Je ne pouvais souffrir la foule remuante, affairée, inquiète et morne que je voyais aller et venir autour de moi sur le trottoir. Pourquoi l’éternelle tristesse de ces gens-là, leur continuelle agitation, cette sombre colère de tous les instants (car ils sont furieux, furieux) ? À qui la faute s’ils sont malheureux et s’ils ne savent pas vivre, ayant en perspective soixante ans de vie ? (...) Et chacun (...) s’emporte et crie : « Nous travaillons comme des bœufs, nous peinons, nous avons une faim de chien et nous sommes pauvres ! D’autres ne travaillent pas, ne peinent pas et sont riches ! » L’éternel refrain !