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Citation de Fleitour


Luisa oublia d'expirer. Ses épaules restèrent levées et,
un long moment, elle fut en apnée.

Quand elle respira à nouveau, ses yeux étaient remplis de larmes.
Elle leva un bras. Elle tendit la main.
Elle l'approcha du visage de Paolo et l'effleura. Tout doucement,
du bout de ses doigts.

Paolo ferma les yeux. Il pencha légèrement la tête
comme pour mieux l'appuyer sur ces doigts. Il resta
immobile, les paupières baissées, la joue enveloppée dans
la main de Luisa. Puis il la saisit et la pressa sur sa pommette.

Il resta longtemps ainsi, serrant cette paume pour
consoler son visage, sans ouvrir les yeux qui gardaient au
secret sa douleur comme une boîte fermée.
Enfin, toujours brusquement, toujours les yeux fermés, il l'entoura
de ses bras et l'attira contre lui.

Luisa ne lui opposa aucune résistance. Elle se laissa
aller à cette étreinte, posa la tête sur son épaule et éclata
en sanglots. Tout son corps en fut secoué... P161
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