Elle adorait ce tourbillon merveilleux : les presses à carcasses de volaille, les mortiers que les cuisinières se passaient pour moudre les épices et l'ail, les casseroles bouillonnantes, le cliquetis des ecumoires et des lardoires, les louches, les fourchettes à découper et le mouvement constant des trépieds pour supporter les casseroles sur le feu... Ces bruits et ces odeurs étaient pour elle, jusque tard dans la nuit, une merveilleuse mélodie qui l'inspirait.