Au milieu du chemin de ma vie je me retrouvai par une forêt profonde car la voie droite était perdue...
En évoquant le souvenir de cette nuit âpre et profonde la peur me reprend tout entier...
Entre les monstres et les fauves apparut soudain une femme
Et d'abord je la crus géante...
A peine avions-nous embarqué qu'une tempête se leva
Et bientôt nous avons sombré...
L'île vraiment, le croirez-vous ? n'était pas peuplée de sauvages mais de mains sombres et velues...
Car ces mains que nous avions fuies
Ces mains qui nous faisaient trembler
Ce sont elles qui nous ont sauvés...