et voient le petit peuple comme de la chair à canon. C'est révoltant et par le biais de Trudy, ce sentiment est exacerbé. Et on pourrait croire que cela nous empêche d'avoir une certaine partialité, mais au contraire, j'ai trouvé que c'était plutôt une manière de mettre en avant la souffrance de ceux d'en bas. Et aussi par la même occasion, de permettre à notre héroïne d'apprendre que la justice comme la police peuvent être corrompues. Une leçon difficile à avaler pour notre jeune idéaliste, mais primordiale.



Quant à notre duo Loveday & Ryder, il est toujours aussi efficace. On voit que leur relation commence à évoluer doucement, chacun voyant l'autre comme un ami sans utiliser le terme à haute voix. C'est touchant et mignon, même si j'avoue que j'aimerai les voir être encore plus proches. De façon tout à fait platonique, j'entends bien. Pour moi Clement est un mentor quelqu'un qui comprend Trudy, voit son potentiel et va l'aider à grimper les échelons. Rien de plus. Mais, notamment avec sa maladie, je me dis que passer la barrière du secret serait génial. Alors oui, le coroner est quelqu'un de fier, un homme de surcroît et british pour en rajouter, mais je pense que ce cap donnerait encore plus à la dynamique du duo. J'espère que l'on verra Ryder se confier car cela devrait changer leur dynamique et la rendre encore meilleure.



Un deuxième tome qui m'a beaucoup plu, si bien que je vais enchaîner avec le troisième. L'enquête est prenante, l'auteur nous met dans les baskets de Trudy nous permettant de jouer les détectives et d'essayer de découvrir le coupable en faisant travailler nos méninges, et encore une fois, le travail psychologique et sur les émotions des protagonistes fait vraiment la différence. Une saga très humaine à bien des niveaux.

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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 1 : Le c..

J’avais envie d’un roman policier pas trop noir ou glauque et je me suis souvenue que j’avais le premier tome de Loveday & Ryder dans ma pile à lire depuis un petit moment déjà… Le corbeau d'Oxford semblait parfaitement convenir à mon envie du moment, je me suis donc lancée dans l’aventure de ce duo assez improbable.



J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire au début. Venant de finir un roman qui ne m’avait pas vraiment plu, je me suis dit que j’avais décidément la poisse. Mais comme à mon habitude, j’ai persévéré. Il faut dire que c’est le premier tome d’une saga, et que l’auteur prend le temps de nous présenter ces deux héros (peut-être un peu trop avant de rentrer dans le vif du sujet). Elle pose bien ses bases, nous explique le contexte, la psychologie des personnages et tout le cheminement qui va faire que la jeune stagiaire et le vieux coroner vont finir par faire équipe.



Et cela prend du temps. Loin d’être inintéressant, cette entrée en matière manquait tout de même un peu de peps pour moi. Mais dès le moment où l’enquête débute vraiment, je me suis prise en jeu et j’avais hâte de découvrir qui étaient les coupables de cette double enquête. J’ai d’ailleurs même très envie de poursuivre avec le tome deux.



L’histoire commence avec un corbeau menaçant l’un des lords de la couronne. Très vagues, les lettres de menaces ne donnent pas vraiment d’indice clair sur le chantage et nous sommes dans le flou total jusqu’à ce que le corbeau entre vraiment en action. Sa victime semble d’ailleurs mystérieusement liée à une autre affaire dont le verdict chagrine le Docteur Ryder. Coïncidence ou nouvel indice, c’est à nos deux enquêteurs qu’il va falloir le déterminer.



Plusieurs points très positifs pour moi : Loveday et Ryder pour commencer. Nous sommes dans les années 60 et Trudy est une jeune stagiaire de dix-neuf ans, fraichement assignée à un commissariat. Son chef ne sait pas trop quoi faire d’elle… C’est une femme dans un monde exclusivement masculin… On oscille donc entre paternalisme, préjugé et machisme. Mais Trudy ne se laisse pas démonter et son enthousiasme fait chaud au cœur. Ryder est un ancien chirurgien devenu coroner. Il est atteint de la maladie de Parkinson et l’on sent combien le fait de voir son corps diminuer est un coup dur pour cet homme toujours actif et épris de justice. Deux opposés qui finissent par se trouver et aller au-delà des apparences. Un duo dont on ne voit que les prémisses ici mais qui déjà envoie du lourd.



Les deux enquêtes imbriquées sont aussi une idée très ingénieuse. Trudy est le pont pour le lecteur entre les deux affaires. On voit donc petit à petit les avancées, les liens potentiels et tous les protagonistes venir sur le devant de la scène. Ce n’est pas un schéma narratif évident, mais Faith Martin s’en tire à merveille. J’avais des soupçons, mais au final j’étais totalement à côté, ce qui est une bonne chose car je n’aime pas vraiment deviner ce qu’il se passe. Le fait aussi d’avoir une multitude de points de vue était très intéressant. On arrive à comprendre la façon de penser des protagonistes, de voir d’autres facettes des situations, et clairement l’auteur a fait un gros travail sur la psychologie de ses personnages. C’est très réussi. Le cheminement progressif de la résolution des enquêtes permet aussi de bien tout comprendre et de voir comment le duo de choc parvient à démêler le vrai du faux et à mettre toutes les pièces du puzzle ensemble.

Un début donc qui m’a un peu fait peur mais qui au final se termine sur une très bonne note. Je me suis attachée à Trudy sans aucun mal et Ryder est un vieux bougon pas forcément commode mais qui a son charme. Les enquêtes étaient prenantes et sans fausse note. Efficace et prometteur pour la suite.

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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 3 : Meur..

Troisième tome des enquêtes de la stagiaire dans la police d'Oxford, Loveday, et son mentor, le Dr Ryder, coroner.



La ville va connaître son premier concours de beauté orchestré par une entreprise locale, une des participantes est retrouvée morte et contre l'avis de tous, Loveday et Ryder pensent à un meurtre. Loveday va être infiltrée ( comprenez qu'elle va devoir défiler en maillot de bain, ce qui la stresse un maximum, on est en 1960 et si ses parents savaient.. )



Très vite, les choses se corsent ...



Ce qui me plaît dans cette série un peu fade, c'est son aspect historique ; cette jeune femme (19 ans) qui veut absolument exercer un métier "d'homme", alors que sa famille préférerait la voir chercher un mari, les difficultés qu'elle rencontre côté collègues, (bien machos, les collègues ), sa pudeur lors des essayages en coulisses, le fait que ses parents n'aient pas encore de téléphone chez eux, à la différence du coroner Ryder, de milieu plus aisé. Oui, toutes ces petits détails qui fait qu'on se sent vraiment dans les années 60, mais il y en a si peu !



Et comme l'enquête manque cruellement de suspens, et comme dans ce tome , la jeune femme et son mentor ne sont pas souvent en contact, vu qu'elle concoure comme Miss, tandis que lui est juré, je n'ai pas eu grand chose à me mettre sous la dent.



D'autant, que je me suis spoilée toute seule, vu que j'ai lu le tome 4 avant ce troisième tome, vu que ma médiathèque s'est emmêlée les pinceaux. et a acheté le 4 avant le 3..



A un moment, j'ai cru que cette série prenait un virage sous les Feux de l'amourrrr, mais non, cette série n'en prend pas le chemin. Dommage, ça aurait pu me réveiller !



J'avais un(e) meilleur(e) suspect(e) que le coupable à la fin...



A voir pour la suite, si l'auteure rend l'intrigue plus croustillante, plus historique, plus corsée, plus, plus...
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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 1 : Le c..

Très bonne surprise à la lecture de ce policier, il est plus proche des enquêtes d'Agatha Christie que de celles de M.C. Beaton, et mis à part sa couverture (jolie cela dit) ce n'est absolument pas un Cosy Mystery !



Série découverte grâce à une Masse Critique de Babelio qui m'a envoyé le tome 2 et j'ai acheté le premier pour commencer par le début. J'ai l'habitude d'acheter au moins un livre de l'éditeur qui m'en a offert un ! Et j'ai fait quelques découvertes très sympathiques.



L'histoire se déroule à Oxford en 1960. Trudy Loveday est une jolie policière en uniforme, stagiaire de 19 ans. Elle n'est pas prise au sérieux par ses collègues et encore moins par sa hiérarchie. Ses parents aussi pensent qu'elle ferait mieux de se marier et de faire des enfants, de rester à sa place ! Situation courante à cette époque. Mais Trudy est une jeune fille intelligente, vive, curieuse et ambitieuse et se sent capable de faire bonne figure face à la mauvaise volonté du poste de police.



Clément Ryder est un honorable ancien chirurgien cardiaque qui a décidé d'arrêter d'opérer pour cause de Maladie de Parkinson. Il a fait des études de droit afin de pouvoir devenir Coroner.



Un corbeau envoie des lettres de menaces à un homme d'affaires prospère, Sir Marcus Deering en lui demandant de se racheter. Un meurtre est commis et le Dr Ryder convaincu qu'une précédente affaire 5 ans plus tôt, où apparaissait le jeune homme assassiné, n'a pas été traitée correctement mais n'ayant pas de très bonnes raisons à faire valoir pour rouvrir le dossier il demande au Capitaine Jennings de lui adjoindre un élément non indispensable mais officiel de son poste police.



Trudy Loveday est toute désignée, Jennings la jugeant idiote et embarrassante car c'est une femme et ça ne devrait pas exister dans la police !



Voici le duo improbable réunit et leur enquête va pouvoir commencer. Mensonges, secrets, corruption vont être au rendez-vous.



Construit comme un policier classique, avec des personnages attachants ou ridicules, représentant de cette époque hautement machiste, il se lit facilement et n'est pas rempli d'élucubrations ni de romance !



Mon regret est que Oxford et ses environs soient si peu décrits ni même utilisés comme trame, c'est dommage car je trouve que c'est un plus de pouvoir imaginer dans quel cadre se déroule l'histoire.



CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 5 : Feu ..

Lorsque l'on arrive au tome 5 d'une série, c'est que l'on y trouve son compte. Et pourtant, passée la découverte de l'univers que propose l'auteure (Oxford dans les années 60), je m'ennuyais un tout petit peu... je trouvais que la série patinait, entre la maladie ( Parkinson) du coroner Ryder, et l'envie de ne pas correspondre à ce que la société de l'époque attendait de Miss Loveday ( à savoir, qu'à 20 ans, elle se marie, fasse des gosses, et ne cherche surtout pas à bosser...), tome après tome, on se lasse.

Oui, MAIS, dans ce tome 5, ça pétille , enfin !

Il aura suffit à l'auteure, d'introduire un nouveau personnage, un "bad" personnage (pour l'époque ...), pour qu'il se passe enfin quelque chose, pour que le monde ne tourne pas rond ( le gentil duo d'enquêteurs hyper doués , ,mais personne ne s'en aperçoit ; eux seuls ,contre l'institution policière.)

Cela apporte du piment au niveau "vie sociale", mais qu'en est-il de l'enquête ?

Là aussi , ça fonctionne, et la chute est originale, je n'avais rien vu venir...



A la suite, d'un article de journal, que la police ne peut ignorer, Loveday et Ryder vont enquêter sur une affaire classée comme "accidentelle". Un feu d'artifice familial qui a mal tourné.



Le roman ne fait que 283 pages, personnellement, j'en aurais voulu davantage ! Plus de descriptions sur l'époque, sur Oxford, plus d'introspection des personnages,

Vivement le suivant, j'espère que le nouveau personnage sera récurrent ...
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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 3 : Meur..

Ce troisième volume des aventures de la jeune policière Trudy Loveday et du coroner Clement Ryder a été très plaisant à lire.

J’ai bien aimé découvrir les coulisses d’un concours de beauté, surtout que Trudy va devoir y participer pour tenter de déjouer les plans d’une personne malveillante.

Le lien qui unit Trudy et le coroner est assez peu traité dans ce volume, qui manque un peu de piquant par rapport aux deux précédents tomes.

Heureusement, la fin réserve un gros suspense.

L’intrigue est basique, le nom du coupable ne m’a pas surprise, mais l’ambiance de la vie à Oxford en 1960 est agréable, même si elle n’est pas beaucoup développée.

Un roman léger et distrayant qui a le mérite de mettre à l’honneur une jeune policière, à une époque où les femmes n’étaient pas encore bien acceptées dans le monde du travail et encore moins dans l’univers très masculin de la police.

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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 1 : Le c..

Un petit polar à la crème anglaise ?

Une jeune policière et un vieux médecin légiste vont faire équipe pour résoudre une affaire de chantage et de meurtre à Oxford, dans les années 60.

Trudy Loveday est encore inexpérimentée et souvent reléguée à des tâches administratives, Clement Ryder quant à lui, est un vieux ronchon obstiné qui obtient souvent ce qu’il veut à forcer de râler.

Ils vont devoir s’immiscer dans la vie de Sir Marcus Deering, un riche industriel qui a reçu d’étranges lettres de menaces.

L’évocation de la vie à Oxford dans les années 60 n’est pas vraiment détaillée.

On voit cependant que le rôle des femmes au sein de la police est encore très limité.

L’intrigue est assez simple, je n’ai pas été surprise par le nom du coupable mais ça reste un petit roman agréable à lire grâce au duo Loveday-Ryder, deux personnages avec du caractère.

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Une enquête de Loveday & Ryder, tome 2 : Un p..

Je remercie Babelio et les éditions Harper Colins pour l'envoi de ce livre et leur confiance.

Je viens de découvrir une chouette série. Je me suis coulée avec délice dans ce cosy mystery. L'écriture de l'auteur est très agréable et les pages s'enchaînent sans qu'on s'en rende compte.



L'ambiance m'a beaucoup plu: le début des années 60, la place des femmes dans la société, en particulier dans le monde du travail et de la police, les étudiants que l'on qualifierait aujourd’hui de "fils à papa" qui dominent la société estudiantine.

J'ai également trouvé les personnages principaux très attachants entre le Dr Clément ex chirurgien qui cache ses problèmes de santé mais dont l'esprit est terriblement affûté et une jeune fille qui tente de faire sa place dans le monde du travail.



Été 1960, les étudiants de Saint Bede'Collège savourent la fin de l'année scolaire lors d'une fête organisée par L'étudiant Little John. Pique nique au bord de la rivière, promenade en barques. Tout semble parfait. Jusqu'à ce que le corps de Derek Chadworth soit retrouvé flottant dans l'eau.

Le plus étonnant, c'est que d'après les témoignages des étudiants, personne est capable de dire si le défunt était présent à la fête.



Ces témoignages flous mettent la puce à l'oreille du coroner le Dr Clement Ryder qui décide de mener l'enquête en compagnie de la jeune Trudy Loveday, stagiaire à la police et reléguée à des tâches ingrates.

Pour obtenir des brins d'informations, la jeune fille se fait passer pour une étudiante.



J'ai beaucoup apprécié cette lecture et je vais poursuivre la découverte de cette série.
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