AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Flore Avelin (28)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Il était une plume...

Dans « Il était une plume », un collectif d’auteurs indépendants s’exprime et se rassemble autour d’un thème commun : la plume – Avouez que vous ne vous y attendiez pas ! Et ça vaut vraiment la peine d’être lu.

Il est toujours compliqué de donner son avis sur un recueil de nouvelles, d’autant plus lorsque ce dernier est composé de textes émanant d’auteurs différents. Mais aventurons-nous dans cette œuvre qui est, pour moi, une belle invitation au voyage !



Ce recueil de nouvelles met en lumière des styles et des univers bien distincts, très singuliers.



Tantôt à une voix, tantôt à deux. Tantôt mélancoliques, tantôt sérieuses. Tantôt profondes, tantôt superficielles ; certaines de ces histoires m’ont touchées. Parfois, une seule phrase nous aide à comprendre et parfois, on s’interroge toujours sur le sens véritable du récit tout en étant déjà passé au suivant. L’envie de créer et de transmettre réunit pourtant ces auteurs. Et puis, c’est globalement bien écrit, bien ficelé et rondement mené.



Pour autant, comme dans toute histoire, certaines résonnent en nous, d’autres moins. De ce fait, je délivre, à la manière d’un festival, des mentions spéciales, des prix imaginaires. C’est juste mon humble avis de lectrice et d’être humain. Sans jugement de valeur, je vous spécifie celles qui, pour moi, sortent du lot.



Mention spéciale pour la première nouvelle, « La plume Rebelle » de Pierre Thiry. C’est confusant, poétique et la première partie de son histoire m’a étrangement replongé dans les fables de la Fontaine. Et comme il est difficile de passer le premier, c’est d’autant plus honorable lorsque c’est magistralement réussi. Chapon bas !



Mention spéciale à nouveau pour « La plume de la harpie » de Erika Boyer. Ce court récit mérite approfondissement ! Il est pour moi le préambule d’un roman oscillant merveilleusement entre onirisme et fantastique. En tous cas, le texte ainsi que le style de l’auteur m’ont embarqué dès les premières lignes.



Et enfin, « Echos » d’Antoine Delouhans, récit qui exploite à merveille le thème des souvenirs et de la nostalgie. Et puis, c’est bien écrit et c’est positif. Et ça, ça fait du bien ! On est conforté dans l’idée que ce sont les petits bonheurs passés qui nourrissent notre bien-être présent et sont la clé d’un futur bienveillant.



Vous aurez compris que j’ai été emballé, dans l’ensemble, par ce recueil que j’ai lu très rapidement. Il me donne envie d’aller explorer les atmosphères propres des écrivains, d’en lire d’autres et de me replonger dans ceux que j’ai aimé pour être sûre de n’avoir rien loupé ! Une petite pause légère entre deux romans.


Lien : http://www.chroniquesdurenar..
Commenter  J’apprécie          50
Il était une plume...

Tout d'abord, la jolie couverture est de Tia Wolff. Et je vous dévoile la petite dédicace qui commence ce livre que j'ai trouvée très belle :



À toutes les plumes : les douces, les poétiques, les atypiques, celles qui écrivent, celles qui caressent, celles qui sont libres...



Puis, ce recueil de nouvelles collectif a un thème commun, celui de la plume. Les quatorze auteurs que comprend cet ouvrage ont dû s'inspirer de ce sujet "la plume" afin de coucher sur le papier une histoire issue de leurs univers personnels.



Ainsi, ils ont su captiver le lecteur par l'originalité et la diversité de leur imagination. On retrouve de tout, du fantastique, du policier, de la poésie, de la romance etc... Il n'y a pas une histoire qui se ressemble. Pour ma part, j'ai eu le plaisir de retrouver le style de Pierre Thiry et de Loli Artésia.



Donc, ce recueil, qui éveille notre curiosité, nous fait passer un très bon moment de lecture en nous faisant voyager dans des mondes différents grâce à cette variété d'écrits et de genres. Je vous invite à découvrir les multiples facettes d'une plume !
Lien : http://larubriquedolivia.ove..
Commenter  J’apprécie          40
Il était une plume...

Il était une plume…, c’est un recueil composé de 14 nouvelles d’auteur(e)s différents, qui abordent tous une thématique commune : la plume. La plume va être écrite et présentée sous toutes ses formes : plume d’animal, de coq, plume d’auteur, plume d’indien… Chacun a donné sa propre définition du mot plume. Les nouvelles sont toutes très différentes les unes des autres, certaines plus poétiques que d’autres, d’autres plus émouvantes, plus noires, certaines plus abstraites, ou encore plus engagées… il y en a pour tous les goûts !



Nous sommes naturellement transportés d’un univers à un autre, avec comme seul fil conducteur la plume. Certaines nouvelles m’ont plus plût que d’autres, aussi, je ne parlerais dans cette chronique uniquement des nouvelles qui m’ont le plus marquées (positivement ou non).



Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé les auteurs de nouvelles engagées, qui prennent position et défendent leur opinion sur la thématique donnée. C’est le cas pour Tia Wolff dans La légèreté du non-être, qui raconte un épisode tragique de la vie d’un animal : la chasse. Loli Artésia aussi, dans La plume manquante, raconte l’histoire d’un oiseau, jadis blanc, qui ne peut maintenant plus voler, tant son plumage est lesté de plomb et de mazout. Deux histoires totalement différentes, qui donnent à réfléchir sur des thématiques contemporaines, beaucoup débattues dans notre société actuelle.



J’ai également particulièrement apprécié la nouvelle de Audrey Martinez, Plume solitaire, qui raconte l’histoire d’un homme-écrivain qui rencontre sa muse, éditrice, mais la perd, à cause d’un orgueil et d’une soif d’argent démesuré. Pendant près de 10 ans, il se mure dans le silence et plonge dans un gouffre dépressif qui l’isole de tous et de tout. Jusqu’au jour où le déclic arrive : il doit écrire un roman sur sa muse Marie, et lui envoyer. Une histoire douce et touchante, que j’ai beaucoup apprécié.



En revanche, j’ai eu beaucoup plus de mal à entrer dans l’univers de G !, avec sa nouvelle Quand le destin frappe à la porte, que je n’ai pas totalement comprise. Elle est très courte, un peu abstraite, sans véritable suite logique entre les phrases… J’en suis ressortie déstabilisée et interrogative.



Chacun est libre d’interpréter comme bon lui semble chacune de ces nouvelles, notamment celles plus abstraites, à la thématique plus suggérée, plus sensorielle et métaphorique.



Les autres nouvelles n’en restent pas moins belles et agréables à découvrir. Bien que je ne garderai pas un souvenir impérissable de ces nouvelles, j’ai apprécié plonger, le temps de quelques instants, dans l’univers imaginaire et littéraire de chacun de ces écrivains. De belles découvertes, qui permettent de découvrir la stylistique maîtrisée et captivante de plusieurs auteurs peu connus, qui augurent de jolies histoires pour l’avenir.



Il était une plume… est un recueil de 14 nouvelles d’écrivains indépendants aux styles d’écriture différents, qui vous transportera au coeur d’histoires originales et captivantes. Grâce à ce recueil, vous ne verrez plus les plumes de la même manière…
Lien : https://analire.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          40
Il était une plume...

Ce recueil de nouvelles publié par l'association LES PLUMES INDÉPENDANTES réunit 14 auteurs et 14 nouvelles sur le thème de la plume…



Je l'ai lu avec beaucoup de curiosité, d'intérêt, de surprise, de passion même. Certaines de ces nouvelles sont de véritables coups de coeur. J'ai apprécié l'ensemble, je le dirai à travers les impressions que ces lectures ont suscitées en moi.



J'ai lu avec enthousiasme la nouvelle « PLUME MANQUANTE » de Loli Artésia, c'est même un de mes coups de coeur. Entre mystère et merveilleux, Loli Artésia a réussit à créer un univers poétique, onirique, mêlé de lumières et d'ombres, qui est aussi et surtout une admirable métaphore de la réalité… Ce texte pourrait sans doute figurer dans un album illustré pour enfant : un conte qui donne à penser, à rêver, un conte autant pour adultes que pour enfants. J'y ai retrouvé quelque chose de l'univers du Petit prince de Saint Exupéry.



J'ai été infiniment touché par la nouvelle « PLUME SOLITAIRE » de Audrey Martinez, peut-être parce-que j'ai trouvé de multiples raisons de m'identifier au héros de cette nouvelle infiniment touchante. Je me suis autorisé à lire avec une petite larme (de nostalgie ou de bonheur) au coin de l'oeil (celles et ceux qui me connaissent bien comprendront pourquoi). L'émotion amoureuse fait partie intégrante de la vie d'un écrivain.



LA PLUME DE LA HARPIE de Erika Boyer évoque ces histoires que les enfants se racontent le soir, dans le noir pour frissonner après une longue promenade en forêt. À lire ce conte j'ai éprouvé sentiment que j'éprouve face à un romantisme à la George Sand et quelque chose qui évoque aussi ce style auroral des auteurs du début de XXe siècle (Le Grand Meaulnes d'Alain Fournier par exemple).



PLUME NOIRE de Lou B Simone raconte la fragile construction d'un jeune homme africain, écartelé entre sa culture, peule, et ses désirs d'ailleurs et d'autrement. Ce récit, dont la fin pourra paraître sombre, est l'une de mes très belles découvertes.. Il conduit à se penser et approfondir les relations entre Afrique et Europe, entre valeurs et cultures différentes, entre clôture et ouverture, la fin tragique amènera chacun à penser son rapport à autrui, à prendre le temps d'écouter et de comprendre.



La nouvelle « LETTRES EN HÉRITAGE » d'Agnès de Cize mérite qu'on s'y arrête. Je l'ai lue avec l'impression de lire un immense roman, c'est un récit court par la taille, relatant une longue histoire familiale faite de zones d'ombres de mémoire et d'oublis…



À LA PORTE… est signé par l'auteur le plus discret du livre (juste une initiale et un signe de ponctuation : G !). Ce conte original et poétique est une belle invitation à réécouter la musique d'un certain L. V.B.



« À HUE ET ABYSSE » d'Attila Valpinson nous fait entrer dans un univers d'une immense originalité qui peut susciter une lecture poétique où on se laisse porter par les mots, par leurs rythmes encore plus que par leur sens : mais cette nouvelle aura plus d'une significations à qui prendra le temps de s'y attarder…



ÉCHOS signé Antoine Delouhans est un récit de type autobiographique, est-il réel ? Est-il romancé ? On ne se pose pas la question car on est entraîné par sa sincérité, sa simplicité, sa belle humanité. Peut-être que ce court récit se transformera-t-il un jour en un long roman ?



MA PREMIÈRE PLUME de Chris Red saura certainement plaire à de nombreux lecteurs par le thème choisi : les amérindiens, le rapport à la nature…



Dans LA LÉGÈRETÉ DU NON-ÊTRE, Tia Wolff suggère plus qu'elle ne souligne. L'imagination du lecteur s'y glisse pour y brosser sa propre histoire.



Frany Jane Cavalier dans COMMENT LE CHIEN APPRIVOISE UNE PETITE PLUME nous offre une belle illustration du fait que le chien est l'un des meilleurs amis des enfants.



Le recueil se termine sur les nouvelles de Flore Avelin (PLUME) et Hilda Alonso (VORTEX) qui nous entraînent dans le monde de la nuit et de la danse avec des points de vue bien différents mais dans un univers où flirtent ensemble le féminin, le mystère et le fantastique.



Je ne dirai rien de PLUME REBELLE qui ouvre le recueil, chacun comprendra pourquoi (il est signé Pierre Thiry) vous voudrez bien m'en excuser…



Chacune de ces nouvelles augure certainement chez chacun de ces auteurs, de nombreux autres écrits, plus amples, plus développés : de nouveaux livres à venir. Nous les attendons avec impatience.

Commenter  J’apprécie          40
J'avais pensé envoyer des fleurs

J’ai beaucoup aimé cette lecture qui se lit très rapidement (le livre a 70 pages). C’est une histoire d’attirance entre la narratrice (qui n’est pas nommée) et Christine. Une attirance physique entre deux femmes. Mais cette attirance est également un agacement. Je t’aime mais tu m’exaspères !! Ce roman est très bien écrit, avec des mots justes. La narratrice a envie mais n’ose pas… Et Christine, qui est-elle vraiment ? Est-elle réceptive aux signaux de la narratrice ?



Une très jolie nouvelle, qui permet au lecteur d’envisager toutes les suites possibles…

Commenter  J’apprécie          30
Maryse, tome 1

J'ai eu la chance de découvrir ce roman dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus. J'ai été très intriguée à la lecture des dix premières pages et je dois avouer que je n'avais pas deviné que ce roman était en fait une romance FF.



Sioban est une jeune femme qui vit sa vie, tranquillement, avec un travail dans une librairie, un petit-ami et ses deux meilleurs amis. Un soir, elle rencontre une de ses anciennes professeures, seule sur un banc, en train de pleurer. Sioban ne peut s'empêcher de s'arrêter et elle va construire, peu à peu, une relation avec elle.



Sioban est le personnage central de l'histoire et elle est également la narratrice de l'histoire. Tout au long du récit, on suit ses pensées, son cheminement et ses réflexions afin d'aider Maryse. C'est une jeune femme qui veut toujours faire le bien mais j'avoue ne pas avoir compris son cheminement. Certes, elle souhaite que Maryse retrouve confiance en elle, se lie d'amitié avec elle mais le basculement de cette amitié en amour n'est pas, pour moi, évident. On la sent prête à tout pour permettre à son ancienne professeure de remonter la pente, intègre dans ses choix mais de là à basculer dans la relation physique, il y a quand même un fossé, selon moi.



Concernant Maryse, c'est un personnage complexe, dont on apprend peu à peu le passé. C'est une femme qui a souffert, a connu de nombreuses épreuves dans la vie et qui s'est peu à peu enfermée dans l'alcoolisme et la dépression. Ces deux thèmes sont d'ailleurs traités avec tact et pudeur, tout en permettant de les mettre en lumière. Je regrette un peu que l'auteure ne lui donne pas la parole. Ainsi, on la perçoit à travers les yeux de Sioban mais ses pensées et ses choix nous restent, en grande partie, inconnus.



Je ne connaissais pas du tout la plume de Flore Avelin et j'avoue avoir été emportée dans cette lecture. L'écriture est fluide, assez addictive et on suit avec joie et appréhension l'évolution de la relation entre les deux jeunes femmes.



Pour conclure, ce roman est une belle surprise car je n'imaginais pas du tout lire une romance FF en le commençant. C'est un roman surprenant, qui met en lumière avec beaucoup de délicatesse des problématiques de société. Je regrette juste que la narratrice se pose autant de questions et j'avoue ne pas avoir compris tous ces choix. Néanmoins, la fin du roman donne envie de poursuivre avec le second tome et de savoir ce qui attend nos deux héroïnes.
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
Commenter  J’apprécie          20
Même les roses blanches ont des épines

Une suite pour « j’avais pensé envoyer des fleurs ». Une première lettre que j’avais adoré et je pense bien que c’était ma première lecture d’une romance F/F.



Je suis totalement sous le charme de la plume de Flore. Elle arrive à faire ressentir toutes ces émotions qui touchent et accablent ses personnages. Elle a cette facilité à utiliser les jolis mots de la langue française et à rendre sa narration sensationnelle. Cette seconde lettre s’apparente de façon plus prononcé à un roman épistolaire (même si la correspondance ne s’effectue que dans un sens).



Je retrouve Daphné aussi tourmentée que lorsque je l’ai quittée à la fin de la première lettre. Aussi déterminée à mettre un nom sur cette relation qui n’existe pas, sur cette attirance maladive, sur cette ignorance dans l’autre, dans ce dévouement toxique. Daphné est raide dingue de la Catherine qui continue inlassablement à l’ignorer. Daphné remet sa plume à son service dans une nouvelle lettre déchirante mais tellement d’espoir. Son but faire réagir Catherine, lui montrer les sentiments profonds qu’elle ressent. Une mise à nue bouleversante où Daphné sous le couvert de sarcasmes et d’un bel humour va se dévoiler sans concession en espérant provoquer enfin un électrochoc. Elle y décrit sa peine, ses espoirs, ses tourments, son incompréhension, son mal-être… Même si la narration se veut optimiste, j’ai vraiment été peinée de voir que cette relation devient de plus en plus en toxique. Daphné sombre dans cette envie maladive de conquérir Catherine, de la faire sienne. J’admire la force de caractère de Daphné : déterminée, colérique, affirmée. Et au contraire je déteste Catherine qui se montre lâche, menteuse et manipulatrice.



Daphné balance dans cette nouvelle lettre toutes les blessures que son cœur a subit, ses remises en question, ses souhaits, sa faiblesse, ses peurs et ses désillusions. Désabusée et encore plus tourmentée et effondrée par sa plus belle rose qui blesse inlassablement !



Une nouvelle fois je suis totalement envoutée par le récit de Flore Avelin. Une auteure que je vous invite à découvrir, même si ses textes sont tournés vers le saphisme, je trouve qu’ils sont inconditionnellement incroyables. Elle révèle ce qui à de plus profond dans l’être humain au détour de romance déchirante.
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
Commenter  J’apprécie          20
Même les roses blanches ont des épines

Une romance FF toute de délicatesse.



Je remercie Flore Avelin pour sa confiance et pour m’avoir adressé ce Service Presse. L’auteure sait rendre à merveille toute la palette du sentiment amoureux, espoir, désespoir, attente… C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé sa plume pleine de délicatesse et de poésie. On sent chez elle une sensibilité à fleur de peau. Avec beaucoup de pudeur, Daphné écrit une seconde lettre à Catherine. Celle-ci est toujours la garce égocentrique, froide et arrogante, de la première rencontre. Mais malgré cela, Daphné est toujours autant envoûtée par elle et son cœur et sa raison se livrent une bataille sans merci.



J’ai savouré ce texte court mais riche d’émotions. Bien qu’il y ait peu d’action, Flore Avelin sait nous captiver du début à la fin. Avec des mots bien choisis, une écriture limpide, elle dépeint à merveille la psychologie de ses deux personnages. Autant je trouve Daphné touchante, autant Catherine m’est toujours aussi antipathique.



Un très beau texte pour une belle histoire d’amour.


Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
Commenter  J’apprécie          20
Maryse, tome 1

Des thèmes lourds: alcoolisme, dépression, harcèlement. Et pourtant, la lecture n'est pas pesante. C'est sans doute ce qui m'a le plus touchée. On entre dans cette tranche de vie sombre, on est ému et bouleversé, mais l'espoir reste présent.

J'ai apprécié de voir l'autre côté du tableau pour une fois: une enseignante harcelée, maltraitée dans son collège. (Et non un élève comme on trouve plus souvent).

Comme la narratrice, on s'attache vite à Maryse, que j'ai trouvé très touchante. La relation des héroïnes évolue assez lentement pour que ce soit crédible, la dernière page donne envie de découvrir la suite.

Une lecture que je conseille.
Commenter  J’apprécie          20
Maryse, tome 1

Tome 1



Sioban a vingt-quatre ans. Elle est libraire, heureuse, indépendante. Elle a une famille aimante, des amis géniaux et un compagnon. Il est d’ailleurs son seul problème. Il aurait été parfait s’il n’était pas parti vivre en Alsace, supposant qu’elle quitterait tout pour le rejoindre. Maryse quant à elle a environ cinquante ans. Elle est dépressive, alcoolique, instable. Elle n’est devenue que l’ombre d’elle-même. C’était pourtant une belle femme jadis, sensible et intelligente. Elle enseigne le français et l’Histoire dans un collège. Et elle continuera sans doute cette vie si elle ne se fait pas renvoyer avant, à force d’arriver ivre. Elles n’ont qu’un point commun. Ce collège où Sioban était élève, dix ans plus tôt. Où elles se sont connues le temps d’une année sans plus jamais se revoir. Jusqu’à ce soir d’octobre où leurs chemins se rencontrent à nouveau. Sioban ne restera pas insensible face au désarroi de cette femme. Et bientôt, leurs liens naissants les entraîneront sur une pente glissante dont aucune ne pourra repartir inchangée. Laquelle sauvera l’autre et surtout, jusqu’où pourront-elles aller avant de ne plus rien contrôler ?



Mon avis



Waouh ! J’ai adoré lire le roman de Flore Avelin ! J’ai hâte de découvrir le second et dernier roman de cette série. Pour faire simple, c’est l’histoire d’une rencontre improbable (qui aurait cru qu’elle allait revoir son ancienne prof !) et d’un amour incompris de tous ! J’ai aimé justement lire l’avancée entre les deux femmes, tout en douceur. Les personnages sont attachants et l’histoire est très bien écrite, ce qui fait plaisir à la lecture !



Ce roman va au-delà de la romance et aborde différents thèmes comme le deuil, s’accepter, la différence d’âge, le regard des autres également mais pas que.



Concernant la différence d’âge, comme je l’ai dit dans une chronique précédente, pour ou contre la différence d’âge ? Est-ce que c’est vraiment important quand on aime quelqu’un ? La question qui fait débat mais chacun a son avis la question.



Pour en revenir au livre, j’ai vraiment adoré ma lecture et j’ai déjà hâte de lire le dernier tome ! Félicitations à toi, Flore !



Un roman que je recommande !



Note



10/10. Un coup de ❤
Lien : https://universlectures.word..
Commenter  J’apprécie          10
Il était une plume...

Moyen
Commenter  J’apprécie          10
Il était une plume...

Soutenant l’auto édition, lire ce recueil était comme une évidence. Ce collectif est le parfait exemple que les auteurs « indés » ont tous leur place dans le paysage littéraire français. Leur talent, leur style, leur imagination, leur manière de faire voyager le lecteur dans leur monde sont à l’image de la multitude d’auteurs méconnus qui méritent pourtant ton attention.





14 auteurs, 14 nouvelles, 14 façons de s’approprier le thème de « IL ETAIT UNE PLUME ».





14 voyages dans l’imaginaire, dans des histoires touchantes, émouvantes et percutantes.





14 styles uniques rejoints par les mêmes passions : la plume, l’écriture, le plaisir de donner du bonheur et d’inviter vers de nouveaux horizons.





14 nouvelles atypiques et merveilleuse où chaque fois le lecteur participe à une nouvelle aventure.





LA PLUME REBELLE de Pierre Thiry : une cascade d’événements agrémentée d’une note d’humour où la plume d’oie devient l’instigatrice de nombreux rebondissements.





LETTRES EN HERITAGE de Agnès de Cize est une nouvelle où la tristesse est de mise. Secrets de famille, amour clandestin et mort sont de bien lourds cadeaux qu’à laisser la vie à cet homme. Ces lettres sont autant de poignards que de larmes coulées.





LA PLUME DE LA HARPIE de Erika Boyer : l’auteur joue avec les légendes et les peurs induites par la forêt où rêve et imagination ont une place capitale.





QUAND LE DESTIN FRAPPE A LA PORTE de G! : au cœur de la Vienne de 1805, la musique est au centre de toutes les attentions et surtout d’un certain Ludwig. Quand l’inspiration tient à un fil ! Ecriture atypique.





PLUME SOLITAIRE de Audrey Martinez est une magnifique nouvelle sur la solitude et l’amour perdu d’un auteur qui ne sait plus trop bien mener sa barque.





LA LEGERETE DU NON-ETRE de Tia Wolff : l’auteur met en exergue dans un sujet actuel la douceur dans le chaos. Nouvelle bouleversante !





LA PLUME MANQUANTE de Loli Artésia : sous forme de conte, l’auteur narre l’histoire d’un oiseau qui part à la recherche de sa plume perdue. Il découvre alors un monde bien différent de celui qu’il imagine depuis son arbre.





A HUE ET ABYSSES de Attila Valpinson : nouvelle atypique écrite par une plume qui adore la grandeur des mots et plonge le lecteur dans les abysses de la mer.





COMMENT LE CHIEN APPRIVOISE UNE P’TITE PLUME de Frany Jane Cavalier : sur le thème de l’acceptation et de l’amitié, la mise en scène de ce petit chien qui a su percer la carapace d’une petite fille est riche en émotions.





ECHOS de Antoine Delouhans : héros rêveur et amoureux transis ou boulimique, il vit son aventure au jour le jour. Voguant sur ses frasques sans rien vouloir et ni attendre du lendemain. Belle ode à l’amour.





PLUME NOIRE de Lou B Simone : sur le thème de l’amour n’a pas de couleur, cette nouvelle trace l’histoire d’un jeune sénégalais artiste dans l’âme et contraint de suivre les traditions.





MA PREMIERE PLUME de Chris Red : l’auteur trace le parcours d’une jeune indien qui tente désespérément d’obtenir sa premier plume. Une merveilleuse quête initiatique.





PLUME de Flore Avelin : entre amour et mythologie il n’y a qu’un pas pour Flore Avelin. Une artiste tourmentée et en manque d’inspiration et une muse, la passion est à portée de mains.





VORTEX de Hilda Alonso : dépeint le portrait d’une plumassière d’un grand cabaret qui a voué sa vie entière à son prestigieux métier touchée par l’unique regard d’un homme attiré par ses belles plumes.





14 nouvelles d’une qualité surprenante. Certaines m’ont particulièrement plu d’autres n’ont pas eu autant d’effets. Mais peu importe le voyage était exaltant !





Ce recueil de nouvelles est dans son ensemble une merveilleuse découverte que je t’invite à prendre connaissance. Des auteurs et des autrices qui seront te convaincre de leurs talentueuses plumes.
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
Commenter  J’apprécie          10
Il était une plume...

Dans ce livre, j'ai pu découvrir 14 nouvelles, dont 11 plumes que je n'avais jamais lues. J'ai apprécié ce thème commun, à la fois simple et complexe, puisque la plume peut se décliner de plusieurs manières. Si parfois, il était évident de comprendre le lien avec la plume, d'autres fois, c'était plus subtil et original.

Le style de ces nouvelles étaient plutôt de l'ordre de l'imaginaire et du fantastique, ce qui n'est pas forcément mon genre de prédilection. De ce fait, je n'ai pas accroché à toutes les histoires de la même manière. En revanche, ce qui m'a marquée, c'est que chaque nouvelle semble aérienne et poétique. On est transporté avec douceur et finesse dans l'univers des auteur.e.s. Les nouvelles que j'ai plus particulièrement appréciées sont Plume solitaire, Lettres en héritage, Quand le destin frappe à la porte et Ma première plume.

Ce recueil apporte une évasion et un certain apaisement par les plumes fluides et légères des auteur.e.s. Comme hors du temps, on passe un bon moment lecture. Je lirai sans hésitation un autre ouvrage des Plumes Indépendantes.
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
Commenter  J’apprécie          10
Il était une plume...

Il s’agit d’un recueil de 14 nouvelles écrit par 14 auteurs différents sur le thème de la plume.



Voici l’ordre des nouvelles avec les auteurs :

•« La plume rebelle » de Pierre Thiry

•« Lettres en héritage » d’Agnès de Cize

•« La plume de la Harpie » d’Erika Boyer

•« Quand le destin frappe à la porte » de G !

•« Plume solitaire » d’Audrey Martinez

•« La légèreté du non-être » de Tia Wolff

•« La plume manquante » de Loli Artésia

•« À hue et abysses » d’Attila Valpinson

•« Comment le chien apprivoise une P’tite Plume » de Frany Jane Cavalier

•« Échos » d’Antoine Delouhans

•« Plume Noire » de Lou B Simone

•« Ma première plume » de Chris Red

•« Plume » de Flore Avelin

•« Vortex » de Hilda Alonso.



Mon avis



C’est rare que je lise des écrits sur ordinateur mais je le fais parfois et j’ai eu la chance de recevoir un exemplaire gratuit, version numérique de ce livre (même si j’aurai toujours une préférence d’un bon livre papier !).



Ces 14 auteurs nous font découvrir leur façon d’écrire ainsi qu’un petit moment de lecture agréable. Chacun a ses livres à côté et c’est une façon de se faire découvrir en participant à ce recueil.



Une façon d’écrire autour du thème la plume. Pour ma part, je pense au plumage d’un oiseau et aux écrivains. Donc j’ai été ravie de ravie de découvrir des écrits tous différents les uns des autres autour de ce thème-là.



J’ai vraiment été contente de retrouver Pierre Thiry mais j’ai également fais la connaissance des autres écrivains grâce à ce recueil. Et d’ailleurs, pour un premier recueil, il est réussi !



Remerciements



Je remercie Pierre Thiry de m’avoir contacté pour me proposer ce livre numérique et Les plumes indépendantes pour me l’avoir adressé. Un énorme merci à tous !



Note



8/10.
Lien : https://universlectures.word..
Commenter  J’apprécie          10
Maryse, tome 1

On est ici dans une véritable introspection, tout est conté à la première personne, ce « je » représente Sioban. Cela donne une approche très intimiste du personnage, je regrette juste qu'il n'y ait pas la même façon pour le second personnage féminin, Maryse. Cela aurait pu donner plus d'indications sur son propre ressenti.

Donc, nous allons suivre Sioban, une jeune femme pleine de vie, avec un métier qu'elle aime, des amis. Seule ombre au tableau, son petit ami Thomas travaille et vit en Alsace, très loin d'elle qui ne se voit pas tout quitter pour aller le rejoindre. Un soir, elle va rencontrer une dame dans un parc, dans un état plus que négligé. Elle va vite reconnaître en cette personne son ancienne professeur au collège. Sioban va se mettre en tête de l'aider à sortir de sa dépression, de l'alcool que Maryse boit pour oublier. Celle-ci a une très mauvaise opinion d'elle-même, est veuve et vit seule depuis longtemps, se néglige. Pour lui redonner confiance en elle, Sioban a l'idée de la séduire et de nouer avec elle une relation différente qu'amicale. Mais Maryse est pris dans un engrenage dont il est difficile de sortir. Sioban arrivera-t-elle à aider Maryse ?

J'ai trouvé très beau cette relation amicale entre ces deux femmes, le fait que Sioban veuille l'aider à aller mieux. Par contre, il ne me serait pas venu à l'idée de nouer une relation intime comme remède. Je pense néanmoins que cela a servi de prétexte pour Sioban afin de se lier avec Maryse, et petit à petit, celle-ci va finir par l'émouvoir. Le peu de fois où Maryse parle, c'est pour révéler à Sioban son passé et ce qu'elle a du endurer. À ce moment-là, on comprend mieux la souffrance de cette femme et ses problèmes face à la vie.

Flore Avelin traite avec pudeur et délicatesse du problème de l'alcoolisme, de la dépression. Elle en a fait de même pour la romance qui se tisse entre les deux femmes, les scènes sont subjectives et douces. Bien que ce soit un roman très intimiste, je me suis laissée prendre au jeu et j'ai lu cette histoire rapidement. L'auteure arrive à la rendre addictive, j'ai voulu savoir ce que pouvait cacher la détresse de Maryse, et comment la relation pouvait évoluer.

Le final est assez inattendu et se termine pour moi en queue de poisson. Mais lorsqu'à la fin j'ai appris qu'il allait y avoir un second tome, j'ai compris le pourquoi de cet arrêt un peu brutal. Je serais curieuse de savoir ce qu'il va se passer dans la vie de Maryse et de Sioban. Comme dit dans le résumé, laquelle va sauver l'autre, je me le demande encore.

C'est une lecture intéressante, qui fouille l'âme des protagonistes, je pense que c'est à chacun de se faire une idée sur ce roman en le lisant.


Lien : http://marienel-lit.over-blo..
Commenter  J’apprécie          10
J'avais pensé envoyer des fleurs

Une jolie nouvelle! L'écriture est assez fluide, même si particulière. Je n'arrivais pas vraiment à savoir si je lisais une nouvelle, un texte épistolaire ou une fiction sous forme de journal intime. Je crois que ça fait parti du charme. L'amour total de la narratrice pour Catherine est mêlé à la frustration et l'agacement. Le cocktail est réussi. On a envie d'en savoir plus sur les deux femmes.

J'avais été déçue que ce soit si court, mais j'ai appris entre temps qu'il y aurait une suite. Plus qu'à attendre
Commenter  J’apprécie          10
Il était une plume...

Je remercie L’éditeur de m’avoir permis de lire ce recueil de nouvelles. Je suis sortie de ma zone de confort, car je n’ai quasi jamais lu ce genre d’ouvrage. Mais celui ci me tenait à coeur, et je crois bien que grâce à lui je renouvellerai plus souvent l’expérience !



Imaginez vous 14 textes, tous différents, sur un seul et même thème : Une plume. Ce n’est pas un sujet anodin… la plume de l’auteur représente tellement. C’est son outil, sa muse et tant plus encore. Mais alors que peuvent donner 14 nouvelles ? Ne va t’on pas retrouver la même chose ? Si cette question vous traverse l’esprit demandez vous les multiples représentations que peut prendre une plume… et la multitude de monde que peut inventer un auteur… Et vous comprendrez que vous ne pouvez absolument rien prévoir, que vous avez tout à explorer.



Réalisme, Policier, Fantasy, Romance, Poésie,… Oeuvre après oeuvre, j‘ai découvert, vécu, été surprise, touchée, émerveillée, dégoutée, et j’en passe. Un véritable tourbillon d’émotions, d’histoires. Transportée par chaque auteur, j’ai été déçue à chaque fin, non pas de celle ci en elle même mais de ne pas en avoir plus. J’avoue avoir eu des coups de coeur, mais par contre aucune ne m’a rebutée. Et le plus important, les messages déposés par les différents auteurs sont puissants. Chacun s’y retrouvera forcément.



J’ai donc découvert le monde de la nouvelle d’une façon magique. J’ai pleuré à des fins tragiques, j’ai ris à des aventures magnifiques, j’ai été émue de pensées si réfléchies et réalistes, bref je suis passée par tous les états et cela m’a donné grandement envie de me pencher sur chaque auteur davantage. Je n’ai pas envie ici d’en privilégier certains à d’autres car nous sommes tous différents aussi je préfère vous laisser avec mon impression générale de ce recueil plutôt que sur un avis de chaque nouvelle. Mais sachez que vous allez voyager, et comprendre à quel point une plume, peut revêtir une multitude d’histoires…



A conseiller à tous ! Ados, Adultes, les habitués du format, ou les novices comme moi. Vous allez forcément tomber sous le charme de l’une ou l’autre, voir de toutes ces oeuvres de talents. Merci aux auteurs !
Lien : https://refugelitteraire.com..
Commenter  J’apprécie          00
Il était une plume...

Que de plumes, mon Dieu, que de plumes, de couleurs, de diversités, et de talent.

Un thème si large, si vague, si flou, appel au songe et à la créativité la plus surprenante : la plume est à la fois symbole, instrument, et indispensable habillage des oiseaux les plus coquets.

Venez, entrez, laissez-vous guider par ces jolies plumes qui volent au vent et vous ouvrent la porte de 14 univers si différents. Glisser un oeil par ces fenêtres ouvertes et découvrez avec délices ces auteurs de talents.



L'indépendance est ici synonyme de professionnalisme, et l'auto-édition nous prouve bien, s'il était nécessaire, qu'elle a de beaux jours devant elle ~
Lien : https://lentremonde.wordpres..
Commenter  J’apprécie          00
Il était une plume...

Il était une plume… Il était une fois, quatorze auteurs, quatorze styles, quatorze histoires… C’est un collectif d’auteurs indépendants qui s’est prêté à l’exercice de la nouvelle, c’est une association qui est ici mise en lumière, celle des Plumes Indépendantes. Tout naturellement, ce premier recueil (qui j’espère ne sera pas le dernier), traite du thème qu’est la plume ; de ses multiples définitions, de ce qu’elle inspire comme ce à quoi elle aspire. J’ai énormément apprécié la petite introduction du recueil ; mise en bouche avant de savourer chaque nouvelle à sa juste valeur.



Il est toujours difficile d’appréhender un recueil… Je trépignais d’impatience à l’idée de découvrir de nouveaux auteurs, de percer à jour une part de leur univers, d’entr’apercevoir la sensibilité de chacun. Quelles définitions d’une plume allais-je trouver ? Nous avons tous en tête l’image de cette plume d’animal, souvent colorée, parfois capricieuse. En grande amatrice de lecture, la plume m’évoque bien entendu le style d’un auteur, sa façon de s’exprimer, de faire passer des messages… Mais je dois avouer que le simple mot « plume » semble être une source d’inspiration inépuisable, à la fois synonyme de la liberté mais aussi de la légèreté, chacun y est allé de sa définition. Je peux vous assurer que personne n’a copié sur son voisin, toutes les nouvelles sont uniques et j’ai plus qu’apprécié la richesse et la diversité du recueil.



Pour avoir déjà eu l’occasion de lire quelques recueils, je crois pouvoir clamer haut et fort que celui-ci est de loin mon préféré. J’ai vraiment été impressionné non seulement par la qualité des nouvelles, mais aussi par l’originalité des histoires ainsi que par les nombreux messages véhiculés. Chaque nouvelle est précédée d’une superbe illustration de plume – à chaque fois différente -, conférant presque au recueil le statut d’objet- livre tant j’ai admiré la beauté des coups de crayon. Dans l’ensemble, les nouvelles étaient courtes, très courtes pour certaines, denses et passionnantes. Je vous propose sans plus tarder de découvrir mon avis sur chacune d’entre elles, en quelques lignes.





La Plume rebelle, Pierre Thiry : Une première nouvelle que j’ai trouvé très amusante, quoique sans doute un poil tiré par les cheveux, mais tout se tient. Tout au long de ma lecture, je me suis demandé où l’auteur allait bien m’emmener, quel chemin il allait emprunter… Une plume rebelle, ça inspire quand même ! Une simple plume pourrait-elle être responsable de bien des drames ? C’est impensable ! Soit dit en passant, j’ai beaucoup aimé le style de l’auteur, sa plume… rythmée, presque poétique. La chute est bien amenée, elle tombe à pic. Je vous invite à découvrir l’histoire de cette plume rebelle...



Lettres en héritage, Agnès de Cize : Cette nouvelle ressemble, à s’y méprendre, à un immense puzzle dont on doit recoller les morceaux. Le titre est très justement choisi, à cet effet, la lecture de différentes lectures apportait au poids aux mots ainsi qu’aux maux… Cette histoire est assez sombre, triste par moments, j’ai ressenti le poids du passé, de ces secrets qui nous rongent et nous plongent dans une mélancolie sans nom. J’ai dû relire cette nouvelle plusieurs fois, notamment pour me familiariser avec le style de l’auteure, un style assez détonant ! Très bien amenée, la chute semblait ici logique, clôturant parfaitement l’histoire.



La plume de la Harpie, Erika Boyer : J’ai énormément apprécié cette nouvelle, non seulement pour la plume de l’auteur que je découvre à peine et que j’aime déjà, mais aussi pour l’originalité de l’histoire, la sensibilité que j’ai sentie derrière l’intrigue. L’histoire est passionnante, les mots glissent sans que rien ne les retienne. J’ai vraiment pris plaisir à lire ce récit, il s’agit d’une rencontre, la nouvelle est enveloppée d’un voile de mystère, de doute et de surprises… Une belle découverte.



Quand le destin frappe à la porte, G !: Une nouvelle placée sous le signe de l’humour et de la dérision. J’ai beaucoup aimé la plume, riche, soutenue et totalement maîtrisée de l’auteur. Le personnage est tout simplement fabuleux et la chute l’est plus encore, surtout quand on prend conscience du titre… Une nouvelle que j’ai énormément appréciée, d’un cynisme à toute épreuve. Une belle réussite !



Plume solitaire, Audrey Martinez : J’ai beaucoup aimé la douceur de cette nouvelle, le mal-être du personnage ainsi que sa prise de conscience. La plume m’a séduite, envoûtée, je me suis laissé bercer par l’histoire. C’est doux, c’est beau, c'est touchant. C’est une nouvelle qui parlera sans doute à de nombreuses personnes, de par les thématiques abordés : l’amour et l’écriture, le succès et la solitude.



La légèreté du non-être, Tia Wolff : Une nouvelle qui témoigne d’une grande sensibilité, aussi bien dans l’interprétation que dans la représentation. Un titre qui prend vraiment tout son sens et délivre un message…Cette histoire m’a fait voyager, elle appelle votre imagination à travailler… Une plume qui, une fois de plus, m’a séduite. Difficile de rester insensible à la beauté, l’élégance (surtout) de cette nouvelle.



La plume manquante, Loli Artésia : Je l’ai trouvé très poétique et sensible, finement travaillée, tout est dans le détail, l’interprétation des choses... La chute est sublime, elle se dessine au fil des pages… Une nouvelle qui invite à réfléchir, qui travaille votre imaginaire et votre perception des choses. Une plume nous manque et tout notre être est dépeuplé… Libre à vous d’imaginer ce que peut être cette plume, ce qu’elle peut symboliser.



A hue et abysses, Attila Valpinson : Ce qui m’a frappé avec cette nouvelle, c’est la plume très riche et soutenue de l’auteur, son vocabulaire incroyable et mes très nombreuses références que l’on saisit au vol. Une nouvelle que j’ai lue à haute voix pour faire danser les mots, les savourer, en extraire toute la saveur. L’union de la mer et des mots ; une nouvelle très poétique dont la chute n’a d’égale que la grandeur des idées. Il faut s’accrocher, mais cette lecture vaut le détour. Un style recherché comme on en voit peu.



Comment le chien apprivoise une P’tite Plume, Frany Jane Cavalier : Cette nouvelle est plus courte que les précédentes. D’une grande douceur, elle joue sur l’inquiétude et l’amour que l’on peut porter à autrui. Quelques ellipses ajoutent ici une petite dose d’inquiétude, un soupçon de mystère et de tension. Il est question d’affection et d’amour, de confiance et de sérénité, cette histoire joue sur les apparences…



Echos, Antoine Delouhans : Une nouvelle très agréable, très sensorielle, elle dégage de belles émotions et invite à la rêverie. Une plume qui berce le lecteur au gré des réminiscences, le laissant voguer sur l’océan des souvenirs à la recherche de qui il est. L’amour plane comme une ombre bienveillante sur cette nouvelle, conférant une tonalité douce et bienveillante à l’histoire.



Plume Noire, Lou B Simone : Une nouvelle subtile et sensible… Une plume aérienne et fluide, délicate mais pas trop. Une plume noire sur un duvet blanc, blanc et noir, tellement opposés mais si complémentaires. De l’Afrique à l’Europe, de la morale à l’éthique, des traditions aux conventions. C’est un voyage à travers l’art et la beauté, l’amour de la plume, la passion… Un besoin d’apprendre à se connaître, comme une quête de soi…



Ma première plume, Chris Red : Une nouvelle touchante et sincère qui laisse planer l’espoir (comme l’œuvre de Chris en général). Tradition, doute et courage se mêlent pour vous proposer une histoire émouvante sans être niaise. Un plongeon à la découverte de cette première plume et de ce qu’elle symbolise. On se laisse happer par l’histoire, la chute arrive à point nommé, clôturant très bien le récit : avec douceur et espoir.



Plume, Flore Avelin : En voyant l’illustration de la plume, j’ai pensé à une histoire de fées, une nouvelle dans laquelle la magie et la rêverie seraient présentes. Je ne me suis pas totalement trompée ! Il s’agit d’une histoire sensuelle et presque onirique, d’un voyage sensoriel et hypnotique à la recherche d’une saveur perdue, d’un ensemble que l’on cherche à conquérir… Une plume volage qui traduit bien la curiosité et le doute… Un titre simple qui recèle de nombreux mystères.



Vortex, Hilda Alonso : Une nouvelle sur le travail de l’ombre et la reconnaissance, ombre et lumière… Des questions sur l’oubli et le feu des projecteurs, sur la solitude aussi ; sur ce que l’on expose et ce que l’on cache. Une nouvelle douce, sombre et lumineuse en même temps. Une immersion au cœur d’un monde coloré et bruyant… Qu’est-ce que la liberté ?





Une superbe réussite que ce recueil, et quel recueil ! Quatorze superbes plumes à découvrir, quatorze histoires qui ne demandent qu’à être lu avec curiosité et plaisir. Je suis dans l’incapacité de vous dire quelle nouvelle j’ai préféré tant les styles sont divers mais maîtrisées, les histoires originales et captivantes. J’espère que Les Plumes Indépendantes prévoit de publier d’autres recueils… Du talent à l’état brut, des diamants qui n’attendent que vous pour briller.
Commenter  J’apprécie          00
Maryse, tome 2

La relation Maryse/Sioban…

Dans le premier tome de Maryse, nous assistions à une introspection, où Sioban nous contait ses ressentiments, ses états d’âme et surtout, l’évolution de sa relation avec son ancienne enseignante madame Embla. Si j’avais grandement apprécié cette immersion dans son intimité, j’avais soulevé plusieurs manquements qui m’avait dérangée et qui, aurait pu, rendre le roman d’autant plus passionnant. Le point fondamental était la différence d’âge. En effet, Maryse a le double de l’âge de Sioban, soit la cinquantaine, quand Sioban a seulement la vingtaine. Cet important écart d’âge n’était que peu mis en avant dans le premier tome, pourtant il m’a semblé fondamental. Bien plus d’ailleurs que la relation enseignant/élève, qui a néanmoins son importance. Quelle surprise j’ai eu alors de découvrir dans cette suite que ce gouffre de plusieurs années entre les deux femmes était enfin mis en exergue et développé jusqu’à représenter un problème à la fois pour Sioban et Maryse, mais aussi pour leur entourage, dont je vous parlerai un peu plus tard. C’est ainsi que la relation entre les deux femmes évoluent, jusqu’à ce que cet accord assez étrange passé auparavant devienne caduc. Qui aurait pu penser que ça dégénérerait autant ? Personnellement, je n’en doutais pas.



Sioban…

Encore une fois, dans cette suite, nous sommes plongés dans les affres des émotions et pensées de Sioban. Je déplore donc, une fois encore, l’absence des pensées de Maryse, mais je ne développerai pas là-dessus. Ainsi donc, nous suivons le point de vue de Sioban qui nous charme avec ses doutes et surtout sa lucidité quant à la manière dont son arrangement avec Maryse dérape ostensiblement. Ce que j’ai apprécié est d’assister à ses moments d’incertitude, où elle se rend compte qu’elle est prise entre deux feux : assumer, pas assumer, l’aimer, ne pas l’aimer… Le fait que Maryse soit son ancienne enseignante l’entraîne aussi dans une réflexion difficile. Sioban est alors un personnage intéressant, que je qualifierai presque de captivant si elle n’avait pas cette tendance à apostropher le lecteur, ce qui n’était pas le cas, il me semble, dans le premier tome. C’est un des seuls points négatifs que j’aurai à reprocher à ce tome 2. Trop d’apostrophes au lecteur dans des moments peu propices, rendant le passage incongru.



Les autres…

Si j’avais subit une déception quant à la vie sociale de Sioban, à peine effleurée dans le premier tome, il n’en est rien ici. On rencontre ses amis, on rencontre sa famille et surtout, on assiste enfin au terrible « regard des autres ». Ce regard qui juge, qui poignarde, qui blesse. Sioban en est victime, autant que Maryse. Et ça a rendu ce tome aussi réaliste qu’addictif. Ce qui est mis à jour désarçonne, intrigue et choque. Parce qu’une jeune femme d’une vingtaine d’années ne peut pas sérieusement aimer une femme de deux fois son âge. Plus encore, une femme ne peut pas aimer une autre femme, ce n’est pas correct. Voilà à quoi sont confrontés les deux femmes. Sioban accuse le choc, subit de l’homophobie, se prend en pleine face la vérité cachée derrière les textos et les sourires… Maryse a plus de mal à gérer et reprend ses mauvaises habitudes. Jusqu’où cela peut-il aller ? Jusqu’où les autres peuvent-ils s’immiscer dans leur vie ? Ce deuxième tome fut un régal, autant pour la découverte de l’évolution de la relation des deux femmes, que pour tous ces points essentiels soulevés dans ce roman. Une suite saisissante de réalisme et touchante de sensibilité !
Lien : https://culturegeeketcie.wor..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Flore Avelin (36)Voir plus

Quiz Voir plus

Des titres qui chantent (12/?)

Cinq heures vingt-cinq, Agatha Christie - indice : Je suis le dauphin de la place Dauphine, et la place Blanche a mauvaise mine. Les camions sont pleins de lait, les balayeurs sont pleins de balais. Il est cinq heures, Paris s'éveille...

Jacques Dutronc
Jacques Brel
Charles Aznavour
Serge Reggiani

12 questions
73 lecteurs ont répondu
Thèmes : titres , chanson , chansons populairesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}