Quand s’est brisée une tasse de ma collection japonaise, j’ai compris qu’il y avait là plus que la maladresse des mains d’une domestique. J’avais étudié le désir ardent des personnages habitant les courbes de cette simple porcelaine ; cette décision ténébreuse de suicide ne me surprit donc pas : ils se sont servis de la bonne, comme on se sert d’un revolver.