(En pensant au père qui n'est plus...)
Ne sommes-nous que des relais? Est-ce que j'entends les merles pour toi, je veux dire "réellement", et de même, est-ce que G. sentira l'odeur de menthe aquatique longtemps après moi, au long de ses descentes heureuses en kayak, de telle sorte que mon amour des rivières me survivra à travers lui? Je recueille les chants d'oiseaux avec la plus grande attention, parce que leur écoute te prolonge, j'en suis sûre. Si ma conscience est assez vive, assez dilatée, alors elle s'agrandit de la tienne, et ton absence au monde semble moins triste.