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Citation de Livretoi


* La vue d’un homme m’échauffait la caillette.
* Il avait le membre plus raide qu’aviron de galère
* Sachez que je suis bien avitaillé : villebrequin et triquebilles, tout est paré.
* Le connin de la femme a horreur du vide, si l’on en croit la philosophie de nature.
* Ce cresson n’est pas pour les ânes.
* Il m’a remonté l’anneau à la pointe de sa corne de boeuf
* Si on lui offre une cage solide, le bon oiseau ne s’en va ni ne se perd.
* On ne saurait manier du beurre qu’on ne s’en graisse les doigts.
* Mieux vaut bourrique docile que cheval cabré.
* la femme sans homme est comme un feu sans bûche

- Vous dormirez avec moi. Mais prenez garde à ce que vous ferez, ce poil follet sous votre menton démontre que vous êtes déjà coquelet.
- Mais non chapon ! Mettez-moi à l’épreuve !
– Que m’importe qui mettrait volontiers la griffe dessus ce jouvenceau. Sur ma tête, il n’a pas l’air du genre à jeûner !

(Plus tard, au lit, la Gaillarde tente de repousser les initiatives du jeune homme) :
- Hé, la belle affaire ! Sur ma vie je vais me lever.
– Ne chantez pas la péronnelle, voyez plutôt si je suis chapon et laissez mes triquebilles vous dire deux mots.
– Nenni ! Apprends donc la vérité : je suis pucelle.
– Allons, madame, je ne vous en trouve ni l’air ni la chanson. Confiez-moi le reste de la besogne et vous ne sentirez rien !
– Aïe, aïe, vous êtes bien jeune et ne voudrais pas vous faire de mal !
– Ne vous inquiétez pas, on m’a coupé le frein.
– Il ne vous suffit pas de m’embrasser et lutiner, vous voulez aussi fourgonner dans la boutique et planter le mai ? Prenez garde, vous m’étouffez ! Trouverez-vous votre chemin ? Monsieur, ce furet ne sait pas chasser dans ce bocage.
- Ouvrez la porte et il frappera sous lui comme un casseur d’acier.
- Voilà une poste bien courue. Pourtant tu me parais bien jeune ! On a raison de dire : Garde-toi du jeunet quand lui naît un poil follet. Si j’avais su, j’aurais laissé plus tôt le chat aller au fromage. Allons, douceur, tendresse et délicatesse avant tout ! Ne m’écrasez pas, suivez mon rythme, accordons nos vielles ! Que vous êtes pressé, vous n’êtes pas seul engagé dans cette chevauchée ! Vertubien, je ne suis pas de celles qui restent en arrière ! Attendez, je vais vous montrer : voilà, ainsi deviendrez un maître sans tarder ! Voyez comme tout va mieux ! Vous ne saviez pas ce tour ? Ne l’oubliez plus. Allez, sus, maestro, déchargez, nous allons voir qui va rompre sa lance en ce tournoi ! Tout doux, vous ne seriez pas bon pour couver, vous êtes trop pressé. Je te tiens dans l’arène, la pique est bonne, vous n’avez plus qu’à bien viser. Que voilà un bon début. Revenez-y, votre honneur est en jeu et le lièvre au fond du gîte.
- Et si je l’attrape, qu’y gagnerai-je ?
- N’ayez cure, chaque chose a sa récompense. Vous êtes né naïf mais je vais vous instruire. Donne-moi la main et tiens bon, le matelas est chiche. Souque ferme et laboure, n’aie pas peur de creuser, accroche-toi à la crinière de ton coursier ! Maintenant, sur ma vie, ne laisse pas passer le coche ! Ah, mon cœur, je suis à vous, morte et vive !
Il n’y avait bien longtemps que je n’avais mangé de la chair crue ! Quel bonheur d’avoir participé à tel festin ! J’ai grande passion de ce braquemard, tant j’ai rage de plaider aux consuls, ce dont j’ai appétit à revendre depuis que je suis née. De ma vie je n’ai vu pilon de mortier mieux pourvu. Comme il est gros et bien emmanché ! Un navet de Xérès ferait pâle figure à côté ! Voyez le zon-zon de ce béjaune. Il m’a ôté le parler, j’en ai le souffle coupé. Il serait dommage de laisser pareille licorne en repos !
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