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Critiques de Fatima Ammari-B (15)
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Inner City Blues - Intégrale

Inner City, septembre 1972. Arnold et Willie Brown sont deux petits malfrats qui volent les bagnoles pour les refourguer à Moe, garagiste et receleur. Cette fois-ci, ils lui ramène du haut de gamme : intérieur cuir, autoradio et mini-bar. Le seul hic est que cette voiture appartient à un certain Yaphet Kotto, un mafieux très influent. Les deux frangins n'ont d'autre choix que de la ramener à son propriétaire. Ce dernier veut bien passer l'éponge sur cette maladresse à la seule condition qu'Arnold et Willie bossent pour lui. Pour cette fois, il leur faut retrouver un certain Franck mais surtout l'argent qu'il a volé. Une fois l'affaire accomplie et récompensée, Yaphet Kotto leur propose une autre mission...



Cette intégrale, qui fleure bon les pattes d'eph', les grosses cylindrées, les moumoutes (sur la tête et le volant), les poursuites à la Starsky et Hutch, réunit les trois albums parus entre 2003 et 2005. L'on a ici trois versions différentes d'un même événement, du point de vue d'Arnold et Willie, qui graviront rapidement les échelons de la mafia locale, de Priest, un dealer et de Yaphet Kotto, un des grands pontes de la mafia locale. Trois versions qui aboutissent toutes au même résultat. Fatima Ammari-B nous offre une intégrale au scénario implacable, parfaitement maîtrisé et intelligent dans lequel les actions s'enchainent et l'humour ne manque pas. L'ambiance très 70's et afro est délectable à souhait. Graphiquement, le trait reconnaissable et original de Brüno sied parfaitement à cette ambiance, de même que la palette de couleurs vive.
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Inner City Blues, tome 3 : Yaphet Kotto

Comme on s’en doutait après la lecture du second tome, c’est la même histoire que dans les premiers tomes raconté du point de vue d’un autre personnage, cette façon de raconter l’histoire, périlleuse, est une énorme réussite. C’est une histoire de milieu mafieu, de magouilles, mais aussi une ambiance des années 70 absolument ébouriffante. Chaque image, chaque planche, chaque dialogue, chaque caractère, absolument tout est maîtrisé au micron près, on a l’impression que chaque illustration est exactement à sa place, chaque noir, chaque couleur, chaque mot ne pourrait être remplacé par un autre. C’est Pulp Fiction mais en mieux (déjà que Pulp Fiction c’est génial). L’œuvre de Brûno, avec Atar Gull, Nemo, Tyler Cross, Biotope, m’a déjà fortement enthousiasmé, j’en suis fan, et découvrir encore une nouvelle création de ce niveau, c’est du pur bonheur !

La claque ! Moi qui pensait déjà bien connaître cet auteur, cette nouvelle lecture m’a complètement subjugué.
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Inner City Blues, tome 2 : Priest

Deuxième tome de cette série, toujours le dessin génialissime de Brüno qui s’éclate complètement dans cette ambiance seventies, et surprise, le récit ne prend pas la suite du premier tome, il démarre avant pour terminer quelques seconde après la fin du premier. Les personnages principaux du premier tome, Arnold et Willie, passent au second plan, le récit est centré sur le personnage de Priest, sorti de tôle, frère d’un Gourou de secte, qui tente de reprendre sa place dans le milieu. Le rythme est sur un faux lent, pas de dialogues inutiles, quelques tergiversations subtiles sur des sujet sans rapport, l’art contemporain, la musique, le showbiz, les burgers, la boxe, les sectes… Tout est parfaitement rythmé, maîtrisé, c’est du grand Art.
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Inner City Blues, tome 1 : Arnold et Willie

Il y a des auteurs, c'est comme ça, vous voyez leur nom sur la couverture et vous savez que c'est une BD qui va vous plaire. Parce que vous accrochez à son style, à ce qu'il raconte.

Bon, je ne suis pas complètement réceptive à tous les thèmes chers à Brüno mais, lui, c'est un des auteurs auxquels j'accroche particulièrement.

Ici, il nous entraine dans une série aux effluves de série des années 70.

Nous suivons deux frères qui deviennent les exécuteurs d'un parrain de la mafia ou qui en à tout l'air.

Ca pétarade dans tous les sens, ça ne parle pas des masses mais le dessin est très expressif (j'adore le trait si particulier de Brüno).

Je me précipite donc sur la suite
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Inner City Blues, tome 3 : Yaphet Kotto

Troisième vision de l'histoire qui nous occupe depuis le premier tome.

Les évènements sont, cette fois, vécus par Yaphet Kotto qui en dans une position des plus inconfortables et qui, si elle n'était pas évoquée dans les deux tomes précédents, n'en jette pas moins la lumière sur des évènements qui s'y déroulent; cette histoire éclairant les autres...et inversement.

Très belle réussite que cette trilogie dont le seul tord est de ne pas être une tétralogie ou juste compter plus de planches.

Je regrette de quitter l'histoire maintenant, j'aurais aimé qu'elle continue et savoir ce qu'il advient après...

Je salue, une fois de plus, le dessin de Brüno...je suis décidément fan.
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Inner City Blues, tome 2 : Priest

Seconde facette d'une même histoire - procédé cher à des réalisateurs comme Altman ou Tarantino - nous suivons maintenant le charismatique Priest qui se démarquait déjà dans le premier tome de cette série très réussie ayant pour fond les milieux mafieux des années 70.

L'histoire est très prenante, la narration est fluide et parfaitement rythmée, sans a-coups.

J'ai vraiment apprécié les références (à peine) dissimulées dans le récit...

Et ce Brüno, quel génie du dessin.

J'adore!

Vite, la suite et la fin
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Inner City Blues, tome 3 : Yaphet Kotto

Je suis un peu déçue par cette fin de série. Je la trouve un peu trop prévisible.

Mais globalement, la série me plait beaucoup. La construction en chapitre concentrer sur chaque personnage, qui se croisent... c'est très fort.

Et il y a l'ambiance.... encore plus marqué dans ce 3ème tome, avec les pauses musicales, les danseuses..... par moment j'avais l'impression d'être dans le film Gloria.

Donc je ne savais pas pourquoi j'avais fait sortir cette série de la réserve de la médiathèque, mais je suis tout à fait satisfaite de ce choix.
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Inner City Blues, tome 2 : Priest

Ah zut....

Je pensais reprendre ma lecture à la suite du premier tome.... qui s'était fini de façon un peu brutale. Mais pas du tout.... nouveau chapitre, nouveau point de vue sur l'histoire.... ah... ça me rappelle quelque chose vue au cinéma... Surtout quand il est question de la recette d'un hamburger...

Mais j'aime bien cette construction.... j'imagine que le troisième tome va donner un troisième éclairage à la scène finale commune aux trois..... et qui au final est le seul truc qui m’intéresse.

Vite, la suite
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Inner City Blues, tome 1 : Arnold et Willie

A chaque fois que j’ouvre une BD de Brüno, ça me fait le même effet, je suis émerveillé par le dessin, la gamme de couleur psychédélique, beaucoup d’orange et de violet, le trait épais, les contrastes forts et lumineux, les représentations de la ville détaillées, un foisonnement de traits et de couleurs, des silhouettes rétros. Il y a dans cette bande dessinée un atmosphère seventies absolument envoûtante, on ressent les bruits, les sons, la température, et même les odeurs. Le récit dans ce premier tome, c’est un peu Pulp Fiction, deux frères travaillant pour la pègre effectuent quelques contrats sordides. Le scénario ressemble beaucoup à Pulp Fiction de Tarentino, et ce qui pourrait être un reproche est en fait un grande qualité : Si je place le film de Tarantino dans le Panthéon du cinéma, j’ai eu encore plus de plaisir à lire cette bande dessinée absolument géniale.
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Inner City Blues, tome 1 : Arnold et Willie

Je ne sais pas trop pourquoi j'ai fait sortir cette petite série de BD de la réserve de la médiathèque.

Globalement j'ai bien aimé cette lecture. Une plongée dans les années 70, du côté des mafieux. Ca m'a un peu fait penser à Starky et Hutch que je regardais quand j'étais gamine : une ambiance un peu particulière.

Ce qui m'a déçu dans cette lecture, c'est le fait de n'avoir qu'un chapitre de l'histoire qui ne peut pas être lu tout seul. Il faut absolument poursuivre pour comprendre.
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Inner City Blues, tome 1 : Arnold et Willie

Inner City Blues, c'est d'abord une black attitude. C'est également un tempo soul music. Et enfin, c'est surtout une sorte de décortication amusante des milieux mafieux en plein seventies. On respire en effet l'air de cette époque bien particulière entre les couleurs flashies et psychédéliques et ce design rétro. J'ai adoré notamment l'ambiance qui se dégage de cette oeuvre !



Pourtant, cette bd ne partait pas gagnante dans mon coeur. Le graphisme me paraissait si étrange avec ses traits si épais. Et puis, les histoires de gangsters, on en a déjà vu des tonnes ! Mais non, c'est justement tout l'effet inverse qui s'est produit à mesure que j'avançais dans cette lecture qui procure un plaisir non dissimulable.



Le scénario est parfaitement maîtrisé avec notamment un exercice de style magistral qui raconte le point de vue de plusieurs personnages à chacun des tomes. Et puis, il y a surtout les à côtés avec les soap movies qui retiennent l'attention de tueurs à gages sans compter les oeuvres artistiques les plus kitchs qu'on se mettait à collectionner. Que dire également de ces déhanchements sur les pistes de dance-floor au milieux de jolies filles se prénommant Pamela ou Sue.



C'est bien tous ces petits détails qui font que le monde de cet Inner City fonctionne à merveille.
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Inner City Blues - Intégrale

J'ai beaucoup hésité avant de me plonger dans cette intégrale car j'ai découvert le travail de Brüno avec le catastrophique Biotope, dont l'évocation me provoque encore des sueurs froides. Cependant, sur les conseils insistants de Toinou, j'ai décidé de lui laisser une seconde chance de me plaire... et c'est plutôt réussi avec Inner City Blues, un récit à l'ambiance délicieusement rétro.



Cette intégrale rassemble trois tomes, soit trois versions de la même histoire vue successivement par Arnold et Willie, Priest et enfin Yaphet Kotto. Ce genre d'exercice ne supporte pas l'approximation ; la construction doit être irréprochable si l'on ne veut pas lasser ou perdre le lecteur. Ici, la prise de risques a payé puisque l'on saute d'un point de vue à un autre très aisément et que les ficelles ne se dévoilent pas trop rapidement. On découvre petit à petit les personnages, leurs intérêts et leur but. Chaque version vient éclairer la précédente avec beaucoup de finesse, et l'on se passionne vite pour les complots et magouilles qui régissent l'univers de la mafia.



Outre le scénario impeccable, les graphismes se révèlent parfaitement adaptés au récit. On pourrait douter de l'adéquation entre cette histoire finalement très sombre et les illustrations colorées voire "cartoonesques" de Brüno, mais la sauce prend dès le début. L'ambiance afro et très 70's est parfaitement retranscrite et certaines planches sont un véritable délice (je pense ici plus particulièrement à celles du club). J'ai beaucoup aimé également les nombreuses références à l'art qu'on ne s'attendrait pas à trouver dans une bande dessinée ayant pour sujet la mafia. Le trait minimaliste et anguleux de Brüno rappelle d'ailleurs beaucoup les masques et statues africaines dont les pages sont truffées. L'humour, très pince-sans-rire, fait malheureusement une trop courte percée. Autre petit bémol : la fin très ouverte (ou plutôt la non-fin) m'a beaucoup déconcertée, à tel point que je suis allée vérifier sur Internet que cette série était vraiment terminée. Je suis néanmoins très agréablement surprise par Inner City Blues !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Inner City Blues, tome 2 : Priest

Après avoir suivi les deux petites frappes, Arnold et Willie Brown, et leur ascension au sein de la maffia locale, c’est le personnage de Priest que l’on va suivre dans ce deuxième tome.



Alors que le scénario semblait être le point faible du premier tome, le fait de reprendre la même histoire à travers le regard d’un autre personnage, va finalement faire de cette faiblesse le principal attrait de cette série.



Ainsi, l’intervention anodine des membres de la secte de Rahool qui faisait office d’anecdote amusante dans le premier tome, va prendre une autre dimension dans cet album. La scène de Priest ventant les mérites de son tableau du peintre Chris Bardini dans le tome précédent, faisait un peu penser à la scène du ‘Kundelich’ dans le film ‘Les trois frères’ et va également être reprise dans un cadre plus large.



Finalement, le grand désavantage de ces deux tomes se déroulant dans le même espace-temps, est que l’on sous-estime fortement le scénario du premier album et également que la télé que Priest avait explosé dans le tome précédent fonctionne à nouveau. Car il faut bien avouer que les dialogues de cette émission à la con que regardent les deux gardes du corps de Priest sont plutôt énervants à suivre et que l’on finirait presque par aller l’exploser nous-mêmes cette p..... de télé.



L’ambiance dégagée par cette bande dessinée reste géniale et respire les seventies et la culture afro-américaine de la couverture à la dernière page. Et ce n’est pas l’arrivée de deux nouveaux personnages (Cassius et Jimmy le Texan), qui ont la particularité d’être blanc, qui va nous sortir de cet univers black succulent.



Bref, un excellent deuxième tome qui remettra certainement en question l’avis de ceux qui furent déçu par le scénario du premier album, car les deux récits s’entremêlent ici de manière brillante.

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Inner City Blues, tome 1 : Arnold et Willie

Bienvenue dans l’ambiance afro-américaine des seventies : la Soul Music des années Motown, les quartiers blacks, les grosses voitures américaines, les pantalons pattes d’eph, les coupes afro et les chemises à cols pointus.



C’est dans cet univers contrastant couleurs vives et musique black d’un côté et drogue, meurtres et banditisme de l’autre, que l’on va suivre deux petites frappes, Arnold et Willie Brown, qui vont progressivement gravir les échelons de la maffia locale.



Sur base de ce premier tome, le scénario Fatima Ammari-b n’a pas grand-chose d’original et reprend tous les codes du genre, dans une mise en place linéaire, bien rythmée, mais sans surprises. Attendons donc les tomes suivants pour voir comment ceux-ci vont s’entremêler avec celui-ci, car c’est apparemment sur ce principe que fonctionne la série.



Le dessin de Brüno contribue à installer l'ambiance jazzy des années 70, avec un style ayant un petit air de comics et des personnages attachants, tout en rondeur. L’enchaînement de cases peu remplies contribue également à la lecture rapide de ce premier album.



Bref, malgré une ambiance sympa et des personnages attachants, il faudra tout de même attendre la lecture des deux tomes suivants avant de pouvoir se prononcer sur un scénario qui semble un peu à la traîne après cette introduction au rythme endiablé.

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Inner City Blues, tome 3 : Yaphet Kotto

En concentrant ce troisième tome sur le personnage de Yaphet Kotto, on découvre que les coulisses de ce personnage, que l’on prenait encore pour un chef de la maffia intouchable dans le premier tome, ne sont pas si brillantes. Les ventes de drogues sont en chute libre dans son quartier et l’homme, se retrouvant acculé et au bord de la ruine, ira même jusqu’à devoir remettre en question son code de l’honneur.



A l’inverse de "Berceuse Assassine" ou de "Quintett", cette trilogie se déroulant dans le même espace-temps et consacrant un tome par protagoniste de cette même histoire, ne fait pas revivre les mêmes scènes en essayant d’y donner une nouvelle perspective. Si certaines scènes sont identiques dans les trois tomes, pour le reste, les auteurs nous servent plutôt trois histoires en parallèle, qui viennent s’entremêler ingénieusement lors de ces quelques scènes communes. Finalement, de tome en tome, le scénario finit par gagner en richesse en évitant adroitement le piège de la répétition ennuyeuse de certaines scènes.



L’univers graphique proposé par Brüno nous livre une ambiance afro-américaine des seventies, mélangeant couleurs splendides (de Laurence Croix), Soul Music des années Motown, codes vestimentaires disco, coupes afros et personnages légèrement caricaturaux. Et que dire de cette ambiance boîte de nuit, qui nous submerge de notes musicales et de lumière de boules à facette, et donnerait envie de danser au plus tenace des piliers de bar.



Bref, une série dynamique qu’il serait dommage d’abandonner après un premier tome dont on ne réalise la richesse du scénario que par après, et un troisième tome qui nous livre une fin de cycle qui laisse tout de même envisager une suite prometteuse, mais qui ne verra malheureusement probablement jamais le jour.
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