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Critiques de Francis de Croisset (11)
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Arsène Lupin : Nouvelles aventures

Voici, sûrement, l'un des plus précieux des numéros de "L'Illustration Théâtrale". Publié en mars 1909, Francis de Croisset, l'un des plus célèbres auteurs dramatiques de son temps, y met en scène les nouvelles aventures d'Arsène Lupin d'après les romans de Maurice Leblanc.

Cette pièce, représentée pour la première fois, en octobre 1908, au théâtre de l'Athénée, à Paris, obtint, dès la répétition générale le succès que la presse avait prévu et proclamé. Il ne pouvait en être autrement.

Germaine, fiancée depuis sept ans, va enfin se marier avec le duc de Charnerace. Lors de la vente de son château au père de sa fiancée et à la veille de partir pour une longue expédition au pôle sud, Jacques de Charnerace est tombé amoureux de la jeune fille de seize ans.

Elle en a aujourd'hui vingt-trois et a retrouvé son fiancé changé. Il a, maintenant, l'air grave et pédant, le monde l'agace et il ne retrouve sa gaité que pour se moquer des gens qui l'entourent.

Durant l'absence du duc de Charnerace, Lupin, le plus fantaisiste, le plus audacieux, le plus génial des filous a dérobé toute la collection de tableaux du château qui contenait entre autre le seul portrait du duc.

Quelques temps avant de signer son forfait, il avait adressé au père de Jacques une lettre faisant l'inventaire de la collection et priant de faire emballer convenablement celle-ci avant de l'expédier, port payé, en gare des Batignolles, sous huit jours......

Au lendemain de la répétition générale, Mr Camille le Senne écrit dans "Le Siècle : "Arsène Lupin" comptera parmi les grands succès de l'Athénée. C'est une pièce amusante à l'extrême, débordante de fantaisie, plus fertile en péripéties que dix volumes de Gaboriau et en même temps plus farcie de trucs qu'un manuel de Robert Houdin".

Et même si je soupçonne Mr le Senne d'avoir un peu exagéré, il est vrai que cette pièce, qui n'a que de belles rides comme marques de son âge, est aujourd'hui, encore, un formidable morceau de scène qui se lit avec énormément de plaisir.

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La féerie cinghalaise : Ceylan avec les anglais

Ce volume, paru en 1928, contient deux ouvrages. "La féérie cinghalaise" et "Nous avons fait un beau voyage". Ce sont deux élégants et passionnants récits de voyage que, nous offre Francis de Croisset, délaissant quelques temps la scène des théâtres parisiens où il est un auteur dramatique apprécié.

Du large des îles Éoliennes d'où l'on peut apercevoir la silhouette fumante du Stromboli, l'auteur nous convie à une somptueuse croisière sur un bateau anglais, qui en 17 jours d'une lente navigation, le portera jusqu'à Colombo, dernière escale tant convoitée.

Là, il découvre la ville indigène, faisant connaissance avec le lieutenant Hollicot qui deviendra son ami et se révélera, tout au long de son périple à Ceylan, être un guide précieux, très efficace et "so british"..

Deux ans plus tard, "du Croussett", malade, amaigri, et alors qu'il projette un voyage vers les Indes, reçoit, à Paris, la visite de son ami Hollicott.

Celui-ci est devenu, par suite de la mort providentiel d'un lointain cousin, marquis de Duringham, maître d'un vieux château dans le nord de l'Angleterre et a été nommé capitaine.

Parvenu au terme d'une longue permission, il part le lendemain pour le Khyber-Pass, une région de l'Inde sur la frontière afghane.

Francis du Croisset, qui est invité à Kapurthala au mois de novembre par le prince Karam aux fêtes du cinquantième anniversaire du règne de son père, promet au capitaine de le rejoindre.

Pourtant Hollicot est inquiet car "la déesse Kali grimpe sur les bateaux à partir d'Aden pour détruire les blancs dont l'esprit est surmené...Elle vient tous les soirs dans votre cabine et vous pique le crâne avec sa main morte aux doigts verts...C'est la vengeance de Kali !" - qui est inopérante sur l'officier anglais protégé par son uniforme, par le sport et par le whisky -....

Avec un style magnifique et très moderne, Francis de Croisset nous offre une peinture formidable des Indes anglaises, aux temps immuables des maharadjas où la jungle recelait des temples et des palais somptueux mais aussi des tigres, des éléphants sauvages et bien d'autres dangers.

Il réalise, avec un talent rare d'observation, une sorte de reportage littéraire que sa beauté inoubliable et sa cruelle dureté transforme en un véritable chef-d’œuvre.

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Le docteur Miracle, pièce en trois actes et c..

Le docteur Georges Duprat, avec son air égaré, mystérieux et sa manie d'égrener toute la journée un chapelet d'ambre, est-il un surhomme ou un sous-crétin ?

C'est un scientifique, un inventeur.

De retour d'un voyage aux Indes, il a écrit un livre que personne n'a acheté mais que deux hommes ont compris : un professeur russe et un fakir.

Au château d'Epernon, il a installé un étrange laboratoire où personne ne pénètre, six pièces pleines de fioles, d'alambics, de fourneaux, d'éprouvettes et de cornues.

Sa belle-famille, les Gerbault-Moreuil disent en riant, mais avec une pointe d'anxiété, qu'il est un alchimiste.

Ils le surnomment : "le docteur miracle !"

Mr Gerbault-Moreuil, sénateur de la Seine-et-Marne, est le maire d'Epernon.

Il est aussi le président de la compagnie d'assurances sur la vie "l'Abeille Internationale".

Germaine, sa fille éperdument amoureuse, est l'épouse de Georges Duprat...

Mais soudain, réalisant le plus vieux rêve des hommes, les travaux du jeune savant aboutissent.

Il fait une découverte scientifique fabuleuse.

Il parvient à reculer le terme de la vie jusqu'à des âges biblique !

Les humains, désormais à l'abri des maladies, ne mourront plus que plusieurs fois centenaires....

"Le docteur miracle" est une pièce en trois actes et cinq tableaux écrite par Francis de Croisset et par Robert de Flers.

Elle a été représentée pour la première fois à Paris, le 21 avril 1926, au théâtre de la Madeleine.

Cette pièce, est une rêverie à la manière de Wells, de Marcel Aymé.

C'est un morceau de scène original, plein de fantaisie.

L'esprit aigu de Robert de Flers insuffle à l'écriture raffinée de Francis de Croisset toute l'ironie qui donne à cette pièce un cachet inimitable.

La plupart des scènes sont issues d'une comédie mondaine inspirée du boulevard parisien.

Certaines semblent venir frôler le Grand-Guignol.

Et d'autres s'approchent de la satire politique.

La pièce se promène librement entre entre le rêve et la réalité.

Cependant, on aurait aimé, dans le premier acte, une présentation des personnages et une mise en place de l'intrigue plus ramassées, plus concises.

Pour permettre un développement plus étendu du côté de l'anticipation, de la satire.

On aurait aimé faire plus ample connaissance avec le docteur Moreau qui se cache derrière Georges Duprat.

L'épilogue, un peu facile, presque négligé, n'a que peu d'importance.

Car quelles vont être, dans le monde, les conséquences de cette prodigieuse découverte ?...









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Nos marionnettes

Francis de Croisset musarde sur scène. Il fait, avec ce livre, la brillante démonstration que le Théâtre digne de ce nom est un éclairage déformant, une projection accélérée et schématique de la vie qui ont les mêmes procédés que la caricature.

"L'auteur dramatique tient boutique de marionnettes".

Elles se nomment l'ami, le confident, la jalousie et l'amour, la femme, le mari trompé, le gendre, la grand-mère, l'amant et l'homme volage.

Paru en 1934, à une époque où le Théâtre semble encombré de ses traditions et comme troublé devant le cinéma naissant, ce livre plaisant nous fait pressentir l'émergence de la société nouvelle surgie de l'entre-deux-guerres.

Francis de Croisset y rend hommage aux femmes de son époque.

"Elles ont jeté bas le masque". Se contentant, jadis, d'être des éminences roses, elles veulent être dorénavant députés, ministres, ambassadeurs...et qui sait ? nous dit-il : présidents de la république.

Avec son sens inné de la formule, son style élégant et efficace, Francis de Croisset, entremêlant, avec talent, les deux univers, celui de la vie et celui, plus artificiel, de l'art dramatique, nous livre une réflexion amusée qui hésite, à chaque instant, entre sérieux et badinage.

L'auteur de la formidable "féerie cinghalaise", de nombreuses pièces talentueuses, celui qui offrit la scène à Arsène Lupin, signe avec "nos marionnettes" un ouvrage moderne et féministe qui annonce un monde nouveau.





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Chérubin, pièce en 3 actes, en vers

Le thème de "Chérubin" est éternel, c'est celui de l'adolescent dont le cœur s'ouvre aux premiers frissons de l'amour.

Francis de Croisset nous offre, ici, une comédie, en vers, en trois actes.

Crée en 1901 sur la scène de la comédie française, elle n'y fut jouée qu'une fois. Reprise en 1903 en Belgique, en 1904 à Saint-Pétersbourg, elle ne revint à Paris qu'en 1908 au théâtre "Fémina" pour y connaître un grand succès, après avoir subi de son auteur une réécriture partielle et un profond remaniement.

Cette comédie fait songer au théâtre de Musset.

Au cours de ces trois actes, on rêve autour de Chérubin, en feuilletant du doigt une suite de gravures qui le montreraient mélancolique, courageux, amoureux de l'amour plus que des amoureuses, infidèle, provoqué, blessé, soigné par sa belle marraine et par la baronne et enfin dans les bras de Cloé.

Francis de Croisset réalise, là, une œuvre de jeunesse qui, même si elle est sympathique et élégante, peine à traverser le temps et à garder la fraîcheur dont elle pouvait se parer au début du vingtième siècle.

Le dramaturge qui amènera Arsène Lupin, et Maurice Leblanc, son créateur, sur la scène du Théâtre est encore en devenir mais s'annonce déjà.....
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Arséne Lupin - Pièce de théâtre en 4 actes

Cette piece se joue encore a Paris en 2014 au Théâtre Michel
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La féerie cinghalaise : Ceylan avec les anglais

Aïe ! Voilà un livre que j'avais bien mal jugé ! Lu de travers, trop vite et auquel je n'avais rien compris !



Certes, il ne s'agit pas là de grande littérature. Non, quand même pas! Mais de racisme il n'y en avait pas et cette féérie aurait même plutôt tendance à se moquer des colons et des touristes apeurés (voir mon ancienne critique sur noid.ch avec le lien ci-dessous)



La balade d'un français dandy-candide à Ceylan accompagné par un colon britannique un peu brutasse. Une façon (à l'époque) de découvrir en s'amusant.



Bref, après avoir jeté au feu ce bouquin je me suis fait remonter les bretelles à juste titre sur Babelio. Alors, cher Monsieur Francis de Croisset, veuillez bien accepter ici toutes mes excuses pour mon jugement totalement à côté de la plaque !
Lien : https://www.noid.ch/la-feeri..
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La féerie cinghalaise : Ceylan avec les anglais

le récit de voyages conté par Francis de Croisset est à la fois d'une grande subjectivité presque arbitraire dans les impressions, avec ironie le plus souvent, et d'une curiosité sincère et détachée de ce qu'il découvre.



Les choses les plus banales subissent son jugement, le simple excès de soleil, de luminosité, est un vilain défaut aux yeux de notre enfant gâté parisien :

« Que cette lumière est décevante ! Est-ce donc là la lumière de l'Extrême-Orient ? Tout est pâle, d'une pâleur stupéfiante de pellicule ratée »

Le gazon n'est pas vert, il est « métallique » à cause de tous ses rayons « blafards ».

Et quand c'est objectivement invivable, il est d'une sévérité implacable :

« Chaque rue est un couloir de hammam qu'empoisonne mollement un vent fétide comme une haleine de fiévreux »



L'élégant et raffiné parisien est souvent affolé, étonné, mais jamais définitivement découragé. Plus d'un aurait pris la fuite lors de la première nuit d'hôtel si le lit n'avait pas eu de moustiquaire, qu'une araignée noire bien velue avait élu domicile en la salle de bains ainsi qu'une famille de lézards innocemment suspendus sur les murs, le tout, sous une chaleur et une humidité suffocante.



L'une de ses voisines d'hôtel vit dans l'anxiété permanente, tout est suspect : les fruits touchés par les indigènes sont forcément tous contaminés, l'eau, la glace transmettent nécessairement la Typhoïde et même le thé n'échappe pas à une sévère réprobation. Celle-ci n'a pas du pénétrer bien loin dans la jungle cinghalaise…



L'auteur se montre au contraire courageux, son infatigable curiosité lui fait braver les forêts les plus denses malgré toutes les frayeurs qu'il va ressentir. Il est guidé par un officier anglais, le lieutenant Hollicott qui l'a pris en affection. Ruines, monuments, jungle profonde… Tout ou presque y passe.



C'est aussi indirectement la vie privée et publique des anglais et leurs relations avec les indigènes qui est observée.

L'invitation à dîner chez des amis cinghalais de haute classe affiche une amitié cordiale, mais aussi profondément hypocrite avec les anglais. La description est assez piquante et divertissante quand l'indiscrétion de l'auteur le mène dans le bureau du mari, feuilletant quelques livres ouverts dont les titres laissent peu de places au doute quant à l'hostilité politique du cinghalais à l'égard de la colonisation anglaise « La terreur anglaise aux Indes » « l'Inde, ou le martyre d'une race » (…) Alors que dans le salon figurait de solennels et graves portraits du roi George et de la Reine Victoria.

Mais comment douter des mauvaises intentions d'un tel individu alors qu'il s'habille à l'anglaise, est d'une parfaite courtoisie, et joue même au golf !



D'autres anglais ont des jugements rédhibitoires, nulle question d'avoir une quelconque relation avec un cinghalais, pire encore s'il s'agit d'un intellectuel : « Quand les « natives » (indigènes) n'ont pas des âmes d'esclaves, ils ont des âmes d'insurgés. Ils voudraient être maîtres chez eux »

« Dame ! Mettez-vous à leur place » … lui répond Francis de Croisset

« C'est précisément ce que nous avons fait ! »



Mais le véritable propriétaire de l'île semble être plutôt la très dominante nature. D'une végétation exubérante, féroce, hardie, destructrice, c'est elle qui ravage les ruines, envahit les temples et fait obstacle à l'homme. Comme le dit l'auteur, à Ceylan, le jardinier « ne cultive pas, il arrache »



En dehors de toutes ses notations spirituelles, légères et humoristiques, l'auteur a également toute la puissance d'évocation d'un poète :

« De cette orgie de feuilles, de fleurs, de troncs, de branches, de plantes, s'exhale une joie lyrique, furieuse, passionnée, et l'air est moins embaumé qu'alourdi de fortes sueurs de cette foule végétale. » les arbres de la jungle sont « délirants de sève et de lumière » et les toiles d'araignées pareilles à de « scintillants bouclier en filigrane d'argent » (...)



Quelques frissons nous traversent quand la chambre au rez-de-chaussée de l'auteur est inondée en pleine nuit de bêtes gluantes qui rampent dans l'ombre du parquet et dont la fenêtre ouverte laisse place à d'étranges animaux aux ailes déployées. Toute une nature surexcitée déborde dans la chambre et est continuellement entraînée par un concert infernal, sorte de mélange infâme de tous bruits d'insectes, râles et grognements sourds qui s'élèvent par milliers dans la jungle.

Quelques autres frayeurs encore quand, contemplant une statue de Bouddha au soleil, il observe un singulier collier… A moins qu'il ne s'agisse que d'un horrible python gigantesque gluant ! (…) Un serpent parmi de nombreuses espèces, dont l'un des serpents serait même domestique selon l'anglais, il faut s'y faire :



« Le serpent domestique fait partie du personnel de l'hôtel. Il est chargé de la chasse aux rats. »

« C'est un serpent de taille moyenne, dit Hollicott, qui, en principe, loge dans la cave, mais qui aime bien courir partout. Alors quand il siffle sous votre oreiller ou sous la table du Breakfast, la première fois, ça te fait quelque chose.

« C'est tout simplement odieux, dis-je »

"No, du Crousset, c'est inoffensif »

« Il suffit de sonner pour le sommelier et vous dire : « Desservez cette serpent » et il part avec » la mauvaise orthographe est volontaire, autant pour ajouter du piquant à l'humour anglais que de se moquer gentiment de la mauvaise prononciation fréquente des anglais qui tentent de parler français.



Tout ce que l'on trouve à chaque page est rempli d'esprit, extrêmement gai, spirituel, son voyage romancé est une constante raillerie jolie et fine et Francis de Croisset se moque aussi bien des hommes que des paysages eux-mêmes. Cet esprit léger n'est jamais hautain ou d'un jugement supérieur et dédaignant et il manie à la fois l'humour et l'instruction en confondant les deux avec un style tout à fait charmant et pétillant.
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Arsène Lupin : Nouvelles aventures

Je ne lis quasiment jaùmais de théâtre, je n'aime pas vraiment le format. Je me suis un peu forcée à lire cette pièce pour valider le point correspondant du challenge Variété.



Ce n'était pas aussi désagréable que je le craignais. Il y a peu d'indications scéniques, quasiment que des dialogues, du coup la lecture n'est pas trop hachée. Ca reste un peu trop grandiloquent - je n'aime décidément pas le style théâtral - mais de manière supportable. Le style est fluide, le tout très léger.



Point de vue de l'intrigue, c'est dans le ton des nouvelles. Attention d'ailleurs, la conclusion de certaines des aventures d'Arsène Lupin sont dévoilées ici. L'histoire est plaisante bien que peu surprenante.



On sourit souvent mais pas de grand éclat de rire pour ma part. Le coté gentleman charmeur est plus présent que dans les nouvelles que j'ai lu pour le moment.
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Arséne Lupin - Pièce de théâtre en 4 actes

Un bon moment que la lecture de cette pièce

Elle m'a rappelé un épisode d'Arsene Lupin ou le commissaire Guerchard pechait ... je n'en dit pas plus pour ne pas spolier

Les frères Charolais, Victoire sont présents ainsi que Guerchard bien sur que l'on retrouvera parfois dans les romans
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Arséne Lupin - Pièce de théâtre en 4 actes

Che dire, Lupin non delude mai. C’è un ispettore che non avevo ancora mai ritrovato alle costole del nostro ladro francese, tale Guerchard, che a quanto pare compare nella serie televisiva degli anni 70 ma che in altri racconti di Leblanc letti in precedenza non era presente. Credo sostituisca Justin Ganimard, che mi era più simpatico ma era anche più tonto. Certo, questo all’inizio non sembra da meno: ci ha messo una mezza eternità a capire chi era Arsène Lupin.

Lui, Lupin, che qui è relativamente giovane (ventotto anni), è di nuovo in mezzo alle donne (come sbagliarsi). Ho idea che oltre ad aver studiato medicina, arti marziali, illusionismo, scherma e non so più cos’altro, abbia studiato anche psicologia. In questo racconto lavora di fino sulle emozioni umane e in buona sostanza ha la meglio senza quasi muovere un dito (nel senso che non c’è ombra di violenza fisica, ma sicuro che c’è quella psicologica).

La parte più divertente in assoluto è l’ultima battuta di Guerchard, riferita a Lupin che si era travestito da lui per svignarsela indisturbato: “E se ne va con la mia automobile!”. Una sana risata alla fine della storia è una gran bella cosa.

[aggiunta del 01/10/2019]

Ho appena scoperto che questa storia fa da precedente al romanzo "L'Aiguille creuse", ambientata un anno dopo, nella quale si fa cenno a Sonia Krichnoff.
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