Dans les années 1990, passionnée de littérature française, elle part étudier à Bucarest. À 37 ans, elle décide de s’auto-exiler en Bretagne. Elle collabore aujourd’hui à Lorient à une radio associative.
Florentina Postaru vit aujourd'hui en France, elle publie « Heureux qui, comme mon aspirateur… », un premier livre dont, seuls les propos faisant référence à l'humour qui accompagne le texte, arrive à adoucir l'avertissement contenu dans le sous-titre « Grandir dans la dictature roumaine ».
Un soir, Dragoș m'a enfin invitée à danser un slow sur « Wind Of Change » des Scorpions. Ensuite il m'a raccompagnée à la maison et m'a demandé de sortir avec lui le samedi suivant.
(p. 226)
Comme beaucoup de Roumains, jamais je n'oublierai le mercredi 7 mai 1986, quand la Steaua București a remporté à Séville le championnat d'Europe face au FC Barcelone.
(p. 189)
Nous connaissions par cœur l'histoire de l'ours Fram [« Fram l'ours polaire » de Cezar Petrescu], Les Souvenirs d'enfance d'Ion Creangă et les merveilleux contes des Mille et Une Nuits. Parfois, le soir, malgré le prix du pétrole, Bunica [grand-mère] nous laissait la lampe quelques précieuses minutes pour que nous continuions notre Tour du monde en quatre-vingts jours.
(p. 131)