Nous vivons, c’est vrai, des changements radicaux dont on commence seulement à prendre vraiment conscience. Aujourd’hui, l’accès à la culture est démultiplié via Internet. Avant il fallait pousser la culture, à présent elle est tirée par les nouveaux médias, et cette culture s’est mondialisée. Désormais les gens prennent ce qu’ils souhaitent dans un univers très diversifié. Il faut donc penser les choses autrement. Surtout quand tout est présenté comme culturel. Aujourd’hui, la tendance du ministère est de promouvoir un contenu pas forcément très créatif mais qui plaît. Bref, au lieu de détecter des talents, d’inspirer le mouvement, on le suit. Mais se contenter de cela équivaut à une reddition.