Il est un constat qu'il faut faire.
Je n'ai pas d'aptitude pour le bonheur. Pas douée. Et pourtant j'aurais pu avec un petit rien il me semble rire à ventre ouvert. Faire des enfants, des confitures. Avoir des amis des paniers pleins des maisons ouvertes.
A quel moment ça a bifurqué?
Ca doit être - sans ouvrir un manuel de psychiatrie - ça doit être vers les trois quatre ans que ça a commencé à coincer. C'est de là, je m'en souviens, à des sueurs, des angoisses, à des chemins non traversables que la vie a commencé à ne plus m'intéresser.
Ou plutôt la vie m'intéresse mais je ne peux pas y adhérer.
Ne sais pas y participer.