Sa chevelure n’était qu’une fauve masse
d’or onduleuse, brunissante par places, qui
dérangée à la brise marine, retombait de tous
côtés. De temps à autre, l’adolescent la prenait
à pleines mains pour la rejeter en arrière ; ses
deux bras haut levés découvraient alors aux aisselles un or plus pâle, couleur de ces régimes de
maïs nouvellement cueillis où il fait bon de
mordre à leur tendre pulpe par le haut floconneuse comme la molle toison d’un jeune sexe.