François Bernard

À l'heure où la Terre souffre, c'est un ouvrage qui doit se retrouver dans les mains de tous !



La préface si joliment écrite par Cyril Dion, écrivain, poète et militant écologique. C'est un cri d'alarme au monde entier.



L'humain réagit uniquement lorsqu'il fait face à un mur, un problème ou un danger imminent.



Le réchauffement climatique, c'est un problème que nous ne voyons pas encore (dans notre confort), qui fait que nous ne nous sentons pas - encore - concernés.



Remettons-nous en question maintenant, et non pas demain.



Pendant que les écoles formatent les jeunes à entrer dans le système, ce professeur, François Bernard, a eu la brillante et folle idée d'emmener ses élèves en Arctique pour les sensibiliser. Le Svalbard, plus précisément, un archipel norvégien situé dans l'océan Arctique.



Un séjour qui leur a laissé des traces.



Il arrive avec brio à pousser ses enfants vers la réflexion par eux-mêmes. Ils débordent de propositions et de volonté à ce que demain soit vivable.



Il leur donne le pouvoir de responsabilité d'analyser la situation, en leur faisant vivre une aventure initiatique qui les a instruits.



François Bernard a fait vivre cette expérience à cette classe d'élèves avec à leurs côtés Heïdi Sevestre, docteure en glaciologie. (Cette année, elle a remporté la première médaille Shackleton pour la protection des régions polaires.)



Une expérience et une aventure qui a changé leur vie.



Il est clair que j'aurais aimé avoir un professeur comme François. Un enseignement qui lui est impossible d'appliquer à la lettre des programmes qui lui semblaient parfois inadaptés à la vraie vie, celle hors des murs d'école. Il veut préparer les élèves à entrer dans la réalité et à regarder ensemble l'avenir en face.



Ce livre est un noyau de connaissances.



Vous voulez un chiffre - parmi ceux cités - qui fait peur ?

Le Groenland et l'Antarctique, nos deux plus grandes masses gelées, perdent environ 427 milliards de tonnes de glace par an... Un chiffre en hausse.



Établir la conscience de notre lien avec la nature est une des priorités à ce professeur.



Tout est relié : le monde végétal, le monde animal et l'homme.



Chacun a un rôle primordial à jouer.



Tous sont reliés et dépendants les uns des autres.



Comme cité dans le livre, l'homme ne surpasse pas les autres êtres vivants, il les complète.



Dépasser le seuil de 1,5 °C d'augmentation de température par rapport à l'ère préindustrielle, c'est franchir un seuil de température irréversible pour la banquise. C'est condamner nous-mêmes à un monde invivable, pour notre espèce et pour toutes les autres.



"Demain, c'est nous" n'est pas seulement un livre, c'est un projet, c'est donner la voix/voie aux adultes de demain. C'est donner la possibilité d'exprimer à celles et ceux qui sont concernés par les changements d'ici 2030, 2050.



"L'Arctique se meurt et, sans sa banquise, ses glaciers, sa faune et sa flore uniques, ses populations et leurs traditions, l'avenir de notre civilisation est en jeu."



"En somme, éduquer, ne serait-ce pas avant tout rétablir la concordance entre le destin de la planète et celui des humains ?"



Étant très pessimiste quant au futur, ce livre m'a apporté un souffle d'optimisme sur les adultes de demain.



Lire ce livre, c'est lire des propositions qui ont du sens et qui sont nécessaires. C'est diffuser et transmettre un message de la plus haute importance.



J'espère sincèrement qu'un jour les propositions mentionnées dans ce livre soient rapidement pris en considération par l'Etat.



Aujourd'hui attachés à nos biens matériels, nous ne voyons pas nos besoins primaires disparaître à petit feu.



Ce livre est à remettre entre les mains de tous, sans faute.



Je vais finir ce billet par la citation mentionné sur mon profil depuis mes débuts ici sur Babelio, qui résume parfaitement ce qu'il se passe actuellement :



"Si notre planète se réchauffe, c'est qu'on se rapproche de l'enfer.

La planète bleu vire au rouge. On l'a poignardé en plein cœur". - Damien Saez



Lu dans le cadre de la Masse Critique, je remercie chaleureusement Babelio ainsi que les éditions du Faubourg pour cet envoi.

"Demain, c'est nous", c'est l'histoire d'un pari un peu fou d'emmener des collégiens au Svalbard pour les sensibiliser au changement climatique. Quand on connaît le fonctionnement de l'éducation nationale, on se dit d'emblée que ce projet ne sera pas facile à réaliser et pourtant François Bernard veut y croire. Nous suivons donc son cheminement pour le mener à bien et pour éveiller les consciences aux bouleversements que connaît la planète. Dans cette aventure, l'enseignant est épaulé par la glaciologue Heïdi Sevestre qui apporte ses nombreuses connaissances aux élèves comme à leur professeur, ainsi qu'à nous, lecteurs et lectrices, notamment par le biais d'encadrés scientifiques qui ponctuent l'ouvrage.

Pour les collégiens, ce projet les invitait à penser l'école et l'apprentissage différemment, en leur proposant un cours éloigné de toute notion d'évaluation et centré sur l'engagement. À 14-15 ans, ces collégiens ont découvert un archipel isolé, soumis à des conditions climatiques extrêmes, ils ont appris à vivre en communauté dans cet environnement si particulier et l'anglais est devenu, pour eux, un moyen de communication concret, au service d'un projet hors du commun. De quoi les mobiliser pleinement et en faire des acteurs essentiels dans la construction d'un futur plus harmonieux.

J'aurais aimé connaître davantage le ressenti des élèves, mais nul doute qu'ils n'oublieront jamais cette aventure singulière.

Merci à Babelio et aux Éditions du Faubourg pour cette lecture inspirante et pleine d'espoir.

Merci Babelio et aux éditions du Faubourg pour cet envoi

Merci aux auteurs pour cet claque. Je le renferme pleine d'espoir pour cet avenir qui peut paraître sombre, pleine d'espoir sur la prise de conscience que les futurs générations peuvent avoir si des professeurs comme François Bernard se donne la peine de leur ouvrir les yeux et de leur montrer la beauté de notre monde

Merci pour ce partage, cet optimisme

En septembre 2005 naissait le journal d’expression poétique RAtUReS qui devait succomber 9 numéros plus tard en janvier 2007.

Paix à son âme !

Mais nous n’avions pas dit notre dernier mot… Empruntant à l’expression souveraine :

- RAtUReS est mort ! Vive RAtUReS ! Nous publions à présent un recueil rassemblant la crème de la crème des textes parus dans ledit journal.

Aussi, avec ce recueil nous revenons fièrement, plus mûrs, plus sûrs de nous, conquérants, même, sur la scène poétique grenobloise ; mais pas que ! Allez… Soyons fous ! De France et de Navarre…

Fantômes, faux-poètes, vaux-riens, rêveurs, flambeurs, voleurs de feux, écrivains célèbres, enfants, fumeurs, flâneurs, faux-culs… habitent bon gré, mal gré ces textes zébrés qui chahutent au fil des pages.

RAtUReS est un petit musée verbal où se mélangent des sensibilités différentes, plusieurs voix en canon entonnant un chant sillon, lyrique ou désabusé, fragile ou furieux mais toujours poétique.

Allez, disons le, avec RAtUReS la poésie a le vent en croupe !



www.ratures.org



Yiannis Lhermet (Y.L.)

Elisabeth Hamidane (E.H.)

Vincent Delhomme (V.D.)

Irène Bissuel (I.B.)

François Bernard (F.B.)
Lien : http://www.thebookedition.co..

Ce livre est vraiment très intéressant et j'aurais adoré avoir un professeur de techno comme François Bernard lorsque j'étais au collège. A travers cet ouvrage, nous suivons son projet un peu fou. Il nous présente les différentes étapes, nous parle de son enthousiasme et de ses doutes, de sa persévérance et de sa grande confiance en ses élèves. Quant à Heïdi Sevestre, elle nous offre son regard de professionnelle sur ce projet, mais aussi sur la réalité du climat aujourd'hui. J'ai appris de nouvelles choses durant cette lecture et j'ai compris encore davantage l'urgence climatique dans laquelle nous nous trouvons. Cependant ce livre ne se veut pas alarmiste. Au contraire !