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3.5/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 23/07/1806
Mort(e) à : Cézy, Yonne , le 07/11/1850
Biographie :

Alexis-Félix Arvers est poète et dramaturge français.

Il était le fils d'un marchand de vins de la ville de Cézy, où résidait sa famille.

Après des études de droit il devient clerc de notaire, mais a toujours désiré devenir écrivain.

Très proche d’Alfred de Musset ou Alfred Tattet, il fréquente assidûment les petits théatres comme le Cénacle de l’Arsenal.

Il écrivit de nombreuses pièces de théâtre et, en 1833, publia un recueil de poèmes, "Mes Heures perdues", dans lequel se trouve le fameux Sonnet d’Arvers écrit, semble-t-il, pour Mme Menessier, fille de Charles Nodier.

Serge Gainsbourg chantera ce sonnet au début des années 60.

À quarante-quatre ans, il décéda d'une maladie de la moelle épinière.

Source : Wikipédia
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"L'amour caché", un poème de Felix Arvers lu par Caalfein pour la chaîne YouTube Grain2phonie. ♪ Bonne écoute de cette PoésiePhonie ♫


Citations et extraits (5) Ajouter une citation


Mon âme a son secret, ma vie a son mystère,
Un amour éternel en un moment conçu :
Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire,
Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.


Hélas ! j'aurai passé près d'elle inaperçu,
Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire.
Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre,
N'osant rien demander et n'ayant rien reçu.

Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre,
Elle suit son chemin, distraite et sans entendre
Ce murmure d'amour élevé sur ses pas.

À l'austère devoir, pieusement fidèle,
Elle dira, lisant ces vers tout remplis d'elle
" Quelle est donc cette femme ? " et ne comprendra pas.
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À mon ami ***


Tu sais l’amour et son ivresse
Tu sais l’amour et ses combats ;
Tu sais une voix qui t’adresse
Ces mots d’ineffable tendresse
Qui ne se disent que tout bas.

Sur un beau sein, ta bouche errante
Enfin a pu se reposer,
Et sur une lèvre mourante
Sentir la douceur enivrante
Que recèle un premier baiser…

Dans une alcôve solitaire,
Au fond d'un amoureux séjour,
Un ange t'enlève à la terre
Dans ces doux transports de mystère
Que la nuit doit cacher au jour.

Maître de ces biens qu’on envie
Ton cœur est pur, tes jours sont pleins !
Esclave à tes vœux asservie,
La fortune embellit ta vie
Tu sais qu’on t’aime, et tu te plains !

Et tu te plains ! et t’exagères
Ces vagues ennuis d’un moment,
Ces chagrins, ces douleurs légères,
Et ces peines si passagères
Qu’on ne peut souffrir qu’en aimant !

Et tu pleures ! et tu regrettes
Cet épanchement amoureux !
Pourquoi ces maux que tu t’apprêtes ?
Garde ces plaintes indiscrètes
Et ces pleurs pour les malheureux !

Pour moi, de qui l’âme flétrie
N’a jamais reçu de serment,
Comme un exilé sans patrie,
Pour moi, qu’une voix attendrie
N’a jamais nommé doucement,

Personne qui daigne m’entendre,
À mon sort qui saigne s’unir,
Et m’interroge d’un air tendre,
Pourquoi je me suis fait attendre
Un jour tout entier sans venir.

Personne qui me recommande
De ne rester que peu d’instants
Hors du logis ; qui me gourmande
Lorsque je rentre et me demande
Où je suis allé si longtemps.

Jamais d’haleine caressante
Qui, la nuit, vienne m’embaumer ;
Personne dont la main pressante
Cherche la mienne, et dont je sente
Sur mon cœur les bras se fermer !

Une fois pourtant – quatre années
Auraient-elles donc effacé
Ce que ces heures fortunées
D’illusions environnées
Au fond de mon âme ont laissé ?

Oh ! c’est qu’elle était si jolie !
Soit qu’elle ouvrit ses yeux si grands,
Soit que sa paupière affaiblie
Comme un voile qui se déplie
Éteignit ses regards mourants !

‒ J’osai concevoir l’espérance
Que les destins moins ennemis,
Prenant pitié de ma souffrance,
Viendraient me donner l’assurance
D’un bonheur qu’ils auraient permis :

L’heure que j’avais attendue,
Le bonheur que j’avais rêvé
A fui de mon âme éperdue,
Comme une note suspendue,
Comme un sourire inachevé !

Elle ne s’est point souvenue
Du monde qui ne la vit pas ;
Rien n’a signalé sa venue,
Elle est passée, humble, inconnue,
Sans laisser trace de ses pas.

Depuis lors, triste et monotone,
Chaque jour commence et finit :
Rien ne m’émeut, rien ne m’étonne,
Comme un dernier rayon d’automne
J’aperçois mon front qui jaunit.

Et loin de tous, quand le mystère
De l’avenir s’est refermé,
Je fuis, exilé volontaire !
‒ Il n’est qu’un bonheur sur la terre,
Celui d’aimer et d’être aimé.
août 1829

pp.234-237
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Félix Arvers
Mon âme a son secret, ma vie a son mystère ;
Un amour éternel en un moment conçu ;
Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire,
Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.
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Félix Arvers
Mon âme a son secret , ma vie a son mystère .
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