En 1274, un ours s'était en effet égaré dans la chapelle, où il avait dévoré une boîte entière d'hosties. Le prêtre avait crié au miracle : cette bête sauvageonne avait été touchée par la grâce divine et, dans son animale ignorance, cherchait à communier. Le prêtre avait béni l'ours et voulu ensuite le mener au confessionnal, la bête ayant certainement nombre péchés à se reprocher. Sans la moindre charité chrétienne, l'ours avait arraché son bras au prêtre, puis mangé une religieuse, avant de s'enfuir hors de l'église. (p. 19)