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Citation de Osmanthe


Quand je gagnais ma vie avec les marchés à terme sur le dollar, dans ma suite à l'hôtel j'entretenais une renarde. Le soir, lorsque sur les coups de huit heures je commençais d'étudier les cours de Wall Street, après s'être maquillée elle descendait faire de l'exercice physique au dancing du rez-de-chaussée puis me revenait à trois heures, pour la fermeture du marché. Comme elle ne transpirait jamais, son maquillage n'avait pas coulé, détail qui ajouté à cette manière qu'elle avait de se déplacer sans le moindre bruit, la parait à mes yeux d'un parfum puissant et démoniaque. Elle prétendait avoir envie d'un petit réveillon, je remuais mon dos ankylosé dans mon fauteuil Herman Miller, elle venait se blottir entre mes jambes, dénouait le cordon de mon pantalon de pyjama et me suçait. Avec ses yeux soulignés de noir, elle était extrêmement belle quand elle rejetait la tête en arrière. Ses lèvres suivaient les méridiens en quête des points sensibles de ma verge que le fard teintait d'un rouge sanguin. Il était rare qu'elle mette une robe pour aller danser, mais lorsqu'elle le faisait, je la retournais pour que des deux mains elle prenne appui sur le bureau, soulevais la jupe, lui enlevais sa culotte et la prenais par derrière. Devant la table se trouvait un miroir qui reflétait son visage grimé, c'était magnifique. Par contre, je n'assistais jamais à la séance de démaquillage qui s'ensuivait, elle se retirait dans la salle de bains au moment où la Bourse ouvrait à Wellington ou Tokyo. De nouveau mon échine se raidissait.
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