Tout s'est passé doucement, sans violence physique, d'abord, mais Maman a peu à peu privé Mamie de toutes ses activités. Pour son bien, bien sûr. Pour ne pas risquer de se brûler, il valait mieux qu'elle ne prépare plus le déjeuner, pour ne pas tomber de son fauteuil, c'était mieux de ne plus faire la poussière. Et souvent elle la trouvait trop fatiguée pour nous accompagner, quand nous sortions. Il valait mieux qu'elle reste tranquille à la maison. (p.39)