Anna saute sur le marchepied du bus et s’agrippe à la poignée de la porte. Il est bondé, comme toujours. C’est l’heure de pointe mais elle n’a pas le choix. Elle pousse un peu les autres, se met de côté pour se glisser entre deux corps et laisse filer son sac à ses chevilles. Les deux portes se referment, lui broient l ‘épaule gauche, puis se rouvrent dans un bruit de métal contrarié.