Cette aspiration infinie de notre cœur, dès que nous en avons frustré le Père vers qui pouvons-nous l'orienter ? Détournée de Dieu, elle nous encombre et si l'amour humain un instant l'occupe, très vite il en est accablé puis détruit. Depuis ses plus anciens poètes, l'humanité a toujours confondu la volupté et la mort pour ouvrir une issue au désir infini. Sans la mort, la volupté est restreinte : toutes ses fenêtres s'ouvrent sur la même ténèbre ...
(Éditions de la Pléiade, tome 1, notice de La Chair et le sang, page 1066).