Il faut parfois fermer les yeux. Se retrouver en pleine cécité au milieu de l’orage. Immobile. Laisser passer le tumulte qui obstrue notre sérénité pour, enfin, recouvrir notre vue dépouillée de toute œillère.
Il n’y a jamais de meilleur moment pour s’arrêter un instant et prêter attention au monde. Tout n’est pas si mal quoi qu’on en dise, il suffit parfois de ne rien faire d’autre que de s’émerveiller des richesses que l’on a sous le nez. Celles de la nature, par exemple, qui nous rappelle à chaque minute que nous faisons partie d’elle tout en se fichant bien mal de nos petits problèmes égocentrés. Nos yeux doivent aussi nous servir à rendre compte des traces laissées par l’Homme au fil des siècles. Et quoi de plus visible pour chacun d’entre nous que l’architecture qui nous entoure. C’est ainsi que le livre « comment regarder l’architecture nous propose quelques pistes pour mieux comprendre le bâti.
Cette ouvrage de 381 pages se présente sous forme de fiches techniques et s’ouvre sur un bref historique du métier d’architecte. Nous y apprenons d’entrée de jeu l’origine du mot: du grec architékton, qui signifie littéralement la personne qui dirige un chantier. Ou encore celle du rôle de parlier, c’est-à-dire un contremaître du Moyen Âge qui transmettait oralement les ordres du maître-maçon aux maçons. Chaque fiche est est agrémentée d’illustrations et d’explications condensées.
La partie concernant la géométrie descriptive est une des plus intéressante du guide puisqu’elle aborde des thèmes transversaux comme la représentation des volumes, la perspective et les points de fuites parmi de nombreux exemples. Le plus interpellant, selon moi, est celui pris avec la peinture de Francesco Di Giorgio: La Cité idéale...
(Je n'ai pas l'habitude de couper mes chroniques mais la suite de ma critique comprenant des images, vous pouvez lire la totalité de ma chronique sur mon blog)
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